Lightlark d'Alex Aster
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Lightlark d’Alex Aster

Merci aux éditions Lumen pour l’envoi de ce roman.

Hello ! Aujourd’hui on retrouve pour la chronique d’une romantasy qui a beaucoup fait parler d’elle sur les réseaux sociaux : Lightlark, livre 1, d’Alex Aster.

J’ai apprécié ma lecture, pleine d’action et de suspens. Lightlark se dévoré rapidement ! On frôle le coup de cœur, à une raison près que je détaillerai évidemment dans la suite de cette chronique. En tout cas, c’est une très bonne lecture que je recommande volontiers aux amateurs de romantasy.

Étant donné les éléments que je souhaite relever sur le roman, cette chronique sera constituée d’une première partie sans spoilers et d’une seconde, indiquée en rouge, avec spoilers. Vous pouvez lire le reste sans inquiétude et débattre en commentaires de la partie avec spoilers !

Le résumé 

Le Centennal commence…

Pour rompre la malédiction, l’un d’entre eux doit mourir.

Tous les cent ans, l’île maudite de Lightlark réapparaît pour accueillir le Centennal, une compétition meurtrière à laquelle les souverains des six royaumes voisins sont invités à participer. Invités, ou plutôt contraints, car c’est là leur seule et unique chance de briser la malédiction qui s’est abattue sur leurs peuples respectifs depuis près de cinq siècles, corrompant irrémédiablement leurs pouvoirs. Chacun des six adversaires a quelque chose à cacher – d’autant que pour dissiper le sortilège, tous le savent, l’un d’entre eux doit forcément mourir.

Isla Calys règne sur les Sauvages, un peuple de tentateurs condamnés à tuer celui ou celle dont ils tombent amoureux. Craints et méprisés, tous comptent sur leur souveraine pour mettre fin à leur calvaire en remportant le Centennal. Mais la jeune reine dissimule un terrible secret. Pour survivre, il va lui falloir tricher, tromper et trahir… y compris quand l’amour finit par entrer dans la danse.

~ Retour sur cette lecture ~

L’univers de Lightlark 

Malédiction, magie, tournois, huis clos ? Voilà des mots que j’adore ! Je me suis laissée totalement emporter par l’univers de Lightlark qui est très immersif, fort des belles descriptions de l’auteure. On sent le travail, tant dans la construction des pouvoirs et des malédictions de chaque peuple que dans les interactions entre eux. J’ai beaucoup aimé cet aspect du roman qui est très convaincant, et on devine que l’auteure en a encore sous le coude pour la suite !

J’ai aimé aussi l’histoire derrière les malédictions, que l’on découvre petit à petit et que l’auteure reconstitue le passé au compte-goutte, au fur et à mesure des bribes d’informations qu’Isla parvient à grappiller.

Fanart d'Isla par @kalisamii (Lightlark d'Alex Aster)

Fanart d’Isla par @kalisamii

Le schéma de construction du roman

Ce qui m’a un peu embêtée avec Lightlark, et qui fait que ce n’est pas un coup de cœur, c’est l’impression que certains éléments sont « forcés ». C’est comme si l’auteure avait construit l’histoire en partant de la fin à laquelle elle souhaitait arrive et en calant tous les éléments qu’elle avait en tête, parfois d’une façon qui sonne étrangement avec le reste, un léger manque de cohérence.

Je l’ai ressenti dans certains plot twist qui sortaient un peu de nulle part (c’est le propre d’un plot twist, je sais, ce que je veux dire c’est que les révélations n’étaient pas forcément hyper cohérentes avec ce qu’il s’était passé avant).

C’est vraiment dommage car son fil conducteur, tout comme son world-building, sont intéressants !

ATTENTION : à partir d’ici, cette chronique contient des spoilers sur le roman dont il est question

Les différentes révélations 

Je dois avouer que certaines des révélations du roman m’ont laissée un peu mitigée, pour deux raisons. Et d’autres étaient incroyables ! Je les classerai en 3 catégories

Celle que j’avais vue venir

Le fait que Céleste jouait un double jeu (je l’aurais parié !) était un peu trop prévisible. Sachant qu’Isla dépendait quasi-uniquement de ses deux gardiennes pour sa connaissance du monde extérieure, une autre souveraine du même âge (certes, dont le peuple meurt à 26 ans) avec un accès illimité à la connaissance sous forme écrite et aucune contrainte avait forcément quelques coups d’avance, sans compter que s’associer avec Isla n’avait sur le papier aucun intérêt : elle n’a pas de pouvoir et allait rapidement devenir la cible à abattre…

Celles qui m’ont laissée mitigée

En vérité, il s’agit de tous ceux autour de la romance. Le mensonge de Grim qui lui a fait oublier leur passé commun est douloureux, mais on se demande également comment elle a pu ne pas se rendre compte des si nombreux blancs dans sa mémoire. Isla a quand même visiblement passé pas mal de temps avec lui, et ça ne lui a pas fait bizarre qu’il lui manque des pans entiers de sa vie ?

Le fait qu’Oro tombe amoureux d’elle aussi, soi-disant parce qu’elle n’a pas essayé de le séduire, qu’elle s’en fichait de lui… J’ai eu énormément de mal à adhérer à cette romance qui débarque sur le tard sans vraie raison. Sans compter le fait qu’Isla passe de « je vais tout faire pour sauver Grim » à « en vrai chuis amoureuse d’Oro » en un rien de temps et même si les circonstances l’expliquent en partie, ça reste une justification très légère…

Celles qui étaient incroyables

Je ne m’attendais absolument pas une seule seconde à ce qu’Isla ait des pouvoirs depuis le début sans le savoir, ça c’était vraiment bien trouvé ! Les rêves avec Grim qui sont en réalité des souvenirs (bon, ok, il y a quand même quelques bons points dans la romance !), c’est à la fois sexy et bluffant. La trahison de ses deux gardiennes au profit d’Aurora, que je trouve hyper triste. Et évidemment la couronne comme clé de la porte, où je me demande vraiment ce qu’ils vont trouver derrière…

Vivement le tome 2 !

Même si je ne trouve pas la construction du tome 1 parfaite, je dois dire qu’il m’a rendue très curieuse de connaître la suite. Ne serait-ce que pour replonger dans l’univers et découvrir encore plein de nouvelles choses sur Lightlark et ses peuples, mais également pour savoir ce qui était caché derrière la porte de la salle des miroirs et surtout pour connaître les plans de Cléo, ceux qui l’ont poussée à se créer une armada…

En conclusion

Une bonne lecture de romantasy qui frôle le coup de cœur, même si je pense que l’intrigue aurait mérité un travail supplémentaire. En tout cas du côté du world-building, c’est un grand oui, et je suis curieuse de voir ce que la suite nous réserve !

Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?

Découvrez ma chronique du tome 2, Nightbane !

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