Iskari tome 1 : Asha, tueuse de dragons
Hello ! Aujourd’hui me revoilà avec la chronique d’un de mes coups de cœurs de l’été : Iskari tome 1 : Asha, tueuse de dragons de Kristen Ciccarelli.
Au programme ? De la bonne vielle fantasy comme on l’aime avec des dragons, des légendes, des mystères, des complots et une héroïne ultra badass. Un univers pas franchement accueillant mais beau par moments, de la magie… Le genre de cocktail qui peut donner un très bon roman, comme c’est le cas ici !
Je m’excuse par avance de l’aspect brouillon que risque d’avoir cette chronique. Il se trouve que le roman prend une tournure assez prévisible mais je ne tiens pas à la spoiler pour autant, je risque donc de tourner pas mal autour du pot pour vous faire part de mon ressenti sans vous raconter les actions clés du roman. Bref, je suis déjà brouillon dans mon explication, c’est bien parti XD
Le résumé
Au royaume de Firgaard, les légendes sont interdites : elles sont dangereuses. Pourtant, le sort d’Asha, princesse solitaire, leur semble étroitement lié. Asha est une tueuse de dragons crainte par tout son peuple : elle est Iskari.
~ Retour sur cette lecture ~
L’héroïne imparfaite
Fan art par @gabriella.bujodoso
Asha est maudite. C’est un fait énoncé dès les premières pages. On apprend aussi vite qu’elle a été défigurée, enfant, par un dragon. Elle en conserve donc une cicatrice qui couvre une bonne partie de son corps et dont elle est d’ailleurs plutôt fière.
L’héroïne d’Iskari est pleine de rancœur (envers les dragons et les histoires qui ont coûté la vie à sa mère) et de suffisance (envers absolument tout le monde). La façon dont elle appréhende le monde a été conditionnée par son père qui lui a affirmé qu’elle devait tuer tous les dragons pour obtenir sa rédemption. En conséquence, elle se pense supérieure car elle chasse particulièrement bien les dragons, mais s’écrase tout de même devant la volonté paternelle.
Sa relation avec Jarek est juste horrible. J’ai haï ce gars à la seconde où l’auteure l’a présenté. Egoïste, arriviste, violent… La totale. Rien de mieux du côté du roi qui est ultra manipulateur, ni même du frère d’Iskari qui passe son temps à la sous-estimer.
Bref, avec un entourage pareil, on a forcément une héroïne très nuancée qui a du mal à faire confiance aux autres et est plutôt solitaire, mais aussi pleine de défauts, ce qui ne la rend que plus intéressante.
La romance
« J’ai voulu écrire un livre qui puisse se lire comme une histoire d’amour, comme une histoire de dragons, ou comme la lutte d’une jeune fille qui grandit en croyant à un mensonge et qui doit se battre pour trouver la vérité. » Kristen Ciccarelli
J’adore cette préface écrite par l’auteure car ce n’est pas seulement ce qu’elle voulait mais aussi ce qu’elle a réussi à faire.
Bon, on ne va pas se mentir : l’histoire d’amour en question, on la voit venir de très loin et gros comme un camion. Pas vraiment le top de la subtilité. Mais j’ai apprécié ce couple, le fait qu’ils doivent braver leurs préjugés et de nombreux interdits pour apprendre à s’aimer. Leur relation, difficile au début, devient vite touchante.
De la magie et des histoires
J’adore l’idée que les histoires aient un pouvoir, que raconter les légendes donne aux dragons le pouvoir de cracher du feu et que les héros d’Iskari tirent de précieux enseignement des contes. Le wolrd-building en lui-même est chouette, tout comme la mythlogie constituée par l’auteure avec une sorte de dieu (l’Ancien) et ses héros : les Namsara.
J’ai aimé l’ironie qui a amené le roi à surnommer sa fille l’Iskari (la méchante des histoires anciennes) alors que celle-ci est clairement, et ce depuis le début, destinée à être une héroïne bien plus qu’une anti-héroïne.
Les « révélations » sur l’univers
Encore une fois, pas de véritable surprise ou plot twist puisque l’auteure amène ses « révélations » (d’où les guillements) et prépare le lecteur en lui faisant réaliser les choses avant Asha. Comme l’indique la préface de l’auteure citée plus haut, on comprend rapidement en notant qu’il manque des pièces au puzzle que ce qu’Asha croit être la vérité ne l’est clairement pas.
Sur ce point, Iskari m’a rappelé les dessins animés How to train your dragon (inspirés des romans de Cressidia Cowell qui pour le coup, eux, n’ont rien à voir) avec Torwin dans le rôle de Harold et Asha dans celui d’Astrid (on notera d’ailleurs un penchant commun pour les haches).
En conclusion
J’ai apprécié cette lecture : un premier tome original, des personnages imparfaits et attachants, des secrets, des mystères… Une chose est sûre : je vous recommande ce roman et j’ai hâte de lire la suite des aventures d’Asha et Torwin !