Yenni, la promise du dragon de Nandi Taylor
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Yenni, la promise du dragon de Nandi Taylor

Merci à Hachette Romans pour l’envoi de ce roman.

Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour la chronique d’un roman de fantasy Young adult ownvoice : Yenni, la promise du dragon de Nandi Taylor.

Déjà est-ce qu’on peut prendre quelques secondes pour admirer la merveilleuse couverture dont nous avons été dotés en VF (VS la couverture VO) ?

Yenni, la promise du dragon de Nandi Taylor

La couverture VF

Given from Nandi Taylor

La couverture VO

Ne vous arrêtez surtout pas au résumé assez cliché qui peut sous-entendre une romance évidente ou à la mention Wattpad sur la couverture : ce livre est un petit bijou et un coup de cœur pour ma part ! Une héroïne badass, une romance slow-burn de qualité, un brin de politique, un système magique intéressant et une autrice qui parle en second plan de racisme… Tous les ingrédients d’une lecture émouvante qui saura vous emporter !

Mon seul regret, c’est que Yenni, la promise du dragon est actuellement un one-shot alors que je prendrai un grand plaisir à lire une suite aux aventures de Yenni et Weysh.

Le résumé

Quand son père, le valeureux chef de la tribu Yirba, tombe grièvement malade, la princesse Yenni se lance dans une périlleuse quête à la recherche d’un remède miracle. Son voyage la mène jusqu’à l’empire Cresh, dans l’intransigeant Institut des Arts magiques. Sur ces terres inconnues, la jeune femme pourra compter sur son intelligence, sa force et ses runes sacrées, l’essence-même de sa magie, pour mener à bien sa mission.

Mais tout bascule quand Yenni fait la rencontre de Weysh.

Mi-homme, mi-dragon, cet être aussi exaspérant que fascinant ne cesse de la troubler. Et de clamer à qui veut l’entendre que Yenni est sa Promise, celle que le destin aurait placée sur son chemin. Malgré ses réticences, la princesse va devoir s’allier à Weysh pour avancer, quitte à lutter contre son attirance pour le dragon qui, jour après jour, devient plus forte.

~ Retour sur cette lecture ~

Une romance contrariée

Yenni se rend à Cresh pour étudier, dans le cadre d’une mission d’ordre religieuse et initiatique. Donc forcément, quand elle croise la route d’un dragon qui clame qu’elle lui appartient et qui lui parle d’un avenir à pondre des bébés et faire des « tâches féminines », on peut comprendre que ça ne l’enchante pas (sans blague XD).

Le début de leur relation, marqué par la maladresse de Weysh et la peur de Yenni, est chaotique. Et la suite l’est aussi ! Mais j’ai aimé chacun des rebondissements, qui sont tous pertinent, et l’installation de la romance est à la fois lente et crédible. Le slow-burn est hyper bien réalisé : on y croit de plus en plus, jusqu’à les shipper à mort !

De l’épique et de l’humour

Dans les premiers chapitres qui sont racontés du point de vue de Yenni (à la troisième personne cela-dit), on sent le côté épique du roman et le sérieux de l’héroïne, de sa foi et de l’importance de sa mission. Aussi ai-je été agréablement surprise de l’humour qu’apporte Weysh au récit, autant intentionnellement qu’à ses dépens.

Nandi Talor ne fait pas l’erreur de s’enfermer dans un récit de quête, de droiture et d’abnégation mais propose aussi des personnages colorés et plein d’humour qui parviennent à casser les parties parfois plus lourdes du récit et à rendre la lecture d’autant plus plaisante !

Une héroïne badass

Yenni est une princesse guerrière douée pour les langues, et qui n’hésite pas à partir à l’étranger étudier dans l’espoir de sauver son père. Elle est droite d’esprit, intelligente et n’a pas peur de combattre. En somme, elle ne passe pas loin de la Mary-sue.

Heureusement, c’est une nouvelle fois Weysh qui la sauve. Le dragon a le don de la pousser à se révéler, pour le meilleur et pour le pire, et on découvre donc son ego ainsi que certaines de ses habitudes  princières (comme distribuer des ordres à tout va) qui mettent à mal l’image parfaite qui est construite au début.

J’aime le fait que lorsqu’elle demande à Weysh pourquoi il veut être avec elle, en dehors de son odeur, il ne sache pas répondre. Ça montre qu’elle n’est pas forcément attachante au premier abord et qu’au-delà de l’attraction due à sa condition de dragon, il ne tombe pas éternellement amoureux au premier regard (ce qui aurait à mon sens gâché la romance).

Le thème sous-jacent du racisme

En fait, le racisme n’est même pas vraiment un thème dans Yenni mais plutôt une constation réaliste du fait de la situation de Yenni. Elle vient d’un ensemble d’îles que les creshois ont autrefois tenté de coloniser, et ceux-ci ont une tonne d’a priori sur eux. Qu’ils ne savent pas lire, que leur magie est primitive, que leurs habitations sont archaïques… Autant de préjugés dont Yenni fait les frais tout au long du roman. Je trouve très intéressant l’aspect de sensibilisation qui est apporté, et qui est un plus à l’histoire.

En conclusion

Un roman étonnant et entraînant qui ravira les amateurs de fantasy. Le seul défaut de Yenni, la promise du dragon est de ne pas encore avoir de deuxième tome (et on croise les doigts pour ce soit le cas un jour !).

Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?

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