Ordo d’Anthony Combrexelle
Merci à 404 éditions et à Netgalley de m’avoir permis de lire ce titre.
Hello ! Aujourd’hui je vous parle d’un roman que j’ai été curieuse de découvrir, après en avoir entendu beaucoup de bien sur la blogosphère : Ordo d’Anthony Combrexelle.
Si Ordo est loin d’être un coup de cœur inconditionnel, c’était une lecture très agréable. Dans cette chronique, vous trouverez donc les points positifs mais aussi les quelques points négatifs qui, si le roman est bon, l’empêchent d’être parfait à mes yeux.
Le résumé
New York, de nos jours.
Dans l’ombre, cinq familles liées par le sang d’un même ancêtre, se servent de l’Obscur, une magie issue d’un monde démoniaque, pour étendre leur influence et diriger leurs affaires en ville.
Alors que surviennent des tensions avec un gang de la côte Ouest, Ambrose Donosius, 356 ans, patriarche des cinq familles new-yorkaises et chef de l’Ordo Magicae, est assassiné lors d’un attentat surnaturel en plein Manhattan.
Cinq jeunes gens, derniers descendants d’Ambrose et sans perspectives d’avenir face à des parents immortels, voient dans l’événement l’occasion de planifier un casse.
Ils ont moins d’une semaine pour préparer le cambriolage magique du siècle, celui qui leur permettra de devenir rois à la place des rois et de régner sur l’Ordo.
LE POUVOIR EST DANS LE SANG.
~ Retour sur cette lecture ~
Les points positifs
On commence par ce que j’ai apprécié dans Ordo ! Je dois dire que le roman est assez original et propose quelque chose de différent de ce qu’on a l’habitude de lire dans la fantasy young adult.
Un univers dark et fascinant
Effectivement, l’univers (ou plutôt la magie, puisque le récit est ancré dans un New-York réaliste) construit par l’auteur est vraiment sombre. Quelque part entre les chasseurs d’ombres de Cassandra Clare et la famille Addams, Antony Combrexelle nous propose une magie froide et dangereuse, des démons effrayants et un cynisme absolu du côté de la plupart des personnages.
Les querelles familiales
Comme vous l’aurez compris à la lecture du résumé, Ordo c’est avant tout la chronique d’un décès dans une famille particulière, et la tentative de la dernière génération de la famille de se libérer de l’emprise des précédentes. Et quelle famille ! L’Ordo Magicae, on le comprend vite, c’est avant tout complots, trahisons et jeu de pouvoir.
Un récit surprenant
Si au début du roman l’intrigue reste assez linéaire, au fur et à mesure qu’on avance dans l’histoire elle apporte son lot de rebondissements. Certains plots twists sont juste énormes et quasi-impossibles à prévoir, principalement car contrairement à ce dont on a l’habitude pour le genre les héros ne s’en sortent pas indemnes ici.
Je retiens donc vraiment du côté positif la nouveauté rafraichissante de ce récit qui, bien que sombre, a quelque chose de très fascinant, ainsi que l’intrigue complexe et les conflits familiaux très bien exploités tout au long de l’histoire.
Les points négatifs
Malheureusement, quelques incohérences et facilités narratives m’ont un peu freinée dans ma lecture…
Sur ce point, j’aimerais d’ailleurs ajouter une précision. J’ai lu ce roman sur ma liseuse, ce qui ne me permettait pas de faire des allers-retours fréquents dans le roman. Fait assez embêtant car Ordo contient de nombreuses pages essentielles (arbre généalogique, minis lexiques) permettant de mieux comprendre le récit, mais je ne pouvais pas y re-jeter un œil quand j’en avais besoin… Si vous comptez lire ce roman, je vous conseille donc d’opter plutôt pour la version papier qui dans ce cas a ses avantages !
J’en profite d’ailleurs pour saluer le travail éditorial génial : des introductions de parties aux débuts de chapitres soigneusement décorés et avec ses polices originales, on sent le travail graphique sur Ordo et le résultat est vraiment super !
Un cadre complexe mais finalement peu approfondi
Un enfer peuplé de démons (l’infra), des magiciens immortels développant chacun un pouvoir particulier (l’Imago), des expériences glauques… Si le monde construit par Anthony Combrexelle est comme je l’ai souligné plus tôt sombre est fascinant, il manque aussi à mes yeux d’approfondissements. L’auteur ajoute sans cesse de nouveaux pouvoirs ou détails à son univers jusqu’à perdre le lecteur qui passe son temps à en revenir au lexique.
Même si le tout se mélange efficacement pour donner un dénouement final spectaculaire, l’histoire contient tout de même de nombreuses zones d’ombres… Des choses qu’on aurait aimé savoir comme le fonctionnement de ce que les jeunes sorciers appellent des routines, les backstory plus détaillées de certains (comment Tyler a vécu l’après accident ?) etc.
Une fin mitigée
Après un dénouement final spectaculaire, alors que les jeunes parviennent après de nombreux obstacles à la fin de leur plan et que les révélations toutes plus dingues les unes que les autres s’enchaînent, la fin est déjà là.
Et pour moi elle est vraiment mitigée. Bien que le roman ait été déclaré comme un one-shot, l’auteur prépare clairement ici le terrain pour une suite. En tout cas, la conclusion du récit n’en est définitivement pas une !
Ce n’est donc pas l’absence d’happy ending qui m’a gênée (après tout pourquoi pas, ça apporte de l’originalité et du réalisme !) mais plutôt encore une fois les zones d’ombres, les « pourquoi ? » qui restent après avoir fermé le roman.
En conclusion
Malgré cette chronique mitigée, j’ai apprécié cette lecture. Je vous laisse maintenant vous faire votre propre avis dessus !
Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?
Sinon, si vous cherchez une autre lecture dark je vous conseille Vampyria, idéal pour Halloween !
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