Daevabad tome 1 : La cité de laiton
Merci aux éditions De Saxus pour l’envoi de ce roman.
Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour la chronique d’un roman de fantasy orientale addictif : le premier tome de la trilogie Daevabad, La cité de laiton de S. A. Chakraborty.
Honnêtement, il y a plusieurs petits détails qui m’ont gênée, surtout au début de ma lecture. Et puis arrivée à un certain point, je ne sais pas où ni comment, j’ai été entièrement happée par le roman pour être recrachée quelques centaines de pages plus tard, choquée par une fin aussi inattendue que géniale. C’est donc un fabuleux coup de cœur totalement irrationnel que je ne peux que vous recommander !
Le résumé
Dans les rues du Caire du XVIIIe siècle, Nahri est une jeune escroc aux talents inégalés : lecture de la main, exorcismes et un mystérieux don de guérison ; elle a fait des nobles ottomans sa cible principale dans le but de survivre. Un jour, pendant l’un de ses « coups », elle invoque accidentellement Dara, un mystérieux guerrier djinn, et elle va comprendre trop tard que même les stratagèmes les plus intelligents peuvent avoir des conséquences mortelles.
Forcés de fuir Le Caire, Dara et Nahri voyagent ensemble à travers des sables chauds et balayés par le vent, grouillants de créatures de feu et de rivières où dorment les mythiques Marids. Des ruines de métropoles humaines autrefois magnifiques aux montagnes où les oiseaux de proie ne sont pas ce qu’ils semblent, leur périple a pour destination Daevabad, la légendaire Cité de Laiton.
~ Retour sur cette lecture ~
La traduction
Il est de notoriété publique que la maison d’édition (De Saxus) a eu des problèmes de traduction dans ses derniers romans, qui ont été suivi d’un remaniement du personnel et qui on peut le supposer, n’ont été que passagers.
Il se trouve que la traduction de La cité de laiton est malheureusement concernée : il y a quelques ratés dans le texte (du genre embêtants) et des maladresses qui font qu’on se retrouve à relire plusieurs fois le même paragraphe pour comprendre.
Je vous rassure, ça ne gâche pas non plus le roman (qui est incroyable) et je suis persuadée que ce ne sera pas le cas dans la traduction de la suite mais je trouvais important de le mentionner.
Un univers très dense
La trilogie Daevabad s’inscrit dans un univers de fantasy orientale, principalement inspirée des pays arabes. On y retrouve donc un folklore dont on n’a pas beaucoup l’habitude (si comme moi vous êtes plus habitués aux vampires, loups garous et à la mythologie grecque qui dominent généralement la littérature de fantasy). Et c’est génial ! J’ai aimé plonger dans un univers différents, devoir m’approprier les codes et lire quelque chose de nouveau.
L’auteure nous guide très bien dans le monde qu’elle a construit et prend bien soin d’expliciter tous les termes sur lesquels le lecteur pourrait bloquer. Et à cet univers s’ajoute une myriade de personnages, plus ou moins présents et détaillés.
Fan art de Dara et Nahri par Slaymate
Malheureusement, ces personnages sont le deuxième point qui m’a embêtée au début du livre. Il y en a beaucoup (surtout qu’on alterne deux points de vue, ceux de Nahri et Ali dont l’un vit à Daevabad et l’autre au Caire et qui rencontre donc des gens différents). Je me suis donc retrouvée complètement perdue, à me dire « Mais c’est qui déjà lui ? » lorsqu’untel ou untel était évoqué.
Il se trouve que c’est quelque chose qui se règle, à peu près au tiers du roman (en partie parce qu’une certaine auteure semble prendre plaisir à tuer tous ses personnages XD ) et on finit par s’y retrouver mais c’est vraiment déstabilisant au début !
Des plots twists et une fin incroyables
Si vous lisez souvent le blog ou mes chroniques sur Bookstagram, alors vous connaissez mon amour des plots twists et mon amour encore plus grand des cliffangers de fin. Et sur ce point, La cité de laiton est une pure merveille !
Durant tout le livre j’ai été surprise par certains évènements ou certaines révélations, qui donnent d’ailleurs un rythme très prenant au récit. Mais la palme du meilleur retournement de situation revient sans aucun doute à la fin ! Je n’avais pas été aussi surprise depuis mes lectures de King of Scars et Shades of Shadows, c’est vous dire… Bref, une pure merveille qui me fait d’ores et déjà compter les jours jusqu’à la sortie du tome 2 !
En conclusion
Un excellent roman de fantasy qui promet une trilogie fabuleuse et que je ne peux que vous recommander les yeux fermés. Malgré quelques petits ratés qu’on pardonne bien vite, La cité de laiton est un premier tome addictif et original qui saura séduire les amateurs du genre !
Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?