Togo, chien de traîneau

Merci aux éditions Casterman pour l’envoi de ce roman.

Hello !aujourd’hui je vous retrouve pour la chronique d’un roman qui inaugure une nouvelle collection sur des histoires vraies autour d’animaux chez Casterman : Togo, chien de traîneau d’Anne Pouget.

Une dernière chose importante cela dit à préciser avant de faire cette chronique : le roman est classé « dès 9 ans » et est effectivement tout à fait adapté à un public jeune, plus encore que les romans que je chronique d’habitude sur le blog.

Le résumé

1924. La jeune Sigrid, 12 ans, s’apprête à célébrer Noël avec sa famille et ses amis dans le petit village de Nome, au cœur de I’Alaska. Mais au même moment, une épidémie de diphtérie se déclare dans le village. Les victimes sont de plus en plus nombreuses et en cette saison hivernale le village se retrouve coupé du monde par une véritable mer gelée. Le seul espoir d’arrêter l’épidémie repose sur les épaules de Leonhard Seppala, le père de Sigrid, et son attelage mené par Togo, le chien préféré de la jeune fille.

Commence alors pour Togo un périple de plus de 400 kilomètres dans des conditions extrêmes, pour rapporter au plus vite le sérum qui sauvera des vies.

~ Retour sur cette lecture ~

La course au sérum

Comme l’annonce le résumé, l’histoire marquante de Togo est celle de la course au sérum qui a enflammé l’Alaska dans les années 1920, alors qu’un village isolé était en proie à la diphtérie et avait besoin au plus vite d’un antidote.

Le récit est raconté intelligemment, du point de vue de la jeune Sigrid qui ne comprend pas tout mais qui de ce fait permet au lecteur de réaliser peu à peu les choses, alors qu’elles sont expliquées à la jeune protagoniste ou qu’elle-même les comprend par déduction. Le ton est simple, mais émouvant et appelle à beaucoup de compassion de la part du lecteur.

 L’histoire, vraie, a pourtant tout d’un roman : une situation désespérée, un suspens intenable, des aventuriers courageux qui bravent les forces de la nature pour sauver les enfants en danger… Anne Pouget la raconte très bien insufflant à la fois des faits réels et du suspens pour maintenir le jeune lecteur en haleine.

Togo et Balto

Je connaissais l’histoire telle qu’elle est racontée dans le dessin animé Balto, et pour cela je suis encore plus heureuse d’avoir lu Togo, chien de traîneau, et d’en avoir découvert une nouvelle facette.

On découvre dans le livre que Balto et son musher, Gunnar Kaasen, ont récolté les lauriers de l’héroïsme de plusieurs autres attelages donc celui de Leonhard Seppala et Togo qui ont d’ailleurs pris un risque incroyable en traversant à deux reprises la baie de Norton, ainsi qu’en étant le musher ayant couvert la plus longue distance.

Une histoire documentée

J’ai aimé le fait qu’à la fin du livre, l’auteure apporte des éléments supplémentaires sur le récit. Elle souligne les petits détails fictionnels qu’elle a ajouté (comme la modification de l’âge de Sigrid) et relate ce qui s’est passé après la fin de l’histoire pour les personnages notables.

Cet ajout est vraiment bien structuré avec en premier une explication factuelle des années qui ont suivi la fin de l’histoire, puis des précisions géographique et enfin des détails sur les personnages qui ont chacun le droit à un ou deux paragraphe. On ne peut que saluer le travail de synthèse et l’apport pédagogique qu’il représente pour le roman !

En conclusion

Une courte histoire vraie et enrichie de précisions historiques qui saura ravir son jeune lectorat ! Et une lecture instructive pour les moins jeune, surtout les fans de Balto ! Pour la peine, je m’en vais d’ailleurs le re-visionner pour ce qui doit être la centième fois de mon existence…

Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?