Mon avis sur Ash Princess
Mini-chroniques

Mon avis sur Ash Princess

J’avais beaucoup vu passer Ash Princess sur Instagram. Quand je suis tombée dessus chez mon vendeur d’occasion, j’ai donc décidé de l’acheter. Pour le coup ce n’est absolument pas un coup de cœur. Même pas tout petit.

Une lecture divertissante

J’ai aimé pas mal de chose dans le roman de Laura Sebastian :

La trame de l’histoire

Même si Théo n’est pas la première princesse à vouloir délivrer son peuple (je pense notamment à Keleana), la trame est sympa et prometteuse. On s’attend à des intrigues de cour, des meurtres, des mensonges…

Il y a matière à créer une très belle histoire qui tiendra le lecteur en haleine.

L’univers complexe

Un univers très différent, qui regorge de magie. Les gardiens m’ont rappelé les Grisha de l’univers de Leigh Bardugo et le système de la société m’a fait penser à l’Alagaësia sous Galbatorix dans Eragon. Une très belle construction.

Le cliffanger de la fin

Si on devine à la première page comment l’histoire se terminera, l’auteure ajoute un petit détail inattendu qui nous surprend et qui laisse l’ouverture sur une belle suite.

Mais

Malgré ces quelques points positifs, je ne vous recommande pas ce roman, à cause des constatations qui ont entaché ma lecture

Les personnages sont insupportables

Je n’en ai apprécié qu’un seul : Artemisia.

Les autres, j’ai plus ou moins tout le temps eu envie de les étrangler. Commençons par l’héroïne, miss je-suis-complètement-schizophrène-avec-mes-trois-prénoms. Elle, c’était en permanence. Je n’ai jamais vu une fille aussi égoïste et autocentrée. J’en pléonasme. Elle pense uniquement à elle et elle seule et il faut que son pote d’enfance lui ouvre les yeux de force pour qu’elle réalise que, surprise, elle n’est pas la seule au monde à souffrir. Je l’ai détestée de A à Z.

Evidemment, ce n’est pas la première héroïne que je n’aime pas. Ses compagnons auraient pu compenser cela.

Ouais, non. Artemisia m’a plu comme je le disais mais alors les autres… Blaise est obnubilé par miss égocentrique, le prince aussi et les autres sont plats.  Décevant.

L’introduction incomplète

On peut construire un univers complexe et le rendre accessible. JK Rowling, Leigh Bardugo ou Christopher Paolini l’ont fait. Laura Sebastian ne l’a pas fait ici. Même en acceptant de lâcher prise comme dans Six of Crows, je n’ai pas pu en profiter. On ne nous apporte pas les renseignements nécessaires au bon moment. Ils viennent par lourdes vagues qui nous assomment et on revient alors en arrière pour comprendre. La lecture n’est pas fluide et on n’arrive pas à plonger dans l’histoire.

La prévisibilité du récit

C’est peut-être parce que je l’ai lu après Le Livre des Baltimore et La Vérité sur l’Affaire Harry Québert de Joël Dicker mais le récit m’a paru fantastiquement, fabuleusement… Plat. Le cliffanger évoqué plus haut mis à part, j’aurais pu deviner chaque détail de ce roman. L’auteure ne nous surprend jamais et nous mène sans cesse sur la voie la plus évidente, croyant vraisemblablement que la fin suffira.

Scoop ? Ça ne suffit pas. Pour moi, un bon roman a nécessairement une issue imprévisible ou un déroulement imprévisible. Je parie que chacun de vos coups de cœurs rentrent dans l’une de ces catégories. Exemple rapide avec quelques un des miens :

The Mortal Instruments : Clary doit retrouver sa mère -> fin prévisible (quoi que, avec Cassandra Clare…) et déroulement imprévisible

Qui est tu Alaska : histoire d’un garçon qui se lie d’amitié avec quelques jeunes de son pensionnat -> déroulement prévisible mais on ne sait pas où on va

Percy Jackson 1 : Percy doit retrouver l’éclair de Zeus -> fin prévisible et déroulement imprévisible (je vous défie de savoir à l’avance où il est)

Mais ici TOUT est prévisible ! Donc la lecture est plate, pas de pic d’adrénaline, de rires nerveux ou de larmes. Dommage.

 

En bref, un roman moyen avec une trame qui aurait pu être mieux exploitée.

 

Vous avez lu Ash Princess ? Vous êtes d’accord avec cet avis ?

 

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