Seuls de Bruno Gazzotti et Fabien Vehlmann
Bandes dessinées

Seuls de Bruno Gazzotti et Fabien Vehlmann

Merci aux éditions Dupuis et à Netgalley de m’avoir permis de (re)découvrir cette bande dessinée.

Hello ! Encore un nouvel article pour cette catégorie Bandes dessinées qui se remplit peu à peu ! Aujourd’hui j’ai eu l’occasion de redécouvrir une des BD de mon enfance : Seuls de Bruno Gazzotti et Fabien Vehlmann.

Je me souviens qu’il s’agissait de l’une des rares bandes dessinées de la bibliothèque municipale qui racontait une aventure au lieu d’être une série de pages humoristiques, et que même si elle me faisait un peu peur, j’avais bien accroché. Un peu plus de 10 ans plus tard, j’ai adoré la relire à nouveau !

Le résumé

Le climat est lourd. Le ciel est bizarre. Même les oiseaux ont un comportement étrange. Ce soir-là, tout le monde se couche sans se douter que le lendemain…

Le lendemain, Fortville est désespérément vide, silencieuse. C’en est dérangeant. Pourtant, quelques enfants se rencontrent dans les rues désertes. Eux n’ont pas « disparu » comme semblent l’avoir fait tous les autres. Devant cette situation incompréhensible, ils n’ont pas d’autre alternative que de faire équipe. Et ils ne seront pas trop de 5 pour faire face aux situations, toutes plus inattendues et dangereuses les unes que les autres, qui vont se présenter à eux et pour essayer de faire la lumière sur ce qui leur arrive…

Une planche

Seuls bande dessinée

Les dessins

Le trait particulier des illustrateurs accroche tout de suite l’œil, et le style suggère immédiatement un mélange de violence et de suspens qu’on retrouve effectivement dans la bande dessinée, même si elle reste très soft car jeunesse.

Les dessins collent avec le propos, la palette de couleur est sombre et tourne dans des marrons et des verts tertiaires qui servent parfaitement l’ambiance et donnent le ton. On sent le côté pesant de la ville qui est vide, le côté lourd et pesant. Peu de soleil dans ces planches : on garde des teintes nocturnes et grises qui collent mieux avec le propos. Le style parfait pour l’histoire qui nous est racontée !

Tome 1 : la disparition

Dans ce premier tome, le mot-clé est mystère. Après une brève présentation des personnages dans le contexte de leur quotidien, on assiste à la disparition des autres habitants de la ville : il ne reste plus que ces 5 enfants et adolescents, livrés à eux-mêmes.

On s’attache à eux et si le tome est plein de suspens et de surprises, ce qui le rend hyper addictif, il contient aussi des moments de tristesse et de joie qui rendent les personnages bien plus réalistes.

Certes, le plot de base est assez connu et de nombreuses histoires partent de ce point (on pourrait citer Gone, les enfants de Timpelbach et bien d’autres) mais les scénaristes y ajoutent leur patte et on accroche donc tout de même, d’autant qu’ils y glissent certaines surprises originales !

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