La couleur du mensonge tome 3 : Le goût du danger
Hello ! Aujourd’hui je vous parle du dernier tome d’une trilogie coup de cœur : Le goût du danger, le troisième volume de La couleur du mensonge d’Erin Beaty.
J’avais adoré le premier tome et encore plus le second qui avait été un véritable coup de cœur. Si j’ai légèrement moins accroché à ce troisième car il comporte des longueurs, ce n’en est pas moins un roman excellent qui conclut avec brio une trilogie aussi originale que surprenante !
ATTENTION : cette chronique contient des spoilers sur le roman dont il est question ainsi que les tomes précédents.
Pour retrouver les chroniques des tomes précédents :
Le résumé
Sage Fowler, entremetteuse et espionne prodige, est désormais ambassadrice du royaume auprès du pays voisin de Casmun. Quelques mois après la bataille où elle a été gravement brûlée, elle se voit confier la mission de représenter le roi Raymond au cours de pourparlers avec Kimisara, leur ennemi de toujours.
Que de chemin parcouru pour l’ancienne tutrice des enfants royaux, à présent fiancée au capitaine Quinn… Mais face à des interlocuteurs réticents voire hostiles, la tâche s’annonce des plus ardues. D’autant que la reine de Kimisara, devenue régente depuis la mort de son époux, n’est pas dans une position idéale pour négocier… Et que nombreux sont ceux qui seraient ravis de la voir tomber.
Pris entre deux feux, Sage et Alex vont devoir mettre de côté leurs querelles d’amoureux et agir dans l’ombre s’ils veulent épargner à leur royaume une nouvelle guerre.
~ Retour sur cette lecture ~
L’intrigue de ce troisième tome
J’ai beaucoup aimé l’intrigue et surtout l’aspect encore une fois très politique de la fin de la saga. Sans compter que le message est résolument positif, puisqu’on a des personnages qui souhaitent aller vers une paix durable et la fin des conflits.
Le souci, c’est que du départ de Sage de Vinova jusqu’au milieu des pourparlers, le roman traine un peu en longueur. On a peu d’évolutions sur le plan sentimental (concernant Sage et Alex mais aussi les autres personnages) et pas vraiment d’action.
Et puis arrive ce moment charnière de Le goût du danger, où la reine Kimisar convie Sage à des pourparlers moins officiels à Bay Lisandra. A partir de là, c’est action, plot twist sur plot twists, trahisons et complots ! J’ai retrouvé ce que j’adorais dans cette saga : l’héroïne résolue et les surprises incessantes que met l’auteure sur notre chemin.
Le complot géant et complexe qui vise à la fois Sage, la reine et le déroulement des pourparlers est juste dingue ! Je n’avais pas découvert l’identité de la coupable (et je n’aurais jamais pu soupçonner que ce soit Sophia) et cette deuxième moitié du roman était un véritable page turner. Les indices s’accumulent sans qu’on arrive à assembler les pièces du puzzle, le suspens est énorme et l’histoire totalement addictive.
Le point de vue qui apporte beaucoup
Aux points de vue de Sage et Alex s’ajoute dans Le goût du danger celui de Huzar. Comme ceux des amoureux, il était déjà présent dans les tomes précédents mais ce n’était que par moments. Par contre, dans ce troisième tome, il prend une place beaucoup plus importante dans le récit et son rôle est notable.
Qu’il ne soit plus l’ennemi de Sage et Alex mais leur allié est vraiment top car ils forment un trio très efficace, ce qu’on avait pu deviner par le respect que chacun portait aux autres suite aux évènements des tomes précédents.
Le personnage qui m’a déçue
Tout le long de Le goût du danger, Clare trouve des reproches à faire à Sage. Si sa peine est compréhensible suite à la mort de Luke, le fait qu’elle s’en prenne sans cesse à sa meilleure amie l’est moins. A chaque fois qu’elles se réconcilient (= que Sage fait des compromis comme se laisser marcher dessus par la Comtesse), Clare trouve aussitôt un nouveau motif pour ignorer Sage et lui en vouloir.
Alors que j’avais jusqu’ici apprécié ce personnage, j’avoue que j’ai eu beaucoup de mal à la supporter dans ce dernier tome !
Notre couple favori ❤
Reprenons un peu le fil de cette ligne narrative. Après s’être mentis l’un à l’autre quasiment tout le premier tome tout en développant des sentiments très forts, Sage et Alex bénéficient d’un happy ending. Puis dans Le parfum de la trahison, ils passent beaucoup de temps à se disputer sans comprendre le point de vue de l’autre, même si les évènements finissent par leur faire réaliser que malgré les malentendus leur amour est toujours aussi fort.
J’avais un peu peur d’une redite dans le troisième tome (que j’ai sincèrement cru voir venir au début) avec le même schéma dispute/évènement extérieur/réconciliation que dans le tome précédent.
Sauf que pas ! Sage et Alex sont beaucoup plus matures et l’évolution de leur relation est juste géniale ! Ils arrivent à mieux se mettre à la place de l’autre et les rancunes qui paralysaient leur couple dans le tome précédent ne sont plus. Ils gagnent à la fois en indépendance l’un par rapport à l’autre et voient leurs sentiments se renforcer et on valide à 1000% !
La fin de la saga
Après ce plot twist que je n’ai pas vu venir (genre, vraiment pas !) de la culpabilité de la Comtesse et de la révélation de son plan machiavélique vient la fin tant mérité par les personnages du roman.
J’avoue avoir été surprise par le fait que Sage accepte le titre de Duchesse. Je n’aurais pas pensé qu’elle veuille être attachée à un lieu de cette façon mais l’autrice justifie très bien ce choix est c’est le happy ending qu’elle et Alex méritent. Idem pour Lani et Cass pour qui on ne peut que se réjouir après avoir vu la princesse user de ses charmes dans ce sens tout le long du roman avant d’arriver enfin à ses fins.
En conclusion
Un excellent troisième tome pour une excellente trilogie dont, je sens, je n’ai pas fini de parler. Je ne peux que vous recommander La couleur du mensonge pour son originalité, les surprises qu’elle nous réserve et ses personnages si uniques. Une saga à lire et à relire sans modération !
Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?