5 raisons de lire Babel corp tome 1 : Genesis 11
Merci à Page Turners pour l’envoi de ce roman.
Hello ! Aujourd’hui je voulais vous parler du premier tome de Babel Corp de Scott Reintgen : Genesis 11.
J’avais été intriguée par le résumé prometteur de cette nouvelle saga de science-fiction qui n’était pas sans me rappeler certains de mes favoris du genre, je me suis donc laissée tentée. Et je ne le regrette absolument pas ! Malgré un manque d’approfondissement de temps à autres qui rend le roman un peu bancal par moment, il s’agit d’un récit entraînant et plein de suspens !
Le résumé
Emmett embarque sur Genesis 11, un vaisseau de la compagnie Babel Corp, avec d’autres ados défavorisés. Leur mission : récolter sur la planète Eden une substance fossile ultrapuissante, la noxolyte. Or, seuls les meilleurs seront autorisés à débarquer. A bord, les épreuves cruelles et biaisées succèdent aux entrainements violents, et Emmett se méfie de plus en plus de Babel Corp. Jusqu’où la compagnie est-elle capable d’aller ? Mais Genesis 11, lancé dans l’immensité intergalactique, garde jalousement ses secrets.
~ 5 raisons de lire Babel corp tome 1 : Genesis 11 ~
1 – C’est de la SF Young Adult comme on l’aime
Genesis 11 ne sera pas sans vous rappeler de nombreux romans de science-fiction Young Adult et si vous avez aimé ceux que je m’apprête à citer, alors vous devriez accrocher au tome 1 de Babel Corp.
Comme dans Phobos, on retrouve le huis clos sur un vaisseau spatial, des personnages issus de classes sociales défavorisées et des dirigeants secrets qui complotent dans l’ombre, même si la romance est clairement moins présente.
A l’instar d’Illuminae, le temps joue contre les héros du roman qui doivent apprendre à maîtriser la noxolyte dans une durée limitée. On retrouve aussi le suspense et l’addictivité, même si le format de Babel Corp est bien moins original.
Enfin, la compétition qui oppose les jeunes embarqués à bord de Genesis 11 n’est pas sans rappeler Divergente (ok, celui-là ce n’est pas de la SF mais la ressemblance est frappante) lorsque les jeunes Audacieux doivent se battre pour une place dans leur faction lors du premier tome.
2 – Le héros est intéressant
Le personnage principal, Emmett, apporte beaucoup au récit. Il y a d’abord le fait qu’on ait un personnage principal masculin qui ne rentre pas dans le cliché du BG en colère et bagarreur (coucou Darrow), de l’Elu (Harry et compagnie) ou du prince, les trois statuts qu’on a tendance à leur prêter dans le Young Adult.
Et ensuite, Emmett est agréablement intelligent. Il ne se laisse pas laver complètement le cerveau par Babel Corp, et s’il sait s’opposer à la brutalité de la compagnie, il sait aussi choisir ses combats. Et il comprend vite qu’il y a quelque chose de louche dans cette mission (ce qui évite la distance avec le lecteur qui souvent le comprend avant le personnage principal) mais ne va pas demander des comptes à coup de poing.
Il y a encore beaucoup à dire sur la psychologie du personnage, son comportement et son évolution mais je vous laisse découvrir le reste en lisant le roman !
3 – On suit l’évolution des mentalités
Parce que chez Babel Corp ils sont quand même doués en lavage de cerveau, on voit les jeunes évoluer au cours du récit. Alors que certains se rebellent contre le schéma que tente d’établir la compagnie, d’autres jouent le jeu sans poser de question jusqu’à devenir les marionnettes de Defoe et de ses associés.
Ce qui est intéressant, c’est qu’Emmett prend de temps à autre conscience de cette évolution et y réfléchis, ce qui permet au lecteur de le faire avec lui. Scott Reintgen prend le temps d’analyser les procédés de manipulations mis en place dans le cadre de la mission Genesis 11 qui, si on est dans de la fiction, semblent de leur côté réalistes.
4 – Il n’y a pas de temps morts et une tonne de rebondissements
Je vous rassure tout de suite, je n’ai pas trouvé que ça soit too much pour autant. Le rythme du récit est maîtrisé et on enchaîne les périodes d’actions et de révélations avec d’autres plus calmes de réflexion sur l’évolution des personnages ou ce que peut bien cacher Babel Corp.
Il y a aux deux tiers du récit un super plot twist qui est malheureusement spoilé dans pas mal de résumés qu’on peut trouver sur internet (sur Amazon notamment), ce que je trouve dommage. (N’ayant lu les résumés en question que après, j’ai eu la surprise à la lecture et j’ai adoré !).
5 – On sent le complot et la suite tordue
En soi, on constate déjà combien les dirigeants de Babel Corp sont tordus dans ce premier tome. Jusqu’à la toute fin (mais vraiment la dernière page quoi), ils poussent les jeunes à la compétition et la violence et les testent de toutes les façons possibles.
Mais on comprend aussi que Scott Reintgen ne nous a pas encore livré tous les secrets de la compagnie, et qu’il a encore pas mal de surprises dans sa manche. Donc pour les amateurs de complots et de méchants bien tordus et cupides, je pense que dans cette série vous allez être servis !
Conclusion
Je recommande fortement Babel Corp aux amateurs de science-fiction et si ce n’est pas mon préféré du genre, il reste néanmoins un excellent livre qui saura trouver son public. Entre réflexions sur l’humanité, suspense et compétition acharnée, c’est un roman à découvrir !
J’ai aussi chroniqué le tome 2 !
Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?
Si vous avez aimé cet article, vous pouvez l’enregistrer sur Pinterest :
Un commentaire
Ping :