Polar vert saison 2, tome 1 : La malédiction de l’ours
Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour la chronique du premier tome de la seconde saison de Polar vert de Thierry Colombié : La malédiction de l’ours.
J’ai adoré ce nouveau tome et tous les enjeux qui sont présentés avec, autour de la présence de l’ours dans les Pyrénées. Une nouvelle intrigue pleine de suspens, avec enquête et questionnements, nous tient en haleine comme avait su le faire la saison 1.
En théorie les deux saisons peuvent se lire assez indépendamment. Vous n’avez pas vraiment besoin d’avoir lu la saison 1 pour lire la saison 2, d’autant plus que l’auteur rappelle à chaque fois que c’est nécessaire les éléments des tomes précédents. Cependant, vous vous spoileriez la fin de la saison 1 et je parie que le tome 2 de la saison 2 sera extrêmement lié aux évènements de la saison 1, je vous conseille donc de ne pas faire l’impasse dessus.
ATTENTION : le dernier paragraphe de cette chronique contient des spoilers sur le roman. Mais ne vous inquiétez pas, il sera indiqué et vous pouvez lire le reste de la chronique sans soucis !
Pour retrouver mes chroniques de la saison 1 :
Le résumé
À la suite du démantèlement du trafic de civelles, Klervi a dû fuir sa côte atlantique natale. En attendant son procès, elle vit dans un camping dans les Pyrénées, sous la protection de Marceau, l’un des deux gendarmes qui chapeautaient son travail d’espionne. Elle s’y fait appeler Claire et, conformément à ce que lui a conseillé le juge, elle réalise un service volontaire dans une association de défense de l’environnement. Marceau, quant à lui, investigue sur le meurtre d’un ours, revendiqué par un mystérieux groupe qui tente de faire pression sur les autorités.
Car, dans ce coin de France, sévit un combat acharné : celui des anti-ours contre les pro-ours. En effet, la réintégration de l’ours n’est pas du goût de tout le monde, notamment des éleveurs, des chasseurs, mais aussi des trafiquants qui voient ainsi la forêt leur échapper…
C’est d’ailleurs lors d’une sortie en forêt que « Claire », accompagnée de ses deux nouveaux amis, Bulle et Peyo, assiste à une scène qu’elle n’aurait pas dû voir : des individus cagoulés piègent un ourson, l’endorment et le kidnappent ; ils tuent sa mère, abandonnant là le cadavre après lui avoir prélevé quelques organes.
Qui sont ces gens ? Quel est le sens de cet assassinat ?
~ Retour sur cette lecture ~
La place de l’ours dans les Pyrénées
Après le trafic de civelles et les marées vertes, Thierry Colombié s’attaque dans La malédiction de l’ours à la question de la réintroduction de l’ours dans les Pyrénées, qui suscite un vif débat. Ici avec un certain parti-pris, puisque Klervi (pardon, Claire) s’inscrit rapidement dans le camp des pro-ours, mais tout en étant capable de rapporter les arguments du camp opposé.
Le mystère des Belles Demoiselles
Puisque l’on reste dans le domaine du roman policier en addition au contemporain, il faut un mystère. Et celui-ci est très vite trouvé : le groupe des Belles Demoiselles, qui s’est donné pour mission de chasser l’ours des Pyrénées à coup de carabine. Et bien malgré eux, Claire, Peyo et Bulle se retrouvent témoin de l’une de leurs action : la capture sauvage d’un ourson et le meurtre de sa mère par des personnes cagoulées.
L’enjeu devient alors rapidement d’identifier lesdites personnes, que Klervi et ses amis vont surnommer « les Dalton » à cause de leurs tailles et caractéristiques physiques. Le tout donne une intrigue palpitante et une fin qui nous laisse en haleine.
Le passé de Klervi
Klervi a pas mal évolué dans son comportement depuis la fin de la saison 1, mais son passé s’accroche à elle, et elle-même s’accroche à son passé. Obsédée par l’idée de sauver son Lucas et de partir loin avec lui, on sent qu’elle ne va pas tarder à faire une bêtise malgré la protection attentive de Marceau…
ATTENTION : à partir de ce paragraphe, cette chronique contient des spoilers sur le roman. Si vous voulez les éviter, vous pouvez aller directement à la conclusion !
Une fin étonnante
Dans une magnifique maîtrise de l’art du cliffanger, Thierry Colombié conclut ce tome en beauté avec une bombe lâchée par Marceau sur la tête pensante de tout ce chaos… De mon côté je pense que Bertin a pas mal de choses à cacher, tout comme le directeur de l’association. J’ai vraiment hâte de connaître le fin mot de cette histoire !
En conclusion
La malédiction de l’ours propose un véritable renouvellement dans l’histoire de Klervi, qui donne un nouveau souffle à Polar vert et nous permet d’explorer un nouvel enjeu écologique. Un tome plus que réussi, le plus difficile sera d’attendre la suite !
Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?
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