L’Engrange-temps tome 2 : Les heures obscures
Merci à Hachette Romans pour l’envoi de ce roman.
Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour la chronique de la conclusion d’une duologie de fantasy autour du voyage dans le temps : L’Engrange-temps tome 2, Les heures obscures, de Nell Pfeiffer.
J’avais bien aimé le tome 1 mais sans plus, ayant adoré le world-building mais pas franchement accroché à l’héroïne. J’ai hésité à demander le 2 mais les premiers chapitres qu’on nous a donnés à Montreuil m’ont convaincue de lui laisser une chance, et je ne le regrette pas ! Les heures obscures est une excellente suite qui surpasse selon moi en tout point le premier tome, et apporte une parfaite conclusion à cette duologie.
ATTENTION : cette chronique contient des spoilers sur le roman dont il est question ainsi que le tome précédent
Pour retrouver ma chronique du tome 1 c’est par ici !
Le résumé
Installée dans la ville de Kelvi, au cœur du royaume de Fréhenne, Sophie Delapointe s’efforce de reprendre le contrôle de sa vie depuis les tragiques événements qu’elle a dû fuir à Aigleport, sa contrée natale. Surtout, elle tente d’oublier le prince Dimitri et les sentiments nouveaux, grisants mais dangereux, qu’il a fait naître en elle.
À l’aide de Farandole, sa fidèle Horanima, et d’Élias, son nouvel ami horloger, la jeune femme s’entraîne sans relâche pour intégrer la prestigieuse Académie Horolurgique dont elle a toujours rêvé.
Le temps en décide autrement lorsque Sophie se retrouve malgré elle mêlée à une série de meurtres de Tisseurs de Temps, qui menace de faire éclater une sombre vérité…
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Un nouveau décor, de nouveaux personnages
Désormais à Kelvi, Sophie est l’apprentie d’un Tisseur de temps aimable comme une porte de prison, nommé Eryk. Sous sa tutelle, Elias et elle-même effectuent toutes les basses besognes, Elias pour apprendre et Sophie dans le but d’obtenir une précieuse lettre de recommandation pour l’académie.
Vous l’aurez compris, loin des ambiances de palais royal et couronnement, le ton est maintenant aux ruelles sordides et marchés nocturnes… Et j’ai sincèrement apprécié ce changement. Loin d’Aigleport, Sophie se révèle et se montre pleine de ressources, en plus d’avoir enfin accepté sa situation. J’ai largement préféré l’héroïne dans ce second tome où elle se prend davantage en main, s’affirme.
Quant aux nouveaux personnages, principalement Elias Solal et Astoria Delapointe, ils m’ont immédiatement intéressée. Le personnage d’Astoria est un énorme coup de cœur et contribue certainement à la qualité de l’intrigue !
La romance fait son retour
Evidemment, Sophie ne reste pas longtemps seule à Kelvi, puisque Dimitri ne semble pas pouvoir se tenir loin d’elle. Le prince débarque donc (officiellement pour des raisons diplomatiques évidemment) et voilà la romance qui fait son grand retour.
Si la romance est l’aspect du récit qui m’a le moins séduite (les longs monologues internes à base de « je l’aime mais puis-je changer mon/son destin » étaient beaucoup trop pour moi, j’avais juste envie de les secouer), je l’ai tout de même préféré à celle qu’on avait dans le tome 1.
La duplicité d’Elias
Arf… Malheureusement, j’avais vu de loinnnnn venir ce plot twist. L’autrice nous met tôt sur la voie avec ce nouveau personnage qui apparaît dans Les heures sombres, au passé méconnu et au comportement parfois étrange (surtout en présence de Dimitri). Si je suis un peu déçue de l’avoir vu venir de si loin, j’ai tout de même été satisfaite de l’explication, et de la façon dont l’histoire se tient.
Une fin mesurée
Si j’ai été déçue de l’aspect prévisible de la trahison d’Elias, je n’en ai pas moins apprécié le dénouement final, tout en action et représentant le bel aboutissement du travail de construction de l’univers de l’auteur. Certains détails m’ont semblé placés un peu rapidement, comme si de base il aurait fallu un tome de plus, mais Nell Pfeiffer démontre sans aucun doute son imagination dans un final qu’on devine bien travaillé.
La véritable force de Les heures obscures, c’est d’offrir à L’Engrange-temps une fin qui mélange adroitement la peine (la mort d’Astoria, le sacrifice de Farandole), la résignation (Sophie ne reviendra pas dans sa ligne temporelle, pas plus que les évènements tragiques ne pourront être effacés) et l’espoir (de nouveaux Tisseurs de temps, la romance entre Sophie et Dimitri). En cela, Nell Pfeiffer signe une fin parfaitement équilibrée comme j’aimerais en lire plus souvent !
En conclusion
Les heures obscures apportent une suite et fin réussies à la duologie L’Engrange temps, qui saura charmer les amateur.ices de romans de fantasy avec des voyages dans le temps. Personnages plus développés, univers toujours plus approfondi : Nell Pfeiffer signe une très bonne suite et on a envie de continuer à suivre cette autrice dans ses futurs écrits !
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