Red queen tome 4 : War storm
Merci aux éditions JC Lattès et à Netgalley de m’avoir permis de lire ce titre.
Hello ! Aujourd’hui reviens avec ma chronique du quatrième tome de la saga Red Queen de Victoria Aveyard : War storm.
Il y a des fois où je me demande pourquoi je m’acharne. Après un premier tome que j’avais trouvé moyen et un deuxième et troisième que je n’avais pas aimé, on pourrait se dire que c’est déplacé de solliciter le quatrième.
J’étais quand même curieuse de découvrir le dénouement de cette saga et j’ai été agréablement surprise. Sans aller jusqu’à adorer ce tome, j’ai trouvé que c’était sans aucun doute le meilleur des quatre !
ATTENTION : cette chronique contient des spoilers sur le livre dont il est question, ainsi que sur le tome précédent.
Pour retrouver mes chroniques des tomes précédents :
Le résumé
« N’importe qui peut trahir n’importe qui. » Mare Barrow, Rouge dotée des pouvoirs des Argents, a eu tort de l’oublier. Après Maven, c’est maintenant Cal qui l’abandonne. Alors Mare se jure d’assurer, quoi qu’il lui en coûte, la liberté et la protection des Rouges et des Sangs Neufs. Et pour cela, quoi de mieux que de renverser une fois pour toutes le royaume de Norta ? À commencer par la couronne sur la tête de Maven…
Mais personne ne peut gagner seul une guerre : pour unir enfin les Rouges et vaincre Maven, Mare devra choisir avec soin ses alliés, invoquer toute sa puissance et embrasser son destin. Car ce combat les mettra tous à l’épreuve, mais tous ne survivront pas…
~ Retour sur cette lecture ~
L’alternance des points de vue
Premier point positif que je n’ai pu qu’apprécier par rapport aux tomes précédents : on a une alternance de points de vue qui est beaucoup plus présente. Plus de personnages puisqu’on à ceux de Mare, Cal, Maven, Evangeline et Iris et donc plus d’approfondissement de la psychologie de chacun. Mon seul petit regret est que j’aurais adoré avoir celui de Farley, là ça aurait été parfait.
Le rythme de cette alternance m’a aussi plu : on change sans cesse de camp, et le lecteur est omniscient grâce à cela, mais comprend en plus les motivations profondes de chacun. Les chapitres ne sont pas trop longs et le résultat donne un roman qui se lit facilement sans en devenir frustrant.
Fan art par @meliescribbles
Mare devient badass
Enfin ! L’une des choses que j’avais eu du mal à apprécier dans les tomes précédents, c’est l’héroïne de Red queen elle-même, Mare Barrow. Dans War storm je l’ai trouvée métamorphosée. Beaucoup plus sûre d’elle, nettement moins geignarde. Elle trouve un second souffle et si on ressent la blessure de la trahison de Cal en faveur de la couronne qui clôturait le tome précédent, on remarque chez elle une détermination nouvelle que j’ai adorée.
Evangeline ma queen
Les rares moments que j’avais adorés dans le troisième tome (celui que j’ai vraiment le moins aimé de la saga Red Queen), c’est ceux qui se déroulaient du point de vue d’Evangeline. Bien qu’elle fasse partie des « méchants » de cette histoire, c’est ma grande favorite : j’adore sa psychologie, ses doutes, son histoire… Son humour est noir et sarcastique, mais on sent aussi qu’elle a un grand cœur et la seule bataille qui m’ait véritablement intéressée est celle de la Rade car elle la conte de façon spectaculaire.
Fan art par freiheit
Cal et ses doutes
Je ne peux pas m’empêcher de trouver l’aîné des Calore plat, et encore plus dans War storm. Cal se laisse guider tantôt par Davidson, tantôt par Julian et tantôt par sa grand-mère, mais décide rarement par lui-même. Tous les autres personnages dont on a le point de vue, sans exception, le savent. Même sa décision finale de laisser tomber la couronne, lui a été soufflée par Julian par l’intermédiaire des carnets de sa mère et par Mare. A côté d’un Maven aussi complexe et dérangé, plein de fiel et de mordant, Cal semble d’autant plus pâle.
Du côté de l’intrigue
J’ai trouvé l’intrigue de War storm plus réfléchie et complexe que celles des tomes précédents. Plus d’actions trop rapides comme le 2 ou de longueurs terribles comme le troisième mais un équilibre bien meilleur.
L’intrigue en question est plus politique : il y a de la stratégie et des alliances se nouent et se brisent. Mais on retrouve aussi moins de trahisons complètement aberrantes que ce qui avait pu se passer précédemment dans la saga.
La fin
Comme j’adore les fins en demi-teinte comme celle-ci ! C’est à mon sens la conclusion la plus parfaite que l’auteure pouvait offrir à la saga car beaucoup plus belle et juste qu’un happy-ending bricolé à la hâte (d’autant que Evangeline a eu son happy-ending, moi ça me suffit amplement !).
Conclusion
Si Red queen est une saga qui ne figurera certainement pas dans mes favorites, ce dernier tome vient relever le niveau par rapport aux précédents avec des personnages beaucoup plus approfondis et un festival d’action conclu par une fin certes pas idéale mais parfaite pour la saga.
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Un commentaire
Lucille
Je viens de terminer cette saga que j’ai absolument adoré ! J’ai trouvé ce dernier tome fabuleux ! Tout à fait d’accord pour dire que le personnage d’Evangeline est incroyable ! Par contre, j’avoue que la fin en demi-teinte ne me convient pas du tout… Perso, j’avais besoin de vraies réponses après toutes les péripéthies des 4 tomes, de réellement savoir ce que vont devenir Cal et Mare au lieu de les laisser dans un grand flou.