La chronique des Bridgerton tome 3 : Benedict
Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour un avis sur le tome 3 de la saga La chronique des Bridgerton de Julia Quinn : Benedict.
J’ai beaucoup aimé ce troisième tome, qui était dans la droite ligne des deux premiers. C’est toujours un plaisir de retrouver la famille Bridgerton, la romance est jolie et plutôt addictive. La trame narrative varie un peu et s’inspire en grande partie du conte de Cendrillon, dans une version des plus chevaleresques.
Pour retrouver mes chroniques des tomes précédents :
Vous pouvez aussi lire mon article sur la série inspirée de cette saga !
Le résumé
Comme le rapporte la mystérieuse lady Whistledown dans sa chronique mondaine, on a vu, lors du bal masqué organisé par les Bridgerton, Benedict, le cadet de la famille, en compagnie d’une ravissante inconnue. Mais à minuit, la belle s’est enfuie. Depuis, il a beau la chercher dans tout Londres, elle semble s’être évaporée.
Qui pourrait se douter que, sous le masque de soie noire, se cachait Sophie Beckett, fille illégitime du comte de Penwood, haïe par sa marâtre qui la cantonne à l’office ? Quand Benedict croisera de nouveau Sophie, saura-t-il la reconnaître sous ses habits de domestique ?
~ Retour sur cette lecture ~
Le personnage de Benedict
J’ai été vraiment surprise au début du roman, car le personnage de Benedict dans la saga littéraire est très différent de celui de la série Netflix. On retrouve évidemment son talent pour l’art, ainsi que son attachement particulier à Eloïse mais son rapport aux femmes n’est pas le même.
Là où dans la série il enchaîne les conquêtes, à l’image de son aîné, dans le roman il est beaucoup plus réservé et est à la recherche de l’unique coup de foudre. Un peu comme le Colin de la série finalement…
Je dois dire que j’ai beaucoup apprécié ce côté plus romantique de Benedict, très loin de son frère aîné.
Une réécriture de Cendrillon
Spohie Beckett par Gabyh-h
Cet aspect de l’histoire m’a moins séduite, bien qu’il s’agisse d’un choix scénaristique intéressant. En effet, l’histoire de Benedict est une réécriture du conte de Cendrillon, avec Sophie dans le rôle de la jeune fille en détresse et notre cher Bridgerton en prince charmant.
Tous les éléments clés du conte de Perrault sont là : la marâtre (et je peux vous assurer qu’elle est effectivement affreuse !), les belles-sœurs, la nuit au bal… Mais cela ne constitue que le début du roman, qui s’émancipe ensuite de la trame classique pour proposer une suite avec davantage de péripéties.
J’ai bien aimé l’idée du gant, laissé par Sophie à Benedict, à la place de la traditionnelle chaussure. Le fait qu’il le mette sur la piste grâce au monogramme des Penwood apporte de l’originalité.
Violet Bridgerton
La mère de la fraterie Bridgerton est décidement un sacré personnage. J’ai été une nouvelle fois bluffée par son empathie, sa bonté et son amour pour ses enfants. Elle joue un rôle encore plus important pour Benedict qu’elle ne l’a fait pour Anthony et Daphné (et si vous avez lu les deux premiers tomes vous savez qu’elle était bien présente !) et j’ai trouvé ça génial !
De façon générale, c’est toujours un plaisir de découvrir dans la lecture quelques moments en famille chez les Bridgerton. On constate qu’Eloïse, Franseca et Hyacin ont bien grandi et que Colin est toujours aussi plein d’esprit (bien qu’il commette dans ce tome une certaine gaffe qui risque de le poursuivre dans le tome 4, qui raconte d’ailleurs sa propre histoire).
Lady Whistledown
Je connaissais déjà la véritable identité de la fameuse chroniqueuse puisque j’avais vu la série avant de lire les romans, et que son identité est révélée lors de la saison 1 (contre le 4ème tome pour les romans).
Mais contrairement aux tomes précédents, Julia Quinn commence à laisser des indices sur le personnage qui se cache derrière cette plume scandaleuse. Ils restent assez légers, mais quand on sait déjà de qui il s’agit il est impossible de les manquer. Je trouve ça génial qu’elle mette les lecteurs sur la piste petit à petit, ce secret étant au centre de la saga j’aurais été déçue que l’idendité de la chroniqueuse sorte de nulle part et n’aie aucune cohérence avec ce qui s’est passé dans l’histoire (oui, je pense bien à Gossip Girl XD ).
En conclusion
Un troisième tome toujours aussi entraînant, qui vous laissera une nouvelle fois sous le charme de la famille Bridgerton. On ne se lasse pas de la plume légère et pleine d’humour de Julia Quinn qui parvient à nous envouter à travers cette jolie histoire. Une saga que je recommande définitivement aux fans de romance historique ! Sur ce, je m’en vais lire l’histoire de Colin…
Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?
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