Six mois par an de Clara Duarte
Par titre

Six mois par an de Clara Duarte

Merci à Hachette romans pour l’envoi de ce roman.

Hello ! Cette semaine on se retrouve pour la chronique d’une romance fantastique (le genre) et originale : Six mois par an de Clara Duarte.

Après avoir lu le résumé, j’étais méga hypée par le fait qu’il s’agissait d’une romance lesbienne (on en a jamais assez) et par l’aura assez mystérieuse du roman. Je suis un peu moins fan de fantastique mais quand il est bien amené ça me plaît et c’était le cas ici.

Malheureusement, je n’ai pas apprécié ce roman autant que je l’aurais cru. Le concept est génial, la romance est adorable mais ce qui m’a freinée ce sont les personnages : je n’arrivais pas du tout à m’attacher à Hana, la narratrice et personnage principal.

On est donc sur une petite déception de mon côté à cause de ça, mais c’est tout à fait subjectif et le roman est très bien construit donc je vous invite évidemment à vous faire votre propre avis !

Le résumé

L’histoire d’Hana et Ro, c’est… une bagarre, un supermarché, beaucoup de spaghettis, une salle de bain écœurante, un piano électronique et beaucoup trop de plantes.

C’est bordélique, maladroit, mais c’est aussi beau. Surtout, c’est évident. Ça l’est tellement qu’Hana pense que ça pourrait durer éternellement.

Et puis, le 31 août, Hana s’endort paisiblement au côté de Ro. Mais à son réveil, Ro n’est plus là.

Disparue, sans laisser de traces. Envolée, sans que personne ne se souvienne d’elle, sauf Hana. Comme si, au final, Ro n’avait tout simplement jamais existé.

Qui est vraiment Ro, cette jeune fille mystérieuse et pourtant pleine de vie ?

~ Retour sur cette lecture ~

L’aspect fantastique

« C’est l’histoire d’une fille qui existe six mois par an »

Clara Duarte, Six mois par an

Encore plus que l’histoire de Hana, c’est l’histoire de Ro qui est racontée dans Six mois par an. La mystérieuse, belle et attirante Ro qui ne vit que de début mars à fin août.

Je ne veux pas trop vous en dire sur l’aspect fantastique du roman pour ne pas vous en gâcher la lecture mais sachez qu’il est plus complexe que ça, que l’auteure ne s’est pas contentée d’avoir cette idée pour pimenter un peu sa romance mais qu’il y a une vraie construction derrière qu’on va découvrir au fil des pages.

C’est peut-être ce que j’ai préféré dans Six mois par an, et ce alors que c’était ce que je redoutais le plus en commençant le récit. Et pourtant, il faut le dire : Clara Duarte a parfaitement pensé son intrigue et arrive à nous surprendre avec brio !

La romance

J’adore les romances F/F. Partant de ce constat, j’ai évidemment aimé celle de Ro et Hana mais je dois dire qu’elle m’a été un peu gâchée par le fait que je n’ai pas réussi à apprécier les personnages (mais ça, j’y reviendrai plus tard).

En tout cas l’histoire d’amour de Ro et Hana est on ne peut plus mignonne : elle commence par un vrai coup de cœur et les efforts d’Hana pour attirer l’attention de Ro qui sont adorable. Après ça tout semble presque naturel, tout doux. Même si bien sûr la passion est aussi présente !

Les personnages

Au tout début ça partait bien. Hana raconte comment elle est devenue amie avec Mia (une histoire touchante). On se dit qu’on va apprécier Hana et son fort caractère, Mia qui est pétillante. Et puis… Il y a la façon nonchalante qu’a Hana de tout faire, comme si au fond elle s’en fichait. Un petit truc qui faisait que j’avais du mal à accrocher avec sa personnalité.

Son manque d’empathie vis-à-vis de sa famille, ses amis étranges (je pense à Alex, qui est juste insupportable), le fait qu’elle fasse les beaux-arts sans être vraiment passionnée, qu’elle fume… Bref, tout un ensemble d’aspect ont fait que je n’arrivais pas à l’apprécier.

Heureusement, son comportement tout au long du roman s’améliore grâce à sa relation avec Ro et elle se révèle courageuse et investie, même si c’est arrivé un peu tard à mon goût.

Quant à Ro, je l’ai beaucoup plus appréciée. Bien évidemment, il y a cette aura mystérieuse qui la rend attirante mais ça ne se limite pas à ça. Il y a toute son histoire qui est émouvante, sa relation avec un autre personnage en particulier que vous découvrirez dans le récit et sa façon d’être en général. Elle relève le niveau général et on tome nous aussi sous son charme, même si on ne comprend pas toujours toutes ses bizarreries (genre voler des pistaches ?).

Un rythme étonnant

Chaque chapitre de Six mois par an correspond à un mois (même s’il y a quelques exceptions). Si au début j’ai été déstabilisée par cette chronologie hyper rapide qui implique souvent de grosses ellipses, je l’ai beaucoup plus appréciée sur la fin alors que le suspens s’installait.

Néanmoins, j’ai toujours l’impression d’avoir lu l’histoire d’Hana et Ro en accéléré. J’aurais aimé plus de détails les étés, plus que des petits bouts qu’Hana nous raconte sans trop s’appesantir dessus. Plus de descriptions, plus d’émotions.

En conclusion

Six mois par an fut une bonne lecture mais je n’ai pas réussi à accrocher à l’ensemble : entre la chronologie particulière et rapide, la plume de l’auteure et le personnage principal que j’avais du mal à apprécier, elle me laisse un peu sur ma faim. Je pense néanmoins que plus d’un amateur de romance fantastique y trouvera son compte et vous invite à vous faire votre propre opinion sur le roman !

Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?

Signature

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.