Les fleurs les plus dangereuses n’ont pas d’épines
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Les fleurs les plus dangereuses n’ont pas d’épines

Merci aux éditions Hachette romans pour l’envoi de ce roman.

Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour la chronique d’un roman mêlant fantasy, enquête et une (légère) touche de romance : Les fleurs les plus dangereuses n’ont pas d’épines de Lydie Tabarin.

J’ai eu la  chance de rencontrer Lydie Tabarin lors d’un évènement avec sa maison d’édition où elle nous a présenté son roman, et ce qu’elle en a dit me vendait déjà du rêve. Une fantasy solaire, inspirée par Les Colombes du Roi-Soleil (une saga que j’ai clairement saignée quand j’étais enfant) avec enquête et romance entre deux femmes ? Obviously j’étais au rendez-vous pour le lire !

C’est donc sans surprise que c’est un coup de cœur. On sent l’inspiration des Colombes et compagnie (un petit côté Les orangers de Versailles dans l’intrigue !) et en même temps c’est plus YA, plus d’humour, avec la touche de fantasy qui sublime le résultat. L’ambiance tient ses promesses : solaire avec le goût et l’odeur du thé qui nous accompagnent durant toute cette lecture. Une histoire bien menée avec des personnages travaillés que l’on prend plaisir à lire.

Le résumé

Dans le néo-royaume d’Etheros, maintenir les apparences est crucial. Les familles De Mora et Rodrigues, qui excellent dans l’art de confectionner du thé grâce au pouvoir qu’elles dissimulent, ne le savent que trop bien. Reconnues et respectées par tout le pays, y compris par le palais royal, les deux familles se mènent une guerre acharnée pour déterminer laquelle réalise la meilleure composition. Héritières de cette rivalité toxique, Isabel de Mora et Andarina Rodrigues n’aspirent qu’à une chose : surpasser l’autre et devenir une confectionneuse de renom. Le quotidien des deux jeunes femmes se corse le jour où la reine meurt empoisonnée par du thé, dans le plus grand secret, et que les regards de la cour entière se tournent vers elles…

~ Retour sur cette lecture ~

Isabel et Andarina, des protagonistes attachantes

Les fleurs les plus dangereuses n’ont pas d’épines est raconté avec l’alternance des points de vue de trois personnages : Isabel, Andarina et Fern.

Je reviendrai sur Fern après (surtout que je l’ai adoré.e) mais commençons par discuter d’Isabel et Andarina, les deux véritables héroïnes du roman. Elles se haïssent depuis des années, sont concurrentes et n’hésitent pas à se lancer des piques dès qu’elles se croisent, chacune jugeant l’autre et s’assurant d’être la meilleure. Le début du roman étant du point de vue d’Isabel, on juge également Andarina. C’est vrai quoi, c’est qui cette pimbêche en robe de princesse qui se permet des remarques désobligeantes ?

Et c’est là que Lydie Tabarin est super forte : avec cette alternance de points de vue, elle nous fait envisager les deux visions de cette querelle de longue date entre les Rodrigues et les De Mora et on parvient à comprendre et éprouver de la compassion à la fois envers Isabel et avec Andarina (même si je préfère un peu Isabel perso).

J’ai aimé les voir cheminer ensemble, bon gré mal gré, et peu à peu s’ouvrir à l’autre. Lydie Tabarin tisse adroitement leur relation et on prend plaisir à voir leurs interactions évoluer !

Feng et son aura de mystère

Fern (Les fleurs les plus dangereuses n’ont pas d’épines)

Illustration de Fern par @_roni.rai_

Contrairement à Isabel et Andarina, Feng a des intérêts moins personnels dans l’intrigue qui se déroule en Etheros. Et c’est clairment le personnage le plus intéressant du roman à mes yeux !

Déjà, Fern est genderfluid, et est donc genré.e au féminin ou au masculin selon les chapitres. Si au début c’est un peu déstabilisant, on s’y fait très rapidement et surtout, j’ai adoré la façon dont iel fait connaître son genre aux autres personnages avec un petit détail dans ses tenues…

Ensuite, Fern est là pour espionner, pour le compte d’une autre nation. C’est donc le personnage qui nous apporte une meilleure connaissance géopolitique de l’univers du roman, les enjeux à plus grande échelle ! Et qui nous met également sur la piste du potentiel coupable de l’empoisonnement…

L’enquête autour du meurtre

Thé, empoisonnement et intrigues de cour : on est loin du roman policier et pourtant, on suit avec grand intérêt l’enquête d’Isabel et Andarina. Qui a bien pu vouloir se débarrasser de la reine d’un royaume pacifique comme Etheros ? Y a-t-il une raison particulière pour laquelle le coupable semble vouloir faire porter le chapeau aux Rodrigues ?

J’ai beaucoup aimé la façon dont les évènements s’enchaînent : à un rythme assez lent pour permettre au lecteur de suivre et de faire ses propres déductions, et en même temps assez rapide pour ne pas s’ennuyer !

Les pouvoirs des De Mora et des Rodrigues

Je vais éviter d’en dire trop sur ce sujet car il est beaucoup plus intéressant que vous le découvriez à la lecture du roman, mais sachez que j’ai trouvé très intéressants les pouvoirs des personnages dans Les fleurs les plus dangereuses n’ont pas d’épines. Ils ne sont pas forcément hyper originaux mais Lydie Tabarin les utilise pour servir l’intrigue et leur donne tout plein de nuances, donc c’est validé !

En conclusion

Les amateur.ices de fantasy apprécieront sans aucun doute Les fleurs les plus dangereuses n’ont pas d’épines, qui propose une intrigue intéressante et des personnages attachants mais surtout un univers solaire qu’on adore découvrir. C’est lumineux, une lecture au goût de romance et de thé qui je l’espère vous ravira autant que moi !

Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?

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