One last stop de Casey McQuiston
Par titre

One last stop de Casey McQuiston

Merci aux éditions Lumen pour l’envoi de ce roman.

Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour la chronique d’une romance originale, pleine d’humour et dotée d’une part de mystère : One last stop de Casey McQuiston.

J’avais déjà adoré My dear f***ing prince (Red, white et royal blue pour les fans de la VO) de la même auteure et quand les éditions Lumen ont annoncé la parution de celui-ci, j’étais bien évidemment enthousiasmée.

J’ai été ravie de retrouver l’humour de l’auteure et ses histoires qui mêlent légèreté et tracas, qui font vraiment du bien à lire. Je pense même avoir été davantage touchée par One last stop, peut-être parce que c’est une romance lesbienne avec un peronnage principal féminin bi et donc à laquelle je pouvais m’identifier davantage.

Quoi qu’il en soit, on part sans nul doute sur un coup de cœur malgré quelques défauts, qui n’ont cependant pas freiné ma lecture.

Le résumé

À vingt-trois ans, August s’installe à New York pour échapper à sa mère, avec qui elle entretient une relation compliquée. Cynique et intentionnellement solitaire, elle tombe malgré elle au beau milieu d’un véritable nid de fou : une colocation joyeuse et extravagante, où discussions et fêtes se succèdent. Mais, sceptique, elle ne se laisse pas vraiment toucher par la ville fascinante et insaisissable qu’elle découvre peu à peu.

Et si ce n’était pas déjà assez déroutant, voilà que par un matin de galère, sur le chemin de la fac, elle fait la rencontre d’une certaine Jane qui n’hésite pas à la sortir d’un mauvais pas. August en reste abasourdie : qui est cette fille belle à tomber qu’elle croise et recroise sans cesse sur sa ligne de métro new-yorkais ? En tout cas, la jeune inconnue au blouson de cuir, à la fois mystérieuse et solaire, n’est pas ce qu’elle prétend… Car, là, sur le mur du légendaire diner où August joue les serveuses pour se faire un peu d’argent, le visage de Jane illumine une photo prise… dans les années 1970 ! Comment expliquer ce prodige ?

~ Retour sur cette lecutre ~

Une première partie un peu longue

Je l’avoue, malgré mon coup de cœur j’ai eu du mal à rentrer dans le roman au tout début. Il faut dire que j’attendais avec une certaine impatience le début de la romance entre August et Jane et que… Et bien disons que l’auteure prend son temps pour poser le décor, construire leur relation.

C’est logique et ça rend la romance beaucoup plus réaliste (si tant est qu’elle puisse l’être vu la particularité de Jane mais vous m’avez comprise). Cependant, j’aurais préféré une jolie ellipse à certains endroits où le récit traine en longueur. Et puis soudain…

L’irruption du fantastique

One last stop passe d’une simple romance mignonne à une histoire avec une pointe de fantastique, alors qu’August et ses amis découvrent que Jane semble venue tout droit d’une autre époque. Je dois vous le dire : la pointe de fantastique me faisait très peur. C’est la troisième histoire de ce style que je lis depuis le début de cette année et au vu de mes avis sur Vous êtes sur le portable de Sam et Six mois par an, je craignais le fantastique dans One last stop.

Mais en fait il est passé comme une lettre à la poste car il est expliqué et même si ça relève de la science-fiction, j’ai beaucoup aimé. L’auteure a vraiment bien pensé le fonctionnement de l’histoire de Jane ainsi que l’enquête qu’August va faire pour reconstituer son passé et on y adhère totalement !

Une romance géniale

Ahhhh Jane et August je les adore ! Je vous jure, elles sont parfaites ! Comme pour Alex et Henri, Casey McQuiston a le con de créer des couples auxquels on s’attache et ça fonctionne. Autant prévenir, il y a quelques scènes de sexe (mais le roman est étiqueté 16 ans et plus donc rien de choquant) et pour le coup je trouve qu’elles servent le récit et qu’elles s’y intègrent bien. Bref, on valide à 100%.

La colloc’ de rêve

Niko et sa perception étrange, Myla l’artiste, Wes le rebelle : on s’attache à toute la petite bande de la collocation d’August et même aux autres personnages secondaires qu’on croise qui sont travaillés et bien vivants. Mais je dois dire que j’ai eu un coup de cœur tout particulier pour la dynamique qui se crée au sein de leur collocation et l’amour que l’on ressent, l’entraide et la bienveillance.

One last stop de Casey McQuiston, Fan art par Kidovna

Fan art par Kidovna

LGBT+

Shows de drag queens (qui ne font pas les choses à moitié), couples gay et lesbiens, personnage secondaire trans… Côté représentation LGBT+, on ne sait plus où donner de la tête et j’ai adoré ça ! On découvre aussi à travers Jane la communauté LGBT+ des années 70 et les combats qu’elle a dû mener, l’arrivée du sida…

Quelques points de détail

Comme je vous le disais dans l’introduction, même si One last stop est sans nul doute un coup de cœur, quelques détails tout bêtes m’ont gênée et je me dois de les rapporter pour être parfaitement honnête avec vous.

Le premier, c’est qu’August est régulièrement qualifiée d’universitaire. En faisant une brève recherche, j’ai découvert qu’il arrivait que ce terme soit employé pour les étudiants d’une université mais j’avais l’habitude (et le Larousse valide) qu’il soit utilisé pour désigner les enseignants, donc ça m’a un peu perturbée 😅 .

Le second, c’est les répétitions. Les qualificatifs « universitaire » pour August et surtout « ange butch » pour Jane sont tellement martelés que c’en est agaçant. Bien sûr, ça n’empêche pas les personnages et l’histoire d’être géniaux mais c’est vite lassant 😅.

En conclusion

Une très belle lecture coup de cœur qui ravira sans nul doute tous les fans de romance. Ne vous laissez surtout pas décourager par l’aspect surnaturel qui est très bien amené et expliqué, vous passeriez à côté d’un bon roman. Quant à moi, j’ai hâte de lire les futurs textes de Casey McQuiston !

Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?

Signature

Un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.