5 raisons de lire CHERUB 1 : 100 jours en enfer
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5 raisons de lire CHERUB 1 : 100 jours en enfer

Merci aux éditions Casterman pour l’envoi de ce roman.

Hello ! Aujourd’hui je vous présente une de mes séries coup de cœur : CHERUB de Robert Muchamore, avec le premier tome, 100 jours en enfer.

A l’occasion de la sortie de la nouvelle édition de CHERUB en poche collector, j’ai pu relire avec plaisir le premier tome de cette saga que j’adore et par la même donner un coup de neuf à cet article, qui est l’un des plus anciens du blog !

Je suis une fan de longue date de la saga, que j’ai partagée avec mon petit frère (qui a 3 ans de moins que moi). Il faut voir comment on était fans de James, Lauren, Kerry ou Kyle… On les a dévorés ! Mes tomes préférés étaient (sont toujours !) Sang pour Sang (T6) et Vandales (T11) et mon frère adorait Arizona Max (T3) et A la dérivé (T7).

Le résumé

James Choke est un adolescent violent et révolté, qui subit les moqueries de ses camarades de classes. Le jour où sa mère, délinquante mais dépressive, vient à mourir, il est placé dans un orphelinat tandis que sa demi-sœur, Lauren, est placée contre son gré sous la garde de son père à elle, Ron.

Une surprise attend James à l’orphelinat. Certes, il n’est pas plus discipliné qu’avant, mais s’entend bien avec son partenaire de chambre, Kyle.

Jusqu’au moment où sa vie, déjà instable, bascule totalement quand il se réveille dans une cellule.

Kyle est en fait un agent de CHERUB en mission de recrutement pour s’être mal conduit. James réussira-t-il l’examen d’entrée ?

~ 5 raisons de lire CHERUB tome 1 : 100 jours en enfer ~

1 – Une histoire réellement accessible aux enfants

CHERUB employant des enfants, on peut suivre des missions effectuées par des enfants qui sont par conséquences proches de l’âge du lectorat. Je trouve ce détail intéressant car il est plus facile pour les lecteurs de s’identifier à eux, tout en étant face à un roman qui traite de sujets parfois épineux et souvent d’actualité. On a donc un roman qui parle aux enfants avec des héros jeunes mais qui présente un véritable contenu.

L’action est présente de même que le suspens, on ne s’ennuie pas (que ce soit au début, pendant les 100 fameux jours en enfer qui valent au tome 1 ce titre ou même dans la première mission de James après) et la saga a un côté hyper addictif (maintenant j’ai aussi envie de relire le 2… et toute la suite !).

2 – Des antihéros

James Adams, héros de CHERUB, n’est pas vraiment ce qu’on peut appeler un bon samaritain. Il a des problèmes à l’école, est violent, vole dans les magasins… C’est l’ensemble de ces défauts qui le rend si intéressant : il n’est pas le parfait espion qu’on voit dans les films mais juste un gamin un peu paumé, ce qui le rend beaucoup plus accessible et plus humain.

« Nous sommes à la recherche de jeunes gens ayant le goût du risque. Certaines de tes tendances pourraient te valoir la prison dans le monde normal. Ici, nous les considérons comme des qualités. »

Robert Muchamore, CHERUB tome 1

Un aspect propre à la saga qui contribue à l’ambiance dynamique et au grain de folie du récit, et qui entraîne d’autant plus facilement le lecteur dans ces aventures. Durant toute la saga, James fait des erreurs et parfois mêmes de très graves, blesse sa partenaire, oublie ses missions, lâche des remarques misogynes… Ce côté faillible en fait un personnage d’autant plus réaliste, bien qu’on ait parfois envie de le secouer !

3 – Un super campus

Puisqu’on parle de rentrée… Dans Cherub, on découvre aussi une base militaire qui sert de campus aux jeunes espions. Des chambres de rêve, un immense réfectoire, une piscine, un terrain de motocross et même un lac… Les agents sont gâtés.

4 – Un sujet encore d’actualité

Après avoir terminé son entrainement, qui constitue la première partie de ce livre, James part en mission. Pour cette première opération, James se rend avec un autre agent à For Harmony où résident des terroristes du groupe extrémiste Sauvez la Terre !. On est donc face à un groupuscule qui pourrait exister en vrai, par exemple avec la radicalisation de certaines ZAD.

Chacun des tomes suivants fait d’ailleurs l’objet de sujets similaires : des thématiques actuelles et épineuses décryptées pour le lecteur à travers les aventures de James et de sa bande. On peut notamment citer la maltraitance animale, le trafic de drogues, le fonctionnement des prisons ou même les procédés d’enrôlement d’une secte…

5 – Un fond travaillé et réaliste

Lorsque CHERUB est présentée à James, on apprend aussi l’histoire de l’organisation. Elle a été créée pendant la seconde guerre mondiale et on retrouve de nombreuses références à cette période dans les différents livres de la série.

Au-delà de l’aspect historique, Robert Muchamore apporte une véritable explication à l’emploi d’enfants comme agents et invente une trame vraisemblable, ce qui ne rend les romans que plus appréciables !

En conclusion

J’espère qu’au moins une de ces raisons vous aura convaincu.e de vous lancer dans cette saga (ou de l’offrir à un proche, ça marche aussi !). Et si vous avez déjà craqué pour les CHERUB, laissez-moi alors vous recommander Robin Hood, la nouvelle saga à sensation de l’auteur !

Note : l’intégralité de la saga existe au format poche, et les premiers tomes sont aussi disponibles sous forme de bandes dessinées pour ceux qui auraient du mal à s’y mettre 😉

Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?

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