L’héritage de Judith Blackwood de Nathalie Sommers
Par titre

L’héritage de Judith Blackwood de Nathalie Sommers

Merci aux éditions Didier Jeunesse pour l’envoi de ce roman.

Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour la chronique d’une histoire d’enquête policière autour des échecs : L’héritage de Judith Blackwood de Nathalie Sommers.

J’ai dévoré ce one shot policier ado qui, malgré quelques rebondissements un peu prévisible, tient les lecteurices en haleine jusqu’au bout. Quelque part à mi-chemin entre les romans d’Agatha Christie (pour le meurtre et l’époque) et Inheritance games (pour les énigmes et la tension), L’héritage de Judith Blackwood saura captiver ses lecteurs et leur faire vivre quelques frissons.

Note : le dernier paragraphe de cette chronique contient des spoilers sur le roman dont il est question. Il sera indiqué en rouge et vous pouvez lire le reste sans aucun risque !

Le résumé

Londres, 19e siècle. Judith Blackwood, orpheline sans le sou, est envoyée chez son grand-père qu’elle n’a jamais vu. Celui-ci a une passion : les échecs, qui ornent chaque pièce de son imposant manoir. En arrivant, Judith est loin de se douter de ce qu’elle va y trouver : une famille étrange, une atmosphère pesante et des secrets inavouables… La jeune fille est alors plongée dans une partie mortelle, dont elle ne sortira pas indemne.

~ Retour sur cette lecture ~

Meurtres et héritage

A peine un mois après l’arrivée de Judith au manoir Blackwood, son grand-père est retrouvé un matin assassiné. En peu de temps, Scotland Yard débarque et Judith, faisant partie des potentiels héritiers, est dans leur viseur.

Et les choses ne vont pas en s’améliorant pour notre héroïne ! Peu de temps après, un autre membre de la famille est retrouvé décédé… Dans L’héritage de Judith Blackwood, Nathalie Sommers nous plonge dans une ambiance pesante à mesure que l’étau se resserre, et que le meurtrier se rapproche de Judith

Le jeu d’échec

Le grand père de Judith étant littéralement obsédé par les échecs, tout chez lui y fait référence. Les chambres qui ont des noms de pièces d’échecs, réparties dans une aile blanche et une autre noire, le dallage de l’entrée en 64 par 64… Et au grand dam des autres habitants du manoir, il aime disputer quotidiennement des parties avec eux, qui sont également l’occasion de les humilier verbalement.

Son comportement est tellement affreux que personne ne le regrette, sauf peut-être son majordome. Mais revenons à son amour des échecs : il est tel que même dans son testament, il laisse des messages codés à ses héritiers en référence à cela… (D’où le côté très Inheritance games du roman d’ailleurs !).

La romance un poil lourde

La seule chose qui m’a un peu moins plu dans L’héritage de Judith Blackwood, c’est la dose de romance que l’histoire contient. Presque dès le début, on assiste à un coup de foudre en bonne et due forme qui va ensuite prendre beaucoup de place dans les pensées des personnages (alors qu’il y a un meurtrier à chercher, ne l’oublions pas !). J’aurais préféré moins de romance (même si elle est faite de façon à être nécessaire à l’intrigue) et également une héroïne un peu moins parfaite, car Judith dans sa blondeur innocente et son intelligence est parfois irritante…

ATTENTION : le paragraphe qui suit contient des spoilers sur le roman dont il est question. Si vous voulez les éviter, sautez directement à la conclusion.

Le coupable idéal

La quatrième de couverture vantant L’héritage de Judith Blackwood comme « une enquête à huis clos à la Agatha Christie », j’étais très curieuse de voir ce que ça allait donner d’autant plus que ma mère, en bonne amatrice de romans policiers, m’a fait lire pas mal de romans de cette autrice !

Après lecture, je comprends tout à fait le parallèle avec Agatha Christie mais sachez que si vous avez lu Ils étaient dix (qui est quand même l’un des plus connus de l’autrice), le coupable des meurtres dans L’héritage de Judith Blackwood devient alors aisé à deviner. Car s’il y a bien une leçon que ce roman nous apprend, c’est que quand aucun vivant ne semble coupable alors c’est vers les morts qu’il faut diriger nos soupçons.

Au début, je pensais Alexander coupable (solution de facilité, je l’admets), puis Samuel (mais on comprend vite qu’il n’y a pas de double jeu de son côté). Alors qui reste-t-il, qui est assez tordu pour faire tout ça ? L’horrible grand-père évidemment ! Encore plus avec ce testament étrange truffé de références aux échecs, et de menaces à peine voilées… Je suis un peu déçue d’avoir trouvé le coupable, mais j’aime tout de même beaucoup l’articulation de l’intrigue !

En conclusion

L’héritage de Judith Blackwood est un bon roman policier ado qui saura ravir les amateurs d’enquêtes et de suspens. Entre son décor étrange, son thème autour des échecs et son ambiance pesante, c’est un roman parfait pour la saison !

Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?

Signature

Un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.