Les monstres de papier tome 1 : Les cités rebelles
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Les monstres de papier tome 1 : Les cités rebelles

Merci aux éditions Lumen pour l’envoi de ce roman

Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour la chronique du premier tome d’une nouvelle trilogie jeunesse au système magique plus qu’original : Les monstres de papier tome 1, Les cités rebelles d’Ann Sei Lin.

Je l’avoue, j’ai (en grande partie) craqué pour la couverture. L’illustration est magnifique et laisse deviner un univers futuriste avec une pointe de steampunk, ce qui correspond effectivement au contenu.

Ce premier tome de la trilogie Les monstres de papier a pour lui une héroïne jeune qui n’a pas froid aux yeux, un univers intéressant et surtout un système magique fascinant qui change de ce qu’on lit d’habitude. Rien que pour cela, je le recommande sans hésiter à tous ceux qui cherchent une lecture de fantasy originale.

Le résumé

Elle est l’étincelle qui ébranlera l’empire.

Kurara n’a jamais connu d’autre vie que celle de servante au Midori, un immense hôtel flottant dans le ciel. Un jour, pourtant, le gigantesque vaisseau est attaqué et abattu par un shikigami, un de ces redoutables monstres de papier qui, de temps à autre, perdent la raison et sèment la destruction au sein de l’empire. Par chance, la jeune fille parvient à en réchapper, ce qui n’est pas le cas de son meilleur ami, grièvement blessé. Sa survie, elle ne la doit qu’à Himura. Pliomage comme elle – quoique plus bourru dans son genre –, il est capable de donner forme et vie à ses créations de papier et a choisi de mettre ses talents au service d’un équipage de chasseurs de shikigami.

Un nouveau chapitre s’ouvre alors dans la vie de l’adolescente. Désormais passagère de l’Orihime, la voilà partie pour écumer le ciel, direction la cité céleste de Sola-Il. Son objectif ? Implorer l’aide de la princesse Tsukimi, seule capable de soigner son compagnon de toujours. Mais pour que cette dernière accepte de la recevoir, il va lui falloir devenir la meilleure pliomage de tout l’empire – rien que ça…

~ Retour sur cette lecture ~

Les pliomages et les shikigami

Après mon coup de cœur pour la couverture, je me suis penchée sur le résumé (quand même) et l’histoire de magiciens pouvant donner vie à des origamis donne hyper envie d’en savoir plus. La plume d’Ann Sei Lin, hyper fluide, laisse imaginer les pouvoirs incroyables des pliomages et la manipulation des feuilles par ces magiciens a quelque chose de poétique.

Les descriptions des shikigamis, ces pliages dotés d’une vie propre, ne sont pas en reste. Tortue géante, dragon, renard facétieux… Le récit mélange magie, quelques frissons et une grosse dose de fascination qui nous pousse à tourner les pages pour en savoir plus sur ces fabuleuses créatures.

En plus de son originalité, l’autre point fort du roman est clairement son aspect très graphique dans le sens où il décrit une magie qu’on peut facilement visualiser et qui en plus est belle, bien que dangereuse. La plume de l’autrice est simple mais agréable et elle maîtrise à 1000% l’adage « show don’t tell ».

Des secrets bien gardés

On réalise rapidement que les personnages cachent de sombres secrets. Entre Kurara qui ne se souvient plus de son passé avant son arrivée au Midori, Himura qui est obsédé par les anciens textes des pliomages et l’idée de restaurer sa grandeur passée, le reste de l’équipage de l’Orihme qui ne boude pas son plaisir…

Les révélations arrivent au compte-goutte, presque un peu lentement pour le lecteur attentif qui en anticipe plus d’une. De façon générale, ce premier tome prend son temps en posant les bases de l’univers et on sent que le gros des surprises et de l’action est prévu pour les tomes suivants.

Des rebelles prêts à tout

Du côté politique, on a un empereur avec un régime totalitaire qui a la mainmise sur le pays, et dont les deux enfants se disputent le pouvoir en jouant à qui sera le plus cruel. Les habitants des cités terrestres et l’armée briment sans cesse ceux peuplant les cités volantes, et la révolte gronde.

C’est dans ce contexte tendu que va se dérouler la quête de Kurara, et son histoire va donc se retrouver inextricablement liée à tout cela. J’aime le fait que pour un roman jeunesse (classé 12 ans et plus), la politique est déjà bien esquissée et bien que simple, elle laisse voir un comportement pas forcément héroïques du côté des rebelles qui se montrent extrémistes.

Un premier tome assez introductif

S’il y a de l’action dans ce tome (navires volants, créatures dangereuses et combats de pliomages sont au rendez-vous), je m’attendais à ce qu’il y en ait un peu plus. Mais finalement, Les cités rebelles a un côté assez introductif qui se concentre sur la compréhension des personnages et de leurs motivations, les réflexions de Kurara autour des shikigami.

Du coup, je suis assez curieuse de lire la suite pour voir ce qui va arriver aux personnages et surtout l’aboutissement de ces réflexions et des actions qu’elles entrainent !

En conclusion

Un premier tome certes introductif mais doté de nombreux points fort qui ouvre sur une trilogie qui ne manquera pas d’originalité. Les monstres de papier est à placer dans les mains de tous les jeunes (et moins jeunes) lecteurs qui ont envie de dépaysement et de magie.

Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?

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