Combien de pas jusqu'à la lune de Carole Trébor
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Combien de pas jusqu’à la lune de Carole Trébor

Merci à Hachette Romans pour l’envoi de ce roman.

Hello ! Aujourd’hui je vous propose la chronique d’une biographie passionnante : Combien de pas jusqu’à la lune de Carole Trébor qui retrace l’histoire de la mathématicienne Katherine Johnson.

J’avais découvert un pan de son histoire en 2016 à travers le film Les figures de l’ombre qui est rapidement devenu un de mes films favoris et lorsque j’ai eu l’occasion d’en savoir plus sur la vie de Katherine Johnson avant son entrée à la NASA à travers ce roman, j’ai sauté sur l’occasion.

La plume de Carole Trébor est fluide et raconte l’histoire de façon simple et rythmée, tout en faisant passer sans mal les émotions. J’ai adoré cette lecture pleine de belles leçons qui donne envie de réaliser ses rêves.

Le résumé 

Dans les années 1920, en Virginie occidentale, Joshua et Joylette habitent une modeste ferme avec leurs quatre enfants, à qui ils transmettent leur curiosité du monde et une dignité teintée de modestie. « Vous êtes aussi bons que n’importe qui dans cette ville, mais vous n’êtes pas meilleurs. », ne cesse de répéter le père. Katherine, la benjamine, passe ses journées à compter. Elle calcule le nombre de pas pour aller à l’école, mesure la hauteur des arbres, se questionne sur la distance qui sépare la Terre de la Lune… Grâce à ses capacités exceptionnelles, elle entre au lycée à 10 ans, puis obtient ses diplômes universitaires à 18. Elle commence ensuite une carrière de professeure, mais c’est un autre avenir qui l’attire… Dans une Amérique où les droits des Noirs et des femmes restent encore à conquérir, elle trace consciencieusement sa route dans l’ingénierie aérospatiale à la NACA puis à la NASA. Et au fil des ans, malgré les réticences d’un milieu masculin marqué par la ségrégation et une forme de misogynie, elle prouve sa légitimité par l’exactitude de ses équations et l’ingéniosité de ses raisonnements. Et c’est à elle qu’en 1962, l’astronaute John Glenn demande de vérifier la justesse des calculs de sa trajectoire avant de partir en orbite autour de la Terre. Sept ans plus tard, on lui confie le calcul de la trajectoire d’Apollo 11. Objectif visé : la Lune. Dans l’ombre des hommes, Katherine fait, à sa manière, également décoller les droits des femmes et des Noirs.

~ Retour sur cette lecture ~

Une biographie dynamique

J’aime beaucoup lire des biographies, j’en lis d’ailleurs environ une par trimestre car je trouve que ce sont des textes hyper inspirants. Cela dit, il faut aussi l’avouer, certaines biographies et autobiographies peuvent être parfois ennuyeuses par moment car l’auteur choisit de s’attarder sur des périodes ou des évènements pas franchement passionnants pour le lecteur.

Ce n’est justement pas le cas de Combien de pas jusqu’à la lune où Carole Trébor n’hésite pas à faire de grandes ellipses pour se centrer sur les événements marquants de la vie de Katherine Johnson, ceux qui l’ont véritablement façonnée et ont eu une incidence sur son parcours.

J’ai beaucoup aimé le rythme que l’auteure donne au récit et la façon dont avec finalement peu de page, elle parvient à retracer l’intégralité de la vie de Katherine Johnson. Si on est parfois un chouia frustrés par certaines ellipses (j’aurais notamment aimé voir l’annonce de sa grossesse ou certains de ses cours particuliers au lycée), j’ai apprécié le fait que l’auteure aille droit au but.

Une histoire inspirante

Si Les figures de l’ombre illustre déjà certaines des difficultés auxquelles a pu être confrontée Katherine Johnson en tant que femme noire au sein de la NASA des années 50. Mais Combien de pas jusqu’à la lune va plus loin, montrant combien son parcours a été complexe.

En effet, bien qu’assez brillante pour décrocher l’équivalent de son BAC a 14 ans, elle ne peut au moment où elle termine ses études n’exercer que des postes d’enseignement, souvent dans des écoles ou universités ségréguées.

La force de se battre contre les injustices et la façon dont elle réalise finalement son rêve de devenir mathématicienne sont juste impressionnantes.

Une phrase que je retiens de ma lecture, c’est celle prononcée par le père de Katherine qui va devenir l’un de ses mantras : « Tu n’es pas meilleure que les autres, mais les autres ne sont pas meilleurs que toi », une doctrine très juste qui a d’ailleurs encouragé Katherine à rester humble alors que son travail était enfin reconnu au début des années 2000 et que je trouve très belles.

En conclusion

Je ne peux que recommander ce roman à tous ceux qui ont vu et aimé Les figures de l’ombre, et inversement d’ailleurs car je trouve que les deux sont hyper complémentaires. Combien de pas jusqu’à la lune est une biographie inspirante et rythmée qui saura répondre à la curiosité des lecteurs.

Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?

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