La couleur du mensonge d’Erin Beaty
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La couleur du mensonge d’Erin Beaty

Hello ! Aujourd’hui on parle du premier tome d’une trilogie qui a fait beaucoup parler d’elle en bien : La couleur du mensonge d’Erin Beaty.

Il aura fallu deux lectures dudit roman pour écrire cette chronique. En fait, dès les premières pages j’étais persuadée d’être partie sur un fabuleux coup de cœur et si effectivement ce roman m’a énormément plu, un plot twist est venu remettre en question son statut de coup de cœur absolu…

Je m’excuse car c’est quelque chose que j’évite d’habitude pour les premiers tomes (afin de permettre de se faire un avis du roman sans risques) mais une fois n’est pas coutume : ce sera un avis avec spoiler. Je me vois mal expliquer le point qui m’a gênée dans cette lecture sans cela…

ATTENTION : cette chronique contient des spoilers sur le roman dont il est question

En dehors du point en question, La couleur du mensonge est un roman passionnant, bien écrit et génial qui reste un joli coup de cœur et je compte bien lire la suite !

Le résumé

À Demora, ce sont les entremetteuses qui font et défont les unions, et façonnent ainsi le paysage amoureux et politique du royaume. Sage Fowler, seize ans, n’a rien du parti idéal : indisciplinée et rebelle, c’est de surcroît une bâtarde. Pourtant, son oncle parvient à lui obtenir un rendez-vous chez l’une des marieuses les plus réputées du pays – sa seule chance de trouver sa place dans la bonne société. Mais une surprise de taille l’attend : son franc-parler et sa vivacité d’esprit ne lui obtiennent pas un beau mariage… mais au contraire un apprentissage auprès de l’entremetteuse.

Or la guerre menace. C’est donc escortée par une troupe de soldats aguerris que Sage devra traverser le pays en compagnie des plus beaux partis de la région pour rallier la capitale et assister à l’événement matrimonial le plus attendu de ces cinq dernières années. Mais en chemin, l’un des soldats lui propose d’aider l’armée en espionnant pour son compte…

~ Retour sur cette lecture ~

L’univers

Dans La couleur du mensonge, Erin Beaty propose un univers moyenâgeux avec un fonctionnement assez proche de la réalité historique de cette période.

Le cadre du roman est très bien construit et ne se contente justement pas d’être un bête décor. L’auteure va dans les détails et on sent le travail de l’univers, appuyée par une carte au début du roman qui aide carrément à se repérer lors du périple mené par Sage et les autres.

L’idée même d’exploiter cette fonction d’entremetteuse est vraiment géniale et apporte beaucoup d’originalité par rapport aux autres romans du même style. Pour une fois, l’héroïne n’est pas une princesse ou une princesse en devenir mais est à sa propre charge et apprend à connaître rapidement les personnes qui l’entourent pour arranger des unions.

Le cadre et la situation des divers personnages du roman est un vrai atout qui en fait une fiction qui sort des schémas plutôt classiques de ce style et le distingue des autres roman de fantasy YA. C’est vraiment rafraichissant et agréable !

Les personnages

Comme je le disais dans le point précédent, j’ai aimé le côté très indépendant de Sage, l’héroïne du roman. Elle n’est pas pour autant une guerrière badass, ce qui lui permet de s’affranchir de nombreux clichés et nous offre un personnage principal fort mais pas invincible pour autant, et vraiment intéressant à suivre.

Si j’ai apprécié Sage, mon coup de cœur va inconditionnellement au personnage d’Alexandre Quinn qui est juste parfait. Pas dans le sens trop parfait et invincible puisqu’il a clairement ses failles et commet de nombreuses erreurs, mais c’est plie le type de personnages que j’affectionne. Il m’a d’ailleurs beaucoup rappelé Chaol Westfall (que j’adore aussi) et n’a cessé de me surprendre tout au long du roman.

Le personnage de l’entremetteuse, même s’il n’est pas le plus développé, est aussi très intrigant et bien construit. Idem pour celui de Charlie, jeune page et petit frère de Quinn auquel on s’attache immédiatement ou d’Ash

Des complots derrière les complots

L’intrigue de La couleur du mensonge est fabuleuse. Le lecteur va de surprise en surprise et Erin Beaty ne nous épargne rien : trahisons, rebondissements, morts…

L’ambiance générale est intéressante. Comme on suit l’histoire du point de vue de Sage, on ne comprend que peu à peu combien chacun des personnages mène des intrigues pour son propre compte et protège de nombreux secrets.

A la toute fin, les actions s’enchaînent de plus en plus vite et le livre devient un véritable page turner absolument impossible à lâcher. Si le roman ne se termine pas sur un plot twist, c’est le seul rebondissement que l’auteure nous aura épargné !

THE plot twist et pourquoi il m’a laissée mitigée

ATTENTION : cette partie contient vraiment un big méga spoiler, vous êtes prévenus !

Tard dans le récit, on découvre qu’Ash Carter, le fameux soldat qui a contacté Sage pour qu’elle aide à espionner le convoi, a menti sur son identité. Pour vous remettre dans le contexte, Sage le fréquente depuis maintenant un moment et ils sont peu à peu tombés amoureux l’un de l’autre, mais dès qu’ils s’apprêtent à aller plus loin qu’un simple baiser Ash la repousse.

Avec effarement, on apprend alors que le véritable Ash, rencontré au début du récit, était ailleurs et qu’Alexandre Quinn s’était fait passer pour lui.

Maintenant, pourquoi cet énorme plot twist m’a tant gênée ? Parce que je ne l’avais pas vu venir. C’est le but d’un plot twist, me direz-vous. Seulement, j’ai tendance à considérer qu’un plot twist parait peut être anticipé par le lecteur, même si l’auteur le guide de façon à ce qu’il se fasse surprendre.

C’est d’ailleurs ce qui m’a valu une relecture immédiate du roman après l’avoir fini. Je voulais voir le fil rouge, comprendre où j’avais loupé les indices. Sauf que je ne les ai pas loupés. Il y en a tellement peu que même si l’auteure nous livre le pourquoi du comment après la révélation, on a du mal à voir les pièces du puzzle s’assembler. En fait, s’il n’y avait pas eu cette histoire de parler de la Souris à la troisième personne tout le temps, je pense que le retournement de situation aurait été parfait…

En conclusion

Malgré le plot twist qui ne m’a pas entièrement convaincue, j’ai sincèrement adoré chacun des autres éléments de ce roman qui est une véritable pépite. Original, rythmé et surprenant, La couleur du mensonge est sans aucun doute un livre à lire et je vous le recommande fortement !

Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?

Pour découvrir ma chronique du tome suivant c’est par ici !

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