Furia Perfax tome 1 : Maudite
Par titre

Furia Perfax tome 1 : Maudite

Merci aux éditions Gallimard Jeunesse pour l’envoi de ce roman.

Hello ! Aujourd’hui je vous propose ma chronique du premier tome d’une nouvelle saga de fantasy Young adult : Furia Perfax tome 1, Maudite, de Sebastien De Castell.

Furia Perfax, c’est une saga qui revient sur le passé d’un personnage de la première saga young adult de l’auteur : L’Anti-magicien. Pour ma part je n’avais pas lu L’Anti-magicien avant Furia Perfax et je trouve que l’univers est tout à fait compréhensible et on devine vite les tenants et aboutissants des relations entre les peuples, je dirais donc qu’il n’est pas nécessaire de les avoir lus pour apprécier Furia Perfax.

Et en parlant d’apprécier, je dois dire que je suis agréablement surprise car je ne m’attendais pas à aimer autant ce roman ! Je pensais évidemment bien aimer, que ce serait une bonne fantasy bien divertissante, mais pas que le roman saurait m’émouvoir et même me faire verser une petite larme…

Le résumé

Des mages impitoyables ont assassiné ses parents, massacré sa tribu, et tracé sur sa peau des tatouages maléfiques qui font d’elle une paria. Ils auraient mieux fait de la tuer. Voleuse, truande, prête à risquer la mort pour se venger, Furia veut éliminer le mage cruel qui fait de sa vie un supplice. Y parviendra-t-elle sans y laisser son âme ?

~ Retour sur cette lecture ~

Quelques parallèles avec Le pacte des Marchombres

Si vous êtes un.e habitué.e du blog, alors vous connaissez sans doute ma passion pour les romans de Pierre Bottero (sinon, prière de vous diriger immédiatement par ici). Or, je ne peux m’empêcher d’établir un parallèle entre l’histoire d’Ellana dans Le Pacte des Marchombres et Furia Perfax.

Déjà, elles sont toutes les deux des personnages secondaires d’autres sagas de leurs auteurs respectifs (La Quête d’Ewilan pour Ellana et L’Anti-Magicien pour Furia), que ces derniers ont souhaité doter d’une histoire complète relatant leur enfance.

Ensuite, elles sont toutes les deux devenues orphelines dans des circonstances terribles (mort violente de leurs parents) puis ont été recueillies par des personnes bienveillantes. Elles sont également passées par la case « voleuse au sein d’un gang » et ont enfin fait une rencontre décisive (mais sur ce point je vais éviter d’en dire trop, cet article étant sans spoilers).

Bref, même si le parallèle s’arrête là et que les deux ont des caractères et des objectifs très différents, j’ai apprécié ces similarités de constructions et je pense que retrouver certains traits communs avec ma saga-préférée-de-tous-les-temps n’est pas pour rien dans mon bilan plus que positif !

Une héroïne animée par la vengeance

Furia est guidée par sa haine débordante envers les mages Jan’tep, qui ont massacré son peuple et ses parents. Et la suite de son histoire, constituée de confrontations violentes avec ceux-ci puisqu’ils la traquent, lui donne raison.

Or, même si on comprend sa haine et qu’on la partage même (ses tortionnaires étant d’une cruauté sans nom, même si je vous rassure il n’y a aucune torture physique gore décrite dans le roman), elle fait également parfois preuve d’aveuglement en haïssant tout leur peuple et pas seulement ses poursuivants.

Et puis, les héroïnes obnubilées par la vengeance me lassent souvent très vite en tant que lectrice. Heureusement, ça n’a pas du tout été le cas pour Furia qui a une évolution incroyable que j’ai adoré !

Un mode de narration original

Un autre point que j’ai trouvé particulièrement génial dans Furia Perfax, c’est que le roman est raconté à la première personne, donc par Furia, mais également qu’elle s’adresse directement au lecteur. Enfin, c’est même encore mieux que ça, mais no spoiler oblige je ne vais pas épiloguer sur le sujet.

En tout cas ce mode de narration crée vraiment une rupture avec ce qu’on a l’habitude de voir et permet également des pauses dans le récit, quand Furia essaie de remettre les éléments dans l’ordre et nous explique qu’elle a du mal à se souvenir de tout. De ce fait, on crée un lien avec l’héroïne et on est, je trouve, encore plus investi.e.s dans son histoire.

Le world building

Comme je le disais plus haut, si l’auteur a réutilisé un monde déjà conçu pour une saga précédente, il n’en est que plus intéressant et il veille en plus à en donner les clés aux lecteurs et lectrices qui, comme moi, n’auraient pas lu l’Anti-magicien. On comprend les peuples l’articulation politique, leurs croyances, leurs histoires… L’univers conçu par Sebastien De Castell est complet et complexe et j’ai hâte de continuer à l’explorer !

En conclusion

La saga Furia Perfax commence en beauté avec un premier tome qui est déjà coup de cœur pour ma part ! Une histoire à lire pour tous les fans de fantasy young adult à la reccherches d’univers magiques bien conçus et de morales profondes !

Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?

Signature

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.