Brunch avec Jack Meggitt-Phillips
Interviews et salons

Brunch avec Jack Meggitt-Phillips

Hello ! A l’occasion du SLPJ 2022, il y a une semaine tout pile, Page Turners et les éditions Bayard Jeunesse m’ont conviée à un brunch en compagnie d’autres blogueuses pour rencontrer Jack Meggitt-Phillips, l’auteur de La bête et Bethany.

Je vous propose donc un petit article sur les questions que nous avons pu lui poser ainsi que ses anecdotes d’écriture !

ATTENTION : puisqu’on discute du roman, cet article contient des spoilers sur le tome 1 de La bête et Bethany

Mon article (sans spoilers) est par ici !

Un auteur qui semble tout droit sorti de son roman

Que ce soit dans son look décalé ou sa façon de s’exprimer, Jack Meggitt-Phillips est quelqu’un de très original qui semble tout droit sorti de son propre roman. On comprend rapidement comment il a pu créer l’univers décalé de La bête et Bethany et l’humour de son roman se retrouve dans sa façon de s’exprimer.

Lorsqu’on lui a demandé à quel personnage du roman il s’identifiait le plus, il a répondu à Ebenezer sans hésiter un instant, ajoutant qu’il est comme lui mais en plus gentil, et sans l’envie de nourrir un monstre avec des enfants.

A la question « que demanderiez-vous à la bête ? », il a expliqué qu’il y avait dans les tomes suivant un purple tea qui rendait les gens heureux et les requinquait et qu’il demanderait bien ce thé.

Les scènes marquantes du roman

Lors de la rencontre, Jack Meggitt-Phillips nous a demandé quelles scènes du roman nous avaient le plus marqué. Sont ressorties la scène ou la bête mange le pauvre perroquet (personnellement, les dessins de plumes qui volent m’ont achevée XD) mais aussi la scène du zoo, où Ebenezer se balade dans le zoo à la recherche d’un enfant à emporter pour le donner à manger à la bête.

Fun fact concernant cette scène : elle n’était pas dans le premier jet du roman ! Dans la version d’origine, Ebenezer allait directement à l’oisellerie mais son éditeur lui a demandé de rajouter une scène montrant combien il était en décalage avec la réalité, et la scène est née !

Nous avons également parlé de la mort de Mlle Frizelyflop (nous étions nombreuses à espérer que la bête la mange, elle, pour le coup !). Il se trouve qu’il y a une petite histoire derrière son écriture… Jack Meggitt-Phillips était venu skier une semaine dans les alpes, mais au bout d’une matinée de ski il a abandonné. Après un bon bain, il s’est donc installé face aux montagnes, prêt à écrire, et c’est dans ce cadre calme et paradisiaque qu’il a tué Mlle Frizelyflop.

Une playlist sur mesure

Pour écrire, encore plus pour les scènes de la bête, Jack Meggitt-Phillips s’accompagne d’une playlist intitulée « feeling villainous » (je ne garantis pas à 100% le titre, mais c’est ce que j’ai noté sur le moment) qui est essentiellement constituée de chansons de méchants Disney comme celles de Scar et qui l’aident à se mettre dans la peau du personnage. Etant donné qu’il écrit souvent la nuit, il plaint ses voisins qui doivent se demander pourquoi il chante à tue-tête « Be prepared! » à 3h du mat’.

Le travail avec Isabelle Follath

J’étais curieuse de savoir comment se passaient les échanges avec Isabelle Follath, l’illustratrice de la saga. Il se trouve qu’il ne l’a jamais rencontrée, étant donné qu’elle vit en Suisse, et que leurs échanges sont essentiellement constitués de compliments mutuels (elle sur son texte et lui sur ses dessins), ce qui lui semble être une excellente base pour une amitié.

Ce n’est pas lui qui choisit quelles scènes seront crayonnés, ce choix étant le fruit des échanges entre Isabelle Follath et son éditeur, mais il n’a jamais été déçu des choix effectués !

Les inspirations de l’auteur

Nous avons également parlé influences, puisque La bête et Bethany s’inscrit dans une esthétique originale. Jack Meggitt-Phillips nous a expliqué être fan des Désastreuses aventures des orphelins Baudelaire (il a aussi bien aimé la série Netflix, même si les livres étaient mieux), ce qui explique certains aspects assez similaire dans leur style.

Etant donné que la saga comptera 5 tomes, la question a également été posée de savoir comment il parvenait à se renouveler. Il nous a expliqué avoir la fin de la saga en tête depuis qu’il a bouclé le deuxième tome et travailler peu à peu pour y parvenir. Il a également ajouté que la bête, en tant qu’antagoniste purement méchant, était une facilité scénaristique dans le sens où elle permettait plein de rebondissements.

Note : le tome 3 sort bientôt en VO, quant à nous nous aurons la traduction du tome 2 en français courant 2023

Des chaussettes hautes en couleur

Pour terminer cet article en beauté, il faut que vous sachiez que Jack Meggitt-Phillips portait des chaussettes avec la tête de Bethany imprimée dessus lors de la rencontre (je lui ai demandé d’où elles venaient et il s’avère que c’est un cadeau). Il envisage un foulard avec la tête d’Ebenezer pour compléter sa tenue dans le futur. Tout droit sorti de son propre roman, je vous le disais !

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