Persona tome 2 : La citadelle sainte
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Persona tome 2 : La citadelle sainte

Merci aux éditions Hachette Romans pour l’envoi de ce roman.

Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour la chronique du second tome d’une saga de fantasy aux personnages particulièrement bien travaillés : Persona tome 2, La citadelle sainte, de Ielenna.

Le second tome de Persona est une belle petite brique (près de 600 pages !) qui laisse présager un développement qualitatif de l’univers découvert dans le tome 1. Et la qualité est là ! Dans La citadelle sainte, Ielenna nous amène à la rencontre de la cité-état qui régit la religion de tout Lux, et rassemble les Touchés ayant choisi de vouer leur vie au culte.

Au programme, des complots, de la politique et des trahisons comme dans le tome 1 mais aussi des belles relations qui se développent, des révélations sur le passé de certains personnages et des héros qui se découvrent eux-mêmes. Malgré la taille du pavé, j’ai dévoré ce roman en moins de deux jours et je suis vraiment ultra fan de l’univers, qui je l’espère sera encore exploité longtemps par l’autrice !

ATTENTION : cette chronique contient des spoilers sur le roman dont il est question ainsi que le tome précédent.

Pour retrouver ma chronique du tome 1 (sans spoilers !) c’est par ici !

Le résumé

Depuis le sabotage du mariage royal de Faos et la disparition de la jeune Pax, le temps a passé. Andrea sillonne les contrées dans l’espoir de retrouver son amie et de comprendre les machinations qui planent dans le flamboyant monde de Lux.

Sa quête conduit Andrea jusqu’à Pyxis, la Citadelle Sainte du Culte de la Lumière. Loin d’y trouver les réponses espérées, Andrea va surtout découvrir que de sombres complots se préparent et menacent l’équilibre du continent. Le Consortium qui élira le prochain dirigeant approche, et l’issue en est plus que jamais incertaine.

Pour espérer réchapper de la Citadelle aussi splendide que maléfique, Andrea et ses amis devront faire des choix… et en payer le prix.

~ Retour sur cette lecture ~

Pax et Andrea

Depuis l’enlèvement de Pax, Andrea n’est que l’ombre de lui-même, miné par le fait de ne pas avoir sur la protéger et en même temps déterminé à la retrouver. Alors quand la retrouver implique de s’infiltrer à Pyxis, la Citadelle sainte, il n’hésite pas une seule seconde, suivi par Thsibé et Evander toujours là pour l’épauler et par Pyrame, toujours aussi attaché à Thsibé.

Je disais déjà dans ma chronique du tome 1 que j’adorais la complicité entre Pax et Andrea et je renouvelle cette affirmation : cette complicité fraternelle qu’ils ont est très belle. Et même lorsqu’il s’avère que Pax a partiellement perdu la mémoire avec le processus de Chrysalide qui a achevé de la transformer en Incarnata, la bienveillance et l’amour d’Andrea leur permettent de reconstruire cette relation. Certes, il fait des erreurs par moments, mais on voit aussi qu’il l’aime plus que tout et que tout ce qu’il fait vise avant tout à la protéger et la rendre heureuse.

Persona tome 2 : La citadelle sainte, Illustration officielle de Pax et Andrea par @feilyn

Illustration officielle de Pax et Andrea par @feilyn

Thsibé trouve sa voie

Thsibé donnerait tout pour Andrea, Evander et maintenant Pyrame, mais son infiltration à la Citadelle Saine est également l’occasion pour elle de découvrir qui elle est sans ses amis. A la surprise générale, elle choisit d’intégrer la Garde Sacrée (les soldats de Pyxis) pour apprendre à se défendre et découvre grâce à cela un nouvel usage de son don, apprend à s’affirmer.

Persona tome 2 : La citadelle sainte, Illustration de Thsibé par @jahyra.art

Thsibé par @jahyra.art

Mais le changement a véritablement lieu quand Thsibé est affectée à la garde de la Princesse Eloïse, avec qui elle va avoir l’occasion de créer un lien. A travers l’histoire de la princesse, Thsibé comprend mieux ses actes et lui pardonne le passé. Et quand, grâce à son tout nouveau don de Relata, Eloïse découvre qui est véritablement Thsibé, elle ne la dénonce pas. Au contraire, elle apprécie sa franchise et sa force et lui offre une opportunité en or, celle de devenir sa Pontifex…

Je pense que certain.e.s lecteur.ice.s auront été déçu.e.s de voir Thisbé rester sur la berge alors que le bateau emportait Andrea, Evander et les autres à la fin du roman mais pour ma part, j’étais ravie. Je suis heureuse de voir ce personnage avoir l’occasion de briller, d’avoir un impact considérable sur son monde et de se faire passer en premier pour la première fois de sa vie. J’ai maintenant particulièrement hâte de voir ce que le tome 3 lui réservera !

Evander développe son Don

Si le don d’Anthea d’Evander est déjà ultra cool de par l’usage qu’il en a fait dans le tome 1 de Persona, on passe à un niveau supérieur au tome 2. Et là, chapeau bas à Ielenna pour l’idée qui est juste géniale. Car Evander ne se contente pas de rendre leur forme passée aux objets : il apparaît qu’il peut le faire aussi sur les humains, suite à un accident où il a ramené sa supérieure à l’état de nourrisson.

Si des personnes bienveillantes comme Thsibé ou son père (faut qu’on en parle de ça aussi, d’ailleurs !) le mettent immédiatement en garde contre la façon dont les gens pourraient l’exploiter en apprenant l’existence de cette capacité, on en prend véritablement la mesure quand Andrea lui-même le presse de faire usage de son Don pour ramener un personnage qui est dans le coma à la vie.

Et les évolutions de son don ne sont pas les seuls bouleversements dans la vie d’Evander ! Il s’avère que Sœur Agnès est sa tante, que son père est vivant et qu’il travaille à Pyxis, à l’Intendance. Evander va donc pouvoir faire sa connaissance et développer cette relation dont il a rêvé toute sa vie avec son père, tout en se remettant de la mort de sa mère dont il connaît désormais les circonstances.

Et puis il y a évidemment Amandine, la gentille Sœur qui va lui être attribuée comme binôme à l’intendance et avec qui j’espère fortement voir se développer une romance dans les prochains tomes…

L’Edile, dirigeant de la Citadelle Sainte

Après Desideria et Frère Melchior, la saga Persona a un nouvel antagoniste et celui-ci est de taille. La figure de l’Edile est mystérieuse, on entrevoit à peine un être retors et calculateur. Iel tire les ficelles de tout ce qui se déroule à Pyxis, depuis le haut de la tour d’Orichalque, et on devine qu’il a encore des plans pour nos héros…

En conclusion

La citadelle sainte est un excellent second tome qui pour moi surpasse le premier et approfondit en beauté tant l’univers que les personnages de Persona. Une saga française immanquable pour les fans de fantasy qui promet d’être encore forte en rebondissements dans la suite !

Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?

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