Red queen tome 2 : Glass sword
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Red queen tome 2 : Glass sword

Hello ! Aujourd’hui je vous propose une chronique du second tome d’une saga dystopique et fantasy qui a pas mal fait parler d’elle : Glass sword, de Victoria Aveyard.

J’avais déjà un bilan mitigé du premier tome, le second m’a encore moins convaincue. Entre les répétitions, les plots twists bien plus prévisibles et l’action qui est presque à trop haute dose, Glass sword ne figurera pas dans ma liste de coups de cœur.

ATTENTION : cette chronique contient des spoilers sur le livre dont il est question, ainsi que sur le tome précédent.

Le résumé

Mare Barrow a le sang rouge, comme la plupart des habitants de Norta. Mais comme les seigneurs de Norta, qui se distinguent par leur sang couleur de l’argent, elle possède un pouvoir extraordinaire, celui de contrôler la foudre et l’électricité. Pour les dirigeants de Norta, elle est une anomalie, une aberration. Une dangereuse machine de guerre.

Alors qu’elle fuit la famille royale et Maven, le prince qui l’a trahie, Mare fait une découverte qui change la donne : elle n’est pas seule. D’autres Rouges, comme elle, cachent l’étendue de leurs pouvoirs. Traquée par Maven, Mare fait face à sa nouvelle mission : recruter une armée, rouge et argent. Aussi rouge que l’aube, plus rapide qu’un éclair d’argent. Capable de renverser ceux qui les oppriment depuis toujours.

Mais le pouvoir est un jeu dangereux, et Mare en connaît déjà le prix.

~ Retour sur cette lecture ~

Ce qui ne m’a pas convaincue

Comme j’ai mis un moment à lire Glass sword, que j’ai trouvé finalement assez long malgré une histoire qui évolue assez vite. Je vais commencer par les différents points qui m’ont freinée dans cette lecture et qui m’ont empêchée de me plonger réellement dans le roman.

Un enchaînement incessant d’actions

Pour résumer, Mare vient de s’échapper du palais royal. Elle se rend donc chez la Garde écarlate mais son dirigeant la fait prisonnière alors elle s’échappe et commence à réunir les sang-neufs de la liste de Julian mais tombe dans un piège de Maven puis s’échappe et…

Bon, vous l’aurez compris, il n’y a aucun temps mort dans Glass sword. En principe, j’apprécie qu’il y ait une bonne dose d’action mais le problème ici est qu’elle rend le roman plat. Comme il y a une tension constante chez les personnages, le lecteur finit par s’en détacher et n’est plus vraiment immergé dans l’histoire.

Fan art par @loweana.art

Des plot-twists prévisibles

J’avais adoré les trahisons du premier tome et de nombreux retournements de situation s’étaient avérés intéressants. Sauf que maintenant Mare a bien retenu la leçon : « Tout le monde peut trahir tout le monde ». Et comme elle nous le rabâche jusqu’à l’écœurement tout au long de Glass word, nous aussi on retient la leçon.

Donc quand des trahisons aussi énormes qu’improbables arrivent, on ne s’étonne pas une seule seconde. Il y a peu de gros rebondissements dans ce second tome, ce qui n’aide pas à garder de la dynamique dans le roman…

Mare et l’art de l’auto-complainte

Le point le plus négatif de Glass sword reste pour moi son héroïne. Mare m’a tellement tapé sur les nerfs que j’en venais presque à regretter la petite princesse naïve et amoureuse du premier venu du tome 1.

« Je redoute la solitude plus que tout. Alors pourquoi me conduire ainsi? Pourquoi repousser ou fuir les gens que j’aime? Qu’est-ce qui ne tourne pas rond chez moi?

Je ne sais pas.

Et je ne sais pas comment changer. »

Victoria Aveyard, Red queen tome 2

Fan art par @meliescribbles

Car lorsque le roman n’est pas sujet à l’action, l’auteure ne lésine pas sur les paragraphes d’auto-complainte du type « je ne peux avoir confiance en personne » et « de toute façon personne ne peut me comprendre ». Un chouia bipolaire, Mare est tantôt chef de guerre fière, tantôt petite fille geignarde se complaignant dans sa solitude. Elle tire les ficelles de son entourage de la même façon que la reine mais finit par y prendre du plaisir, et n’écoute pas les avertissements de ses proches.

Malgré mon amour pour les héroïnes avec des défauts et controversées (coucou Eadlyn), là je n’ai pas du tout accroché.

Malgré quelques points positifs

Même si le bilan de cette lecture n’est pas des plus positifs, quelques points m’ont plu dans ce roman :

Le mystère de Jon

Pour poser le cadre, j’étais à moitié en train de m’endormir sur le roman quand soudain, surprise, un nouveau personnage me réveille totalement. J’ai tout de suite apprécié ce sang-neuf visionnaire et j’ai vraiment hâte d’en savoir plus sur lui.

Il rend aussi l’histoire beaucoup plus intéressante grâce à ses prévisions et on sent qu’il a une sorte d’aura étrange qui a réussi à toucher Mare. Le genre de nouveau venu qui fait à lui tout seul basculer le récit et qu’on espère retrouver par la suite !

La fin

Big up à cette fin affreuse du type cliffanger qui est exactement comme je les aime. Après quelque très longues 450 pages, Victoria Aveyard se décide à nous mettre quelque chose sous la dent et c’est loin d’être négligeable. Enfin le plot twist que j’attendais depuis la première page !

Seulement, cette fin si parfaite me dérange un peu dans le sens où elle arrive très tard à mon goût. Un peu comme si toute l’histoire avait été réfléchie pour amener à ce point de chute accompagné d’un pic d’adrénaline…

Au moins j’ai de l’espoir au sujet du troisième tome, qui avec un début pareil devrait envoyer du lourd !

Par contre je sens qu’on n’en a pas fini avec la pauvre petite Mare si seule…

Conclusion

Si Glass sword est loin d’être un mauvais roman, ce n’est pas pour autant que je le recommanderai alors qu’on trouve de nombreuses merveilles dans le même style qui m’ont bien plus entraînée. Donc un bilan toujours en demi-teinte pour une saga avec du potentiel mais pas forcément bien exploité…

Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?

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