All of us villains : un roman sombre et envoûtant
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All of us villains : un roman sombre et envoûtant

Merci à Page Turners Romans pour l’envoi de ce roman.

Hello ! Aujourd’hui je vous propose la chronique d’un roman coup de cœur en fantasy : All of us villains tome 1, Le tournoi d’Ilvernath, d’Amanda Foody et Christine Lynn Herman.

Pour faire simple, si vous aimez les romans de VE Schwab (que ce soir Vicious, This Savage Song ou Shade of Magic) alors il faut absolument que vous lisiez All of us villains. J’ai retrouvé dans ce texte tout ce que j’adore dans ses romans à elle : des personnages multiples non manichéens, une situation sombre et désespérée, une magie dangereuse…

C’est un très beau coup de cœur, qui se lit tout seul (par contre… A quand le 2 ? C’est urgent là !). Des la fantasy avec des personnages à la psychologie complexe comme on les aime, une malédiction ancienne, des secrets de famille : Amanda Foody et Christine Lynn Herman tiennent ici la recette du succès !

Et si les arguments sur la qualité du texte ne suffisent pas, sachez que le roman est édité en format relié avec un jaspage rouge, donc l’objet-livre en lui-même est sublime ! Et il y a une carte d’Ilvernath à l’intérieur en prime.

Le résumé

Quand s’élève la Lune de Sang et que s’abat le Voile Pourpre, le tournois d’Ilvernath peut commencer.

À chaque génération, les sept familles fondatrices de la ville doivent fournir un champion pour lutter jusqu’à la mort lors d’une compétition magique.

Seule la famille victorieuse aura la main mise sur la haute magye, et ce jusqu’au prochain tournoi…

~ Retour sur cette lecture ~

Des points de vue multiples

Quatre points de vue s’enchaînent tout au long du roman : ceux d’Alistair Lowe, favori de la compétition que sa famille remporte presque toujours, d’Isobel Mcaslan, première à avoir été nommée et coqueluche des médias, de Gavin Grieve, issu de la famille réputée la moins puissante et décidé à prouver sa valeur et de Briony Thorburn, calculatrice et fière à l’idée de représenter sa famille.

Les transitions sont fluides et surtout, ces quatre points de vue nous permettent de nous faire une idée générale de la situation sans pour autant avoir un point de vue omniscient qui ne retranscrirait pas aussi bien les sentiments de chacun.

All of us villains : un roman sombre et envoûtant

Les quatre narrateurs sont tous hyper intéressants (même si ma préférence personnelle va à Isobel) et chacun offre des bribes d’information au lecteur à travers ce qu’il sait de l’histoire du tournoi et de sa propre famille.

Des personnages hyper travaillés

On sent le travail minutieux derrière l’histoire et la psychologie de chaque personnage, pour notre plus grand plaisir. On découvre l’enfance d’Alistair, peuplé d’épreuves, de menaces et de monstres qui l’ont amené à se considérer comme le monstre du conte qu’est la malédiction. Les plot twists autour de ce personnage sont juste incroyable et il n’est pas sans rappeler Victor Vale.

Isobel n’a pas demandé sa célébrité. Championne issue d’une famille peu aimée, la révélation des secrets d’Ilvernath et de la malédiction dans un livre lui ont valu encore plus de harcèlement, et elle a peur de mourir dans le tournoi. Mais elle est également pleine de ressources et courageuse.

Briony est au contraire prête à tout pour être sélectionnée comme la championne des Thorburn : elle prépare le tournoi depuis son enfance et n’a pas peur de faire couler le sang, une fois le voile pourpre tombé.

Gavin est plein de rancœur, envers le monde entier. Envers Alistair Lowe que tout le monde pense être son futur assassin car supérieur à lui, envers sa famille qui n’a jamais cru qu’il puisse remporter le tournoi, envers les marchands de sorts qui refusent de l’aider… Un outsider qui a dû se préparer seul, sans assistance, et qui est prêt à tout prendre sa revanche. Y compris à un acte hasardeux…

Un univers sombre

Une malédiction qui force à chaque génération les enfants des sept familles à s’affronter jusqu’à ce qu’il ne reste qu’un survivant… Ce remake des Hunger games façon magique annonce tout de suite la couleur : l’histoire sera sombre et torturée.

J’aime la façon dont les autrices parviennent à retranscrire cette ambiance sombre et pesante dans All of us villains, cette menace constante qui pèse sur les champions. Seules deux scènes de violence sont assez graphiques (et encore, on reste sur du Young adult) mais le lecteur ressent parfaitement le danger de cet univers où seuls le pouvoir et la magye comptent.

Une duologie

All of us villains est une duologie (et non, je n’ai pas encore de date pour le tome 2, sorry) mais on dirait presque un tome unique coupé en deux au vu de la fin de ce tome 1. En effet, le roman se termine presque au milieu de l’action, sur un cliffhanger aisé à deviner mais qui ne perd pas pour autant son impact sur le lecteur. Pour le dire plus simplement, à la fin de ce premier tome, on a BESOIN de la suite.

En conclusion

Un gros coup de cœur qui saura sans aucun doute se faire une place sur les étagères de tous les lecteurs de fantasy Young adult. All of us villains offre une histoire originale, des personnages complexes et une sombre malédiction : tout ce qu’il faut pour nous tenir éveillés jusqu’au bout de la nuit afin de terminer le roman à tout prix !

Update : découvrez ma chronique du tome 2 !

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