Mes coups seront mes mots de Yusef Salaam et Ibi Zoboi
Mini-chroniques

Mes coups seront mes mots de Yusef Salaam et Ibi Zoboi

Merci à Gallimard jeunesse pour l’envoi de ce roman

Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour la chronique d’un roman engagé écrit en vers libres : Mes coups seront mes mots de Yusef Salaam et Ibi Zoboi.

Je vais simplement écrire une mini-chronique, car malheureusement je n’ai pas du tout réussi à accrocher à ce roman. Je pense que c’est surtout dû au format, puisque je ne suis pas fan des romans en vers libres. J’avais tout de même voulu découvrir celui-ci à cause de son thème fort mais je crois que ce format n’est définitivement pas pour moi.

Je rappelle néanmoins que ce n’est que mon avis et vous invite à vous faire le vôtre en lisant vous aussi le roman😉 .

Le résumé

Amal, lycéen noir américain, ne vit que pour le dessin, la peinture et la poésie. Il suffira d’une bagarre. Juste une embrouille entre garçons pour que son existence bascule…et c’est la prison pour un crime qu’il n’a pas commis. Ce n’aurait pas dû être son histoire. Pourra-t-il la changer ?

~ Retour sur cette lecture ~

Un roman inspiré de l’histoire de Yusef Salaam

L’un des auteurs de Mes coups seront mes mots, Yusef Salaam, a comme le héros du roman fait de la prison pour un crime qu’il n’a pas commis. Même si l’histoire racontée diffère de la sienne, son vécu transparaît dans le roman et ça donne un texte affreusement réaliste, qu’on sait ownvoice.

Pour ceux qui veulent en savoir plus, je vous laisse cherche « L’affaire de la joggueuse de Central Park » sur votre moteur de recherche préféré (TW : viol, violences).

Un texte difficile à base d’injustices

La notion d’injustice est au cœur même de ce roman, intimement liée au racisme d’ailleurs. Amal est mis en prison pour sa couleur de peau, se fait tout particulièrement maltraiter par certains gardiens pour sa couleur de peau et subit tout au long du roman des préjugés de la part des personnes qui l’entourent.

On ne va pas se mentir, le tout donne un récit pas franchement joyeux. Mais il décrit surtout des réalités qu’on ne peut pas ignorer et des injustices qu’on a immédiatement envie de combattre. Certains passages sont tout simplement horribles comme celui où on découvre le tatouage de l’un des gardiens, mais heureusement il y a aussi quelques moments de joie.

L’amour de l’art

Amal vit pour l’art. La poésie, le dessin : l’art est une composante essentielle au cœur de sa vie et c’est même ce qu’il étudie au lycée. Le roman entier est une déclaration d’amour à l’art et à la façon dont il permet au héros de s’exprimer d’une façon pacifique et percutante.

Un roman en vers libre

Du fait du format, j’ai lu l’histoire avec beaucoup de distance alors que c’est le genre de texte qui est censé être prenant et émouvant aux larmes. Et cette distance fait que je l’ai lu rapidement, sans rien vraiment ressentir à part un vague intérêt. Je n’ai pas du tout réussi à rentrer dans le récit et ça a évidemment un impact sur la façon dont j’ai ressenti cette lecture, parce qu’un récit de ce genre sans émotions c’est bof.

Je pense que je ne suis juste pas réceptive à ce genre (le roman en vers libre je veux dire) mais si ce n’est pas votre cas il pourrait tout à fait vous plaire.

En conclusion

Un roman engagé aux thèmes forts et ownvoice dont la forme ne m’a malheureusement pas convaincue. Il n’en reste pas moins intéressant à lire et je suis certaine qu’il trouvera son public !

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