Persona tome 1 : La capitale de lumière
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Persona tome 1 : La capitale de lumière

Merci aux éditions Hachette Romans pour l’envoi de ce roman.

Hello ! Aujourd’hui on parle d’un premier tome de saga magique d’inspiration antique : Persona tome 1, La capitale de lumière, de Ielenna.

C’est un premier tome riche, tant au niveau de l’action que du world-building. On sent une inspiration très Rome antique, tant dans les tenues et les lieux que le vocabulaire. Le résultat est très réussi !

La construction des personnages est particulièrement intéressante, surtout concernant le personnage d’Andrea qui est à mille lieues de ce qu’on peut voir dans la fantasy d’habitude (et ça fait du bien !).

Bref, une excellente lecture qui si elle n’est pas coup de cœur pour moi car j’ai manqué de suspens, reste un très bon roman de fantasy Young Adult que je recommande.

Le résumé 

Dans le monde de Lux, ceux qui ont été touchés par la Lumière développent des Dons singuliers. Mais à Faos, capitale resplendissante du Royaume d’Argent, les jeunes gens qui possèdent ces pouvoirs hors du commun sont craints, méprisés. Dès leur enfance, ils sont enfermés dans des Officia, où leur Don devient une marchandise comme une autre mise au service du plus offrant.

À leurs dix-huit ans, un choix s’offre à eux : se marier et abandonner leur Don, ou rejoindre le Culte de la Lumière. À quelques mois de son dilemme, Andrea refuse ces deux options. Son Don de Persona lui permet de créer des masques et de changer d’apparence comme bon lui semble.

En quête de sa propre identité et de ses souhaits pour l’avenir,  Andrea veille sur les enfants de l’Officium qui l’héberge depuis l’enfance, en particulier sur la malicieuse petite Pax, dont le Don peine à se manifester. Jusqu’au jour où une riche cliente l’embauche, ainsi que deux de ses amis, pour une mission qui changera le cours de sa vie et le destin de Faos : kidnapper le mystérieux fiancé de la princesse Éloïse la veille du mariage royal…

~ Retour sur cette lecture ~

La richesse du world-building 

Inspiré de la société romaine, l’univers de Persona mêle adroitement des éléments tels que les vêtements, les lieux ou le vocabulaire avec des éléments inédits, tant du côté de la politique que du culte.

Les habitants de Faos croient en la Lumière, et cette croyance impacte grandement la société. Au-delà des Dons de certains (qui, bien que venant de la Lumière, sont très mal vus), il y a aussi le rejet d’une partie de la population considérée comme seulement en partie vivante, et qui est exploitée.

La construction générale de la société est d’autant plus intéressante que Ielenna l’analyse à travers les réalisations des personnages, tour au long du roman.

Le seul aspect qui m’a un peu manqué et que je pensais être plus présent, c’est la politique. Elle est finalement simplifiée, avec une situation claire dans laquelle les plans du Pontifex et de la princesse Éloïse tombent sous le sens. Peu d’acteurs à ce niveau, pas de complots…

Le personnage d’Andrea

L’une des grandes richesses de Persona, c’est ses personnages. Tous sont globalement intéressants, même certains morally grey comme Desideria, mais il faut admettre que c’est Andrea qui capte tous les regards et inspire la sympathie au lecteur.

Andrea, c’est le genre de personnages qu’on croise peu et encore moins en tant que personnage principal ! Non binaire, visiblement aromantique, il se retrouve du fait de son don bien particulier à incarner sans cesse des personnages, jusqu’à avoir parfois du mal à se retrouver lui-même. Il est fascinant, tant dans ses questionnement que dans ses positions.

La relation entre Andrea et Pax, presque comme un frère et une sœur, est également touchante. On sent combien chacun est attaché à l’autre, ainsi que le besoin d’Andrea de protéger Pax et de la guider.

Andrea par @jahyra.art (Persona T1 : La capitale de lumière)

Andrea par @jahyra.art

Quelques situations prévisibles 

Comme je le disais dans l’introduction de cette chronique, j’ai un peu manqué de suspens dans ce premier tome car on devine aisément plusieurs des actions/révélations/trahisons de Persona tome 1. On se doute également du dénouement de la mission dans laquelle Andrea, Evander et Thsibé se font embarquer.

C’est d’autant plus dommage que les intrigues conçues par Ielenna sont très prenantes, mais elle lâche des indices un peu tôt à mon goût sur certains sujets (comme la nature des dons de Pax et d’Isidore).

Il y a bien évidemment quelques révélations qui m’ont surprise, notamment une particulièrement réussie sur Dame Desidrea !

En conclusion

Un très bon premier tome, peut-être un peu plus jeunesse que ce à quoi je m’attendais mais génial, surtout pour la construction et l’originalité de ses personnages. Persona signe le début d’une saga que j’ai hâte de continuer à suivre, et qui ravira sans aucun doute de nombreux lecteurs. Si vous aimez les romans de fantasy d’inspiration antique, foncez !

(L’auteure a annoncé sur les réseaux sociaux le tome 2 pour fin 2023)

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Découvrez ma chronique du tome 2 !

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