Piper McNimbus tome 3 : La fille tombée du ciel
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Piper McNimbus tome 3 : La fille tombée du ciel

Merci aux éditions Lumen pour l’envoi de ce roman.

Hello ! Aujourd’hui je vous propose la chronique du dernier tome d’une très jolie trilogie jeunesse : La fille tombée du ciel de Victoria Forester, qui vient clôturer les aventures de Piper McNimbus.

J’ai vraiment eu un coup de cœur pour cette trilogie qui mêle les superpouvoirs, le mystère et de belles leçons de vie qui sont données avec beaucoup d’intelligence à chacun des tomes du roman. Bien que destinée à un public vraiment très jeune (on parle d’un roman 9-12 ans), c’est une trilogie qui peut se lire et s’apprécier à tout âge, le style de l’auteure étant léger et pétillant, tout en humour et finesse.

ATTENTION : cette chronique contient des spoilers sur le tome dont il est question ainsi que sur les tomes précédents.

Découvrez 4 raisons de lire le tome 1 (garanties sans spoilers) !

Le résumé

Piper et ses amis parviendront-ils à empêcher le monde de basculer dans l’âge des ténèbres ?

Après la destruction soudaine de Stonehenge dans une explosion, de monstrueux et gigantesques insectes se mettent à sortir de terre. Leur objectif ? Semer le chaos un peu partout sur la planète. Pas de doute, c’est du Max tout craché. Ni une ni deux, Piper et ses amis aux capacités extraordinaires partent en mission – la survie de l’humanité en dépend !

Mais, dans le feu de l’action, la jeune fille se retrouve blessée, piquée par une des mystérieuses créatures. Pire, la voilà désormais privée de ses pouvoirs ! Mise sur la touche, Piper se sent de plus en plus isolée tandis que ses camarades continuent d’aller sur le terrain… sans elle. Pourra-t-elle jamais voler de nouveau et les accompagner ? Leur amitié survivra-t-elle à cette épreuve ? Et, en attendant, que faire pour se rendre utile ?

~ Retour sur cette lecture ~

Les thèmes de ce tome

Ce que j’ai apprécié dans La fille tombée du ciel, encore plus que dans les deux tomes précédents, c’est la profondeur des thèmes abordés. Bien sûr, les deux premier tomes le faisaient aussi mais d’une façon moins marqués (à moins que les thèmes précédents ne m’aient moins parlé que ceux-là). En tout cas c’est un aspect du roman qui est vraiment appréciable et que je voulais détailler dans cette chronique, voici donc quelques thèmes qui m’ont marquée :

Apprendre à grandir

Le gros thème pour moi de La fille tombée du ciel, c’est le fait de grandir. Dès le début, Piper est confrontée au fait qu’elle ne sera pas toujours une pré-adolescente, que sa vie ne sera pas toujours celle qu’elle est actuellement.

Cela prend plusieurs formes, avant même que Piper ne perde son pouvoir : l’envie de susciter l’intérêt chez des garçons avec l’arrivé du bal, l’envie d’avoir l’air plus mature, mais aussi lorsqu’elle découvre que certains de ses amis s’entraînent pour passer les tests d’entrée à l’université.

La perte de son pouvoir est le déclencheur d’un mécanisme plus grand : Piper doit apprendre à vivre sans sa particularité, découvrir ce qu’elle s’est faire d’autre. On peut y voir une jolie métaphore filée tout au long du roman dont le dénouement heureux amène à la réconciliation de l’héroïne avec elle-même.

Dépasser ses préjugés

Thème récurrent dans la saga, celui de la différence et de la compréhension de l’autre, il est toujours plus présent dans ce dernier tome. D’une curieuse façon, il s’incarne en la personne de Jimmy Joe, l’un des voisins terre à terre et si désagréable des McNimbus. Enfin, si désagréable… Pas tant que ça ! Ces nouvelles aventures sont l’occasion pour Piper de découvrir le contexte familial pas si rose des Miller, et d’éprouver de la compassion pour ses voisins. Eux, de leur côté, réalisent que leur étrange voisine n’est pas méchante et vit de belles aventures, qu’elle est loin du monstre décrit par leur mère.

Une jolie leçon de tolérance qui contribue à l’aspect enrichissant de cette histoire.

La fin du monde se rapproche

Evidemment Piper McNimbus est avant tout un roman d’action. Il y a des rebondissements, des batailles et des sauvetages de justesse (sinon ce ne serait plus les aventures de Piper McNimbus me direz-vous). J’ai apprécié la tension qui s’installe dans ce dernier tome autour de la fin du monde déclenchée par l’arrivée des insectes, et de la course contre la montre qui se met en place. Le roman n’en est que plus addictif et on tourne les pages à toute vitesse pour en connaître la fin.

Une fin heureuse mais ouverte

Je savais à l’avance que La fille tombée du ciel conclurait les aventures de Piper et je m’attendais de ce fait à une fin nette et heureuse, comme c’est généralement le cas pour les sagas jeunesse. Or, à ma grande surprise, Victoria Forester a choisi une fin heureuse qui est à la fois marquée pour Piper et ses amis et ouverte, car elle ne conclut que de façon vague la ligne narrative de Max. Elle se garde donc une ouverture intéressante autour de l’antagoniste de l’histoire qui permettrait (même si ce n’est pas à l’ordre du jour) de retrouver les personnages pour d’autres aventures.

En conclusion

Une très chouette saga jeunesse, colorée et pleine de leçons importantes, à mettre dans les mains de tous les enfants qui rêvent de superpouvoirs et d’aventures. Victoria Forester signe ici une véritable pépite qui saura charmer les petits comme les plus grands !

Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?

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