Les mondes d’Ewilan tome 1 : la forêt des captifs
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Les mondes d’Ewilan tome 1 : la forêt des captifs

Hello ! Ça fait un petit moment que je ne vous avais pas parlé de Pierre Bottero alors je reviens avec une nouvelle chronique d’un de ses romans. En effet, aujourd’hui nous allons parler du premier tome de sa trilogie Les mondes d’Ewilan : la forêt des captifs. Cette trilogie fait directement suite à La quête d’Ewilan et entraîne la petite bande de héros dans de nouvelles aventures.

Comme tous les romans de cet auteur, cette trilogie est une petite pépite et un véritable coup de cœur que je vous recommande véritablement, d’autant qu’il a su se renouveler et proposer quelque chose de différent pour les nouvelles aventures de la jeune dessinatrice et de ses amis.

Le résumé

Tandis que ses parents explorent des territoires sauvages de l’autre monde, Ewilan se retrouve prisonnière sur Terre d’une sinistre Institution. Au cœur de ce laboratoire clandestin, la Sentinelle félonne Eléa Ril’ Morienval fomente son retour en Gwendalavir qu’elle cherche plus que jamais à conquérir. Traumatisée et réduite à l’impuissance par de terribles expériences, Ewilan ne peut compter que sur le courage de Salim et le sacrifice d’un homme-lige. Il lui faudra apprendre la patience sous l’œil bienveillant d’un vieil ermite, afin de recouvrer ses forces. Alors seulement sonnera l’heure de la vengeance.

Retour sur les points qui font de ce roman un coup de cœur !

Un nouveau départ

Comme mentionné précédemment, Pierre Bottero aurait pu commettre l’erreur de se lancer dans une seconde trilogie très proche de la première au point de perdre ce qui fait l’intérêt même de l’intrigue. Mais heureusement pour nous, il ne le fait pas. Avec cette Institution si mystérieuse qui capture Ewilan et arrive à la neutraliser, il nous offre un nouvel ennemi inconnu, et ce même dans notre monde et non en Gwendalavir. Un choix original et judicieux qui permet aussi de donner une place plus importante à Salim, coincé seul avec elle dans un autre monde et sans possibilité d’aide extérieure.

Une alternance des points de vue

Alors que la quasi-intégralité de La quête d’Ewilan se déroulait du point de vue de la jeune héroïne, La forêt des captifs offre à l’apprenti-marchombre une mise en avant avec de nombreux chapitres écrit de son point de vue à lui.

C’est un changement positif pour plusieurs raisons. Il permet d’avoir un avis extérieur à celui d’Ewilan sur les évènements, de voir l’amour que Salim porte à la jeune fille de façon poignante et émouvante mais aussi d’avoir des moments remplis de l’humour de l’apprenti-marchombre. De plus, Salim gagne en finesse et en maturité durant ce tome et on apprécie encore mieux son évolution de cette façon.

Toujours cette beauté des mots

« – Je comprends. Je suis là et je serais toujours là parce qu’il m’est impossible d’être ailleurs que près de toi. Et je vais te dire les mots. Ces mots qui refusent de sortir de toi et que, moi, j’ai tant de mal à garder enfermés. Je t’aime. Plus que la vie, plus que l’amour, plus que tout. Je t’aime. »

Pierre Bottero, Les mondes d’Ewlian T1

L’un des points que j’admire et adore plus que tout dans La forêt des captifs (et dans les romans de Bottero en général), c’est ce genre de déclarations poignantes et poétiques qu’on peut trouver dans le texte. Les mots employés sont simples et pourtant il se dégage du roman l’impression d’une plume travaillée et particulière à lire, souvent émouvante.

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Des aventures fabuleuses dans notre monde

Parce qu’Ewilan a déjà pas mal exploré Gwendalavir, elle se renouvelle en retournant dans le monde qui l’a accueillie. Ce choix permet aussi d’introduire des personnages simples mais construits comme le généreux Maximilien Fourque qui accueille Ewilan et Salim ou encore Bruno Vignol, l’homme qui tire les ficelles de la politique française selon le roman.

La forêt des captifs nous prouve aussi que des aventures extraordinaires doublées de magnifiques paysages n’ont pas besoin de se tenir dans un autre monde et nous offre tout de même notre lot de combats épiques et ennemis retors.

Réflexions sur le personnage de Salim

ATTENTION : ce paragraphe contient des spoilers sur la trilogie l’Autre

« Un voleur ignorant passe par la porte, un voleur confirmé passe par la fenêtre, un voleur astucieux passe par la cheminée. Un marchombre passe

Pierre Bottero, Les mondes d’Ewlian T1

A la enième relecture (j’ai arrêté de compter autour de 15), j’ai remarqué un détail dans ce tome qui m’amène à une théorie que j’aimerais partager avec vous. En effet, dans La forêt des captifs, Salim et Ewilan s’interrogent sur l’origine des transformations du jeune homme en loup. Celles-ci ne sont pas exclusivement restreintes en Gwendalavir puisqu’il y arrive aussi dans notre monde, mais elles ont été vraisemblablement déclenchées par le hiatus de Merwyn.

En riant, Salim suggère que ça vient peut-être de ses origines Camerounaises. Or, si vous avez lu les trois tomes de la trilogie l’Autre, vous conviendrez que ce n’est peut-être pas si stupide puisqu’on apprend qu’il existe encore une tribu de Métamorphes dans ce pays. Salim pourrait donc bien être un lointain descendant des Familles, ce qui expliquerait d’ailleurs pourquoi sa fille peut se déplacer dans la Maison dans l’Ailleurs : elle-même serait en lien avec les Familles…

En conclusion

La forêt des captifs donne le coup d’envoi d’une nouvelle trilogie pleine d’aventure, d’humour et de poésie comme seul Pierre Bottero sait en créer et est à mes yeux un must-read. Un coup de cœur que je vous recommande absolument et sans aucune hésitation !

Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?

Envie d’aller plus loin ? Découvre ma chronique du tome 2

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