Lore d’Alexandra Bracken
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Lore d’Alexandra Bracken

Merci aux éditions De Saxus pour l’envoi de ce roman.

Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour la chronique d’un roman qui m’a été présenté comme le croisement de Percy Jackson et Hunger games : Lore d’Alexandra Bracken.

Je ne vais pas faire durer le suspense plus longtemps : j’ai adoré cette lecture. La comparaison à Percy Jackson et Hunger Games est méritée, bien qu’on soit très loin du ton plein d’humour du premier et dans une version encore plus sombre et sanglante du second.

Cette belle brique (612 pages tout de même !) est un concentré de rebondissements, actions et courses-poursuites sous forme de one-shot (car oui, ce n’est pas le début d’une saga mais bien un tome unique à priori).

Il saura plaire à la fois aux fans de mythologie pour le traitement de celle-ci et aux fans de romans d’action, voire thrillers, pour l’ambiance et la tension qui caractérisent le récit.

Le résumé

De nos jours à New York, un jeu meurtrier est sur le point de commencer : l’Agôn. Tous les sept ans, pendant une semaine seulement, neuf dieux grecs sont forcés de parcourir la Terre en tant que mortels pour avoir osé défier le grand Zeus. Ils sont chassés par les descendants de lignées prestigieuses, tous désireux de tuer un dieu et de s’emparer de son pouvoir ainsi que de son immortalité.

Après que sa famille a été brutalement assassinée par une lignée concurrente, Lore a fui ce monde brutal, tournant le dos aux promesses de gloire éternelle de la chasse. Pendant des années, elle a repoussé toute idée de vengeance envers l’homme, maintenant un dieu, responsable de la mort de ses proches.

À l’aube de la nouvelle chasse, deux participants recherchent la jeune femme : Castor, un ami d’enfance que Lore croyait mort et Athéna, l’une des dernières divinités d’origine, qui est grièvement blessée. La déesse lui propose une alliance contre leur ennemi commun et un moyen de quitter l’Agôn pour toujours. La décision de Lore de lier son destin à celui d’Athéna aura un coût mortel et ne sera peut-être pas suffisante pour stopper l’essor d’un nouveau dieu dont le pouvoir pourrait détruire l’humanité.

~ Retour sur cette lecture ~

Une appropriation de la mythologie

Comme vous l’aurez compris, Lore est basé sur une réinterprétation moderne de la mythologie grecque. Un choix ambitieux, d’autant plus qu’il ne faudrait pas tomber dans le piège de la réécriture de ce qui existe déjà. Mais un choix qui porte ses fruits par une vision assez sombre et violente mais toute aussi juste des dieux et des descendants des héros grecs.

Il me semble cependant essentiel de préciser un point : contrairement à beaucoup d’autres romans traitant du même sujet, Lore ne vous donnera pas un cours de mythologie grecque. Charge à vous de savoir qui sont les dieux majeurs et leurs liens, de connaître les grandes lignes des histoires des héros comme Persée ou Bellérophon…

Donc sans vous demander de tout connaître jusqu’au bout des doigts, je pense qu’une certaine connaissance minimum de la mythologie est nécessaire pour pouvoir comprendre et apprécier Lore.

Le choix du cadre spatio-temporel

Un huis clos spatio-temporel est toujours une bonne idée, surtout dans ce genre de cadre, et j’avoue que j’ai particulièrement apprécié le choix de celui-ci. L’Agôn durant une semaine, c’est aussi sur cette même semaine que se déroule le récit puisqu’il commence avec l’arrivée des divinités sous leurs formes mortelles et se termine… Eh bien, à la fin de l’Agôn et je vous laisse découvrir comment !

Quant au cadre spatial, il est à la fois excitant et bien maîtrisé puisque Lore nous entraîne dans les rues de New-York et plus spécifiquement de Mahattan. A travers les missions, les fuites et les planques des différents clans, on explore le cœur de la célèbre ville aux côtés des héros et on en redemande !

A travers le personnage de Lore et son point de vue, le livre prend d’ailleurs des allures de déclaration d’amour à la ville que l’héroïne adore et a bien l’intention de protéger.

Héros ou antagoniste ?

Lore, comme la plupart des personnages du roman, n’est pas vraiment l’héroïne badass qu’on pourrait imaginer. Ce que je veux dire, c’est qu’elle est badass mais qu’au niveau du sens moral, elle n’est pas toujours au top. J’ai adoré que (presque) tous les personnages soient comme ça, en nuances de gris (qui se dégradent franchement vers le noir cela-dit).

Encore un point qui contribue à rendre le récit sombre et tendu pour en faire le page-turner qu’il est.

Entre secrets et trahisons

L’Agôn, c’est finalement très proches des Hunger Games sur un point : tout un tas de gens essaient de s’entretuer pour faire partie des survivants et en récolter la gloire. Alors forcément, avec un cadre pareil on ne s’étonnera pas que des alliances se brisent et que des secrets bien sombres et complexes soient révélés au fur et à mesure du récit, formant un entrelacs complexe de plans et de manipulations que le lecteur et Lore finissent par démêler.

En conclusion

Un roman sombre et entraînant qui parvient à s’approprier d’une manière originale la mythologie grecque et à la transposer dans le monde moderne, le tout dans un cadre de tension propre aux romans à suspens. Lore saura faire frissonner ses lecteurs et les tenir en haleine jusqu’au tout dernier paragraphe !

Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?

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