Défier la nuit de Brigid Kemmerer
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Défier la nuit de Brigid Kemmerer

Merci aux éditions Rageot pour l’envoi de ce roman.

Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour le premier tome d’une nouvelle trilogie de romantasy : Défier la nuit de Brigid Kemmerer.

Si j’avais beaucoup aimé Brigid Kemmerer en romance contemporaine avec PS : je ne t’ai jamais dit, je n’ai pas été tant marquée par Un sort si noir et éternel (malgré une chronique positive, le roman ne m’a pas marquée à long terme).

Donc j’ai hésité à demander Défier la nuit, mais le magnifique jaspage a eu raison de ma volonté (je suis faible). Finalement j’ai apprécié ma lecture et passé un excellent moment, même si je suis un peu déçue de ne pas avoir été surprise par l’histoire même aux moments où je sentais que j’étais censée l’être. Défier la nuit reste néanmoins une bonne romantasy, avec une part politique sympathique et des personnages qu’on apprécie !

Note : le dernier paragraphe de cet article contient des spoilers sur le roman dont il est question. Pas d’inquiétude, il sera indiqué en rouge et vous pouvez lire le reste sans souci !

Le résumé

Dans le Secteur Sauvage de Kandala, une apprentie apothicaire, Tessa, voit des gens souffrir depuis trop longtemps. Une fièvre mystérieuse ravage la population qui n’a pas les moyens de se procurer le remède. Alors, chaque nuit, Tessa défie l’autorité royale et vole des pétales de fleur-de-lune afin de réaliser de l’élixir, remède contre la fièvre, pour ceux qui en ont le plus besoin.

Au palais de Kandala, le Prince Corrick incarne la Justice du roi, préparant des punitions vicieuses et instillant la peur dans les cœurs des agitateurs et des criminels. Corrick sait qu’il doit paraître convainquant dans ce rôle. Avec la pénurie d’élixir et la menace d’une rébellion qui plane, la mainmise du roi sur le pouvoir est pour le moins ténue, et Corrick sait que son frère est le meilleur espoir de survie du royaume.

Mais quand un drame rassemble Corrick et Tessa, le prince et la rebelle qui auraient toujours dû se détester devront faire face à un choix impossible – et à une étincelle inattendue. Suivront-ils l’instinct qui les pousse à se détruire l’un l’autre ? Ou sauveront-ils le royaume ensemble… quitte à laisser cette étincelle devenir un brasier ?

~ Retour sur cette lecture ~

Pas le couteau le plus aiguisé du tiroir

Comprenez-moi bien : j’ai beaucoup aimé Tessa. Elle est bienveillante, se dédie à aider les autres et elle est courageuse, voir badass par moments. Par contre… Avouons-le, ce n’est pas le couteau le plus aiguisé du tiroir. Elle va parfois au-devant du danger pour rien, ne comprend pas tout de suite des choses qui auraient dû lui sembler évidentes (les faux remèdes, qui sont les Bienfaiteurs…).

L’aspect politique

Le peuple souffre, certains Consuls ont tout le pouvoir car cultivant le remède pendant que d’autres multiplient les requête pour tenter de donner une chance à ceux qui dépendent d’eux de survivre… Le tableau est sombre.

J’aime le fait que Défier la nuit apporte des nuances. Du point de vue du peuple, de ceux qui ne peuvent pas se procurer le remède comme Tessa, la solution est simple : en donner à tous, arrêter de contrôler la production, retirer leur pouvoir aux consuls. Mais à travers Corrick, on comprend rapidement que ce n’est pas possible. Même ainsi, il n’y a pas assez de remède pour tout le peuple…

On réalise les dilemmes de Corrick et du roi, les compromis qu’ils font sans cesse pour le bien de la majorité. Je n’irai pas jusqu’à dire que le roman est non manichéen, car le méchant est vraiment odieux, mais il y a de la nuance du côté des rebelles apportée par Corrick et Tessa.

Les plot twists du roman

Je pense que l’élément qui m’a le plus frustrée, et qui empêche Défier la nuit d’être un coup de cœur, c’est que j’ai deviné bien à l’avance les plot twists majeurs de ce premier tome, ce qui est toujours satisfaisant (d’avoir vu juste) mais un peu dommage de ne pas avoir une seule grosse surprise dans le roman…

Le fait que Wes et le prince Corrick étaient une seule et même personne, je m’en doutais pour leurs yeux et d’autres détails (en fait j’aurais parié que Wes était haut placé au château, mais j’avoue avoir hésité entre Corrick et Quint). La prétendue exécution de Wes m’a fait douter mais les poignards dans les yeux, qui le rendaient inidentifiable, faisaient que l’hypothèse était toujours valide.

Quant au fait que de détestable consul Allisander Sallister soit après tout le commanditaire des bandits, c’était tellement évident ! Il avait le mobile (vouloir obtenir toujours plus du roi), l’absence de problèmes (les autres consuls auraient perdu, avec les habitants de leur terre ayant besoin de remède) et ce n’était certainement ni le roi, ni Corrick, ni Quint. Beaucoup trop évident, c’est à se demander pourquoi Corrick et Tessa tombent des nues quand ils l’apprennent.

En conclusion

Un premier tome qui se lit tout seul et que j’ai apprécié, malgré quelques défauts. Et un must-read pour les amateurices de romantasy ! Je suis maintenant curieuse de voir ce que l’autrice nous réserve pour la suite de la trilogie…

Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?

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