Quatre filles et un jean d’Ann Brashares
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Quatre filles et un jean d’Ann Brashares

Hello ! Aujourd’hui je vous propose la chronique d’un roman young adult que j’avais tout simplement adoré à la première lecture, et que j’ai pris beaucoup de plaisir à redécouvrir récemment : Quatre filles et un jean d’Ann Brashares.

J’avais lu ce livre quelque part au collège et je me souviens l’avoir adoré (en fait j’avais même enchaîné la lecture des quatre tomes de la saga !). Récemment, je l’ai trouvé en librairie d’occasion et je me suis donc mis en tête de le relire, curieuse de savoir si il restait aussi bien que dans mes souvenirs.

Verdict ? Il l’est ! Bon, ok, il est peut-être un petit peu moins émouvant et surprenant mais il reste une très bonne lecture et je suis toujours aussi fan des thèmes que Ann Brashares aborde dedans, ainsi que de la façon dont elle les aborde.

ATTENTION : cet article contient des spoilers sur le roman dont il est question ! Je vous conseille donc de lire le roman avant.

Le résumé

Leurs mères avaient fait connaissance à un cours d’aérobic pour futures mamans. Les quatre filles grandirent ensemble et devinrent inséparables. Après avoir partagé pendant des années chaque joie, chaque succès, chaque idée folle et chaque angoisse secrète, elles se sentent plus proches que jamais. Mais, cet été-là, la vie, pour la première fois, va les séparer…

A la veille de cette cruelle séparation, les filles découvrent un jean soldé qui leur convient à toutes. Ce jean miracle est fait pour être partagé. Carmen, Bridget, Lena et Tibby décident de le porter à tour de rôle pendant une semaine, pour garder un contact physique et affectif, et voir s’il leur a porté bonheur. A des milliers de kilomètres de distance, les quatre filles pourront ainsi partager en étroite communion les expériences, les surprises, les challenges et les révélations de cet été…

~ Retour sur cette lecture ~

Un malentendu chez Lena

A vrai dire, mes souvenirs à propos de l’histoire de Lena concernaient essentiellement le tome 3 (qui est assez spicy de son côté) et je me suis donc entièrement laissée surprendre par cette relecture du tome 1.

C’est peut-être celle des quatre lignes narratives que j’ai la moins aimée, surtout parce qu’elle est assez calme. Je trouve aussi dérangeant que Léna laisse aussi longtemps ses grands-parents croire qu’il s’est passé quelque chose de grave avec Kostos alors que c’est une simple coïncidence…

Carmen et sa belle-famille

L’histoire de Carmen est assez chaotique, et on ne peut que compatir avec elle pour sa situation. On partage sa surprise lorsqu’on découvre que son père s’apprête à se remarier, qui plus est avec une femme qui a deux enfants du même âge que Carmen et dont elle n’avait jamais entendu parler jusqu’ici.

Seulement, là où Carmen se refuse à en vouloir à son père et reporte sa colère sur sa future belle-famille, en tant que lecteur on voit tout de suite que c’est lui qui pose problème et que son comportement envers sa fille n’est pas des plus exemplaires.

On est parfois un peu agacés par les réactions de Carmen mais dans l’ensemble on la comprend très bien et j’ai été touchée par son histoire. De plus, la conclusion finale est très belle et c’est un personnage qui évolue énormément dans le roman, pour notre plus grand plaisir !

Bridget vit à fond

Bridget est fascinante, solaire et c’est un plaisir de lire ses parties de l’histoire. On s’amuse de son jeu de séduction avec l’entraineur qu’elle s’est mise en tête de charmer, on rit de ses frasques et on admire ses performances sur le terrain.

Là où mon avis a un peu changé, c’est plutôt sur la fin. Déjà, je m’étais un peu mélangé les pinceaux entre les tomes 1 et 3 donc j’ai cherché un moment dans le roman une scène que j’avais en tête et qui n’y était pas… Maintenant je trouve que l’ellipse entre le moment où Bridget séduit Eric et sa dépression derrière est déconcertante. J’aurais aimé plus de détails, peut-être un peu plus de temps dans les pensées de Bridget pour comprendre ce qui s’est passé…

Tibby et sa nouvelle amie

Sans aucun doute la plus marquante et touchante des lignes narratives, même si elle ne paie pas de mine au début. Tibby travaille au supermarché local pour se faire de l’argent de poche pendant l’été. Mais elle va y faire une rencontre qui va bousculer ses plans : celle de Bailey, douze ans, atteinte d’une leucémie.

Tibby est celle qui apprend le plus durant cet été : partie pour faire un documentaire sur les personnes travaillant ou fréquentant le centre commercial, elle va découvrir grâce à Bailey qui s’auto-proclame son assistante que tout n’est pas toujours aussi simple que ce qu’elle croit. Elle découvre la bonté à travers sa nouvelle amie, mais aussi le deuil à travers la fin déchirante qui se conclut sur la mort de Bailey.

Rien que pour la partie de Tibby, Quatre fille et un jean est un must-read de la littérature ado, surtout si vous aimez les romances contemporaines.

En conclusion

Quatre filles et un jean fut une belle relecture qui, si elle est un poil moins bien que dans mes souvenirs, m’a à nouveau séduite. C’est un roman choral touchant que je ne peux que recommander et je compte bien relire la suite pour la chroniquer aussi par ici !

Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?

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