Vampyria tome 4 : Le Requiem des souvenirs

Merci à la Collection R pour l’envoi de ce roman.

Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour la chronique du roman qui vient clore à la fois les sagas Vampyria et Vampyria America : Le Requiem des souvenirs de Victor Dixen.

Ptite note : quoique ayant reçu la version papier, je suis fan des audios réalisés pour cette saga et je l’ai donc lu en version audiobook (un crédit du mois bien investi si vous voulez mon avis !).

Le Requiem des souvenirs est un retour au point de vue de Jeanne dans une longue conclusion des romans de l’univers Vampyria. Au programme, beaucoup d’action, de frayeurs et de bouleversements pour Jeanne qui tente toujours avec la Fronde de renverser l’Immuable.

Bien que j’aie apprécié cette lecture (ainsi que le travail de l’audio avec les chansons qui est toujours aussi soigné), j’avoue que certains aspects de ce tome final m’ont laissée sur ma faim. Si j’ai aimé le rythme trépidant et le long voyage de Jeanne, j’ai été déçue de voir les choses se goupiller bien au bon moment plus par chance qu’autre chose, et j’ai parfois eu l’impression que Victor Dixen pressait le récit. A mon sens, on sent que la saga était prévue pour être plus longue (12 tomes annoncés au début !) et qu’elle a été raccourcie, ce qui donne un dernier tome très dense.

ATTENTION : cette chronique contient des spoilers sur le roman dont il est question ainsi que les tomes précédents.

Pour retrouver mes chroniques des tomes précédents :

La saga Vampyria

• La cour des ténèbres (T1), sans spoilers
• La cour des miracles (T2)
• La cour des ouragans (T3)

Vampyria America

• Le tombeau des immortels (T1)
• Le tombeau des étoiles (T2)

Le résumé

A Versailles, Diane de Gastefriche est la plus proche écuyère de Louis XIV, le Roy des Ténèbres. Elle se nomme en réalité Jeanne et elle sert la Fronde qui lutte secrètement contre le despote. L’organisation rebelle lui demande de s’allier à six Desperados venus des Amériques, dans une ultime tentative de mettre fin à la tyrannie des vampyres avant que leurs guerres détruisent le monde.

Jeanne et les Desperados se lancent dans une quête haletante pour retrouver le double de Louis XIV : le légendaire Masque de fer. Ce jumeau alchimique pourrait contrecarrer le sortilège qui a figé le cours de l’histoire voilà trois siècles et inauguré la maléfique ère des Ténèbres. Mais alors que retentissent les premières notes du requiem de la fin du monde, est-il encore possible de sauver le Temps lui-même ?

~ Retour sur cette lecture ~

Le retour de Jeanne

Après deux tomes aux côtés des Deserados, nous voilà de retour en mode point de vue unique, dans la tête de Jeanne Froidelac. Je dois dire que j’appréhendais un peu cela, car j’avais préféré les points de vue des desperados et l’aspect roman choral des deux Vampyria America.

Ceci étant, il se passe déjà tellement de choses dans Le Requiem des souvenirs que je pense que j’aurais été perdue avec plusieurs points de vue, et l’histoire de Jeanne se révèle à nouveau fascinante. Bien que certaines choses semblent tomber du ciel à point nommé dès qu’elle en a besoin, j’ai apprécié cette ultime aventure avec elle à la recherche du masque de fer.

Une épopée aux quatre coins de la Magna Vampyria

Après Versailles, Paris, l’Atlantique, New York et l’Amérique en général, Victor Dixen décide de ne pas centrer cet ultime tome en un lieu mais de faire voyager Jeanne, aux quatre coins de cet univers. D’abord en Espagne, puis aux Etat-Unis et au Mexique, notre héroïne parcours le globe à la recherche du Masque de Fer, officiellement pour l’Immuable et officieusement parce qu’elle le soupçonne d’être la clé de sa chute.

J’ai aimé découvrir de nouveaux paysages au sein de cette uchronie et retrouver certains personnages bien connus à travers le regard de Jeanne. Les rebondissements ont su me surprendre (j’avais d’abord pensé qu’elle passerait tout le tome en Espagne !) et le voyage est un vrai plus !

En mode jalousie

Au début du tome, Jeanne comprend qu’Annabelle Lee, récemment arrivée a Versailles à la suite des évènements du Tombeau des étoiles, est éprise de son cher Lord Sterling. Alors que celui-ci est mis aux fers, trahi par Mortange qui a espionné la Fronde, Jeanne doit partir en Espagne et laisse donc Annabelle sauver son amant.

Sauf que tout ne se déroule pas comme prévu et que bientôt, la voilà séparée par un océan de Sterling qui est en cavale avec Annabelle Lee. Jeanne soupçonne aussitôt sa rivale d’œuvrer dans ce sens et passe une bonne partie de ce tome à ressasser sa jalousie.

C’était gênant au début et ça l’a été de plus en plus, au point que Jeanne accusait Annabelle de ne pas vraiment œuvrer pour la fronde. J’avoue que le coup des deux femmes qui se battent pour un gars (certes, intéressant) au point d’en perdre la tête (cf Annabelle à la fin) m’a un peu irritée.

Et puisqu’on parle de personnes jalouses, revenons rapidement à Mortange. Je dois dire que j’ai été extrêmement déçue par sa ligne narrative dans ce dernier tome. La profondeur qu’il avait gagnée dans le tome précédent est perdue, pour en faire de nouveau un boulet accroché aux basques de Jeanne. Quel dommage !

La mort de l’Immuable

C’est le cœur de Vampyria, ce pourquoi on suit les différents héros : la chute de l’Immuable et dans cet élan, de la Magna Vampyria.

Je regrette un peu que le Masque de Fer n’ait pas été introduit plus tôt : il arrive comme une grosse facilité narrative, au moment où il faut conclure… Pour autant, j’ai beaucoup aimé la façon dont cette ultime aventure lie les précédentes et fait appel à de nombreux personnages, tant du côté des héros que de leurs opposants.

En conclusion

Le Requiem des souvenirs clôt avec panache l’histoire de Jeanne et des Desperados. Au global, Vampyria aura été une saga sympa à lire avec de beaux rebondissements, et les versions audio valent carrément le détour !

Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?