La chronique des Bridgerton tome 2 : Anthony
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La chronique des Bridgerton tome 1 : Daphné et le Duc

Hello ! Après avoir vu la série (d’ailleurs chroniquée ici), je n’ai pas pu m’empêcher de me procurer le roman d’origine pour le lire et comparer. Vous l’avez compris, aujourd’hui, on parlera donc de Daphné et le Duc, le premier tome de La chronique des Bridgerton de Julia Quinn !

Bon, déjà, je ne pense pas vous surprendre en affirmant que le livre et la série sont différents (c’est dingue hein ?) mais je suis moi-même vraiment surprise… d’avoir une légère préférence pour la série ! Comprenez bien, j’ai cette forte tendance à dire « le livre était meilleur » pour 99,99% des adaptations à l’écran (coucou Hunger Games, Percy Jackson et compagnie) et c’est donc plutôt incongru.

Je vais plus développer cela dans la suite de cette chronique mais pour faire simple, les principales différentes entre le site et la série sont les suivantes : le ton du livre est beaucoup plus léger et plein d’humour avec une Daphné moins parfaite, alors que la série mets plus de personnages en valeur et possède une intrigue plus complexe.

Le résumé

À la naissance de son fils, le duc de Hastings jubilait. Hélas, l’enfant bégaie ! Affront insupportable pour le duc, qui l’a renié sans pitié. Le jeune Simon a grandi, solitaire et assoiffé de revanche. Après de brillantes études, il a bourlingué de par le monde jusqu’à la mort de son père, et c’est désormais porteur d’un titre prestigieux qu’il rentre en Angleterre. Il est aussitôt assailli par une horde de mères prêtes à tout pour marier leurs filles. Mais Simon ne s’intéresse pas aux débutantes. Sauf peut-être à Daphné Bridgerton, qu’il a rencontrée dans des circonstances cocasses. Comme Simon, elle voudrait juste qu’on la laisse en paix. Une idée machiavélique naît alors dans l’esprit du jeune duc…

~ Retour sur cette lecture ~

De l’humour et de la répartie

Ma première grande surprise en lisant le roman a été de constater que chaque chapitre parvenait à me faire rire. Bien sûr, il y a de l’humour dans la série mais ce n’est vraiment rien à côté du roman.

La plume de Julia Quinn est pleine de charme et les dialogues entre les personnages, surtout entre Daphné et Simon, sont délicieux. J’ai adoré les piques qu’ils se lancent sans cesse et la légèreté que cela apporte au roman.

Et les frères Bridgerton ne sont pas en reste ! Toujours fourrés ensemble, ces trois-là (Anthony, Benedict et Colin) m’ont faite rire plus d’une fois. La façon dont ils protègent leur petite sœur, souvent maladroite, est adorable. Et le fait qu’elle les remette souvent en place en leur rappelant qu’elle peut se défendre seule ne gâche absolument rien !

La chronique des Bridgerton tome 1 : Daphné et le Duc

Fanart de Daphné et Simon réalisé par mes soins

La famille Bridgerton

Comme je le disais plus haut, le roman est vraiment centré sur Daphné et on a moins les points de vue des autres Bridgerton que dans la série.

Néanmoins on passe du temps avec toute la petite tribu et il semblerait que l’aînée des filles soit vraiment bienveillante avec tous les membres de la famille, je trouve qu’il y a une tendresse dans le ton du roman qui montre qu’ils sont vraiment proches les uns des autres.

La mère des Bridgerton prend néanmoins une place conséquente dans l’histoire. Dirigeant ses enfants avec une main de fer dans un gant de velours, on ne peut que s’attacher à elle. Et encore une fois, j’ai tellement ri pendant THE conversation entre elle et Daphné ! Vraiment, ce passage est en or !

Ma seule petite déception sur ce point concerne Eloïse, qui est beaucoup plus transparente et moins rebelle que dans la série. D’ailleurs, j’aurais tendance à dire que les scénaristes ne respecteront pas l’histoire écrite par Julia Quinn la concernant, car elle est vraiment différente dans les deux versions de l’histoire.

La scène problématique

Bon, j’en ai déjà parlé dans ma chronique de la série et vous avez dû le voir si vous vous êtes renseignés sur cette histoire : il y a dans La chronique des Bridgerton, le livre comme la série, une scène hautement problématique.

Daphné, réalisant que Simon n’est pas physiquement inapte à avoir des enfants mais l’a choisi, décide tout simplement de lui faire un enfant dans le dos. Ben oui, c’est bien connu, c’est la meilleure solution (#ironie).

On a donc dans le roman un viol (oui, c’est le nom exact de ce que Daphné a fait). Et, en bonus, la cerise sur le gâteau du roman, une banalisation du viol. Le schéma est assez réaliste du côté de Simon : il se sent mal, cherche à s’éloigner de son agresseur et en arrive à penser que ce qui lui est arrivé est de sa faute.  

Encore une fois, ce n’est pas le fait qu’il y ait un viol dans le roman qui me dérange : il sert l’intrigue. Non, ce qui me dérange, c’est la suite. Jamais le mot viol n’est prononcé (enfin écrit)(enfin, vous avez compris) et jamais l’action n’est analysée autrement qu’en disant que finalement, Daphné a bien fait (NON.). Donc ça m’a profondément dérangée. Je pense que sans ça j’aurais pu qualifier le livre de coup de cœur, mais cet aspect de l’histoire le gâche bien malheureusement.

En conclusion

Un bon roman avec de l’humour et entraînant, bien que l’intrigue devienne à un certain point hautement problématique. Lire le livre de La chronique des Bridgerton est un bon moyen de se replonger dans cet univers pailleté et je compte bien enchaîner rapidement avec le tome 2, Anthony, pour connaître la suite de l’histoire de cette famille !

Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?

Ne pars pas tout de suite ! J’ai aussi chroniqué les tomes suivants :

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