Bad girls de Jennifer Mathieu
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Bad girls de Jennifer Mathieu

Merci à Page Turners romans pour l’envoi de ce roman.

Hello ! Aujourd’hui, ma chronique vous emmène direction les années 60 pour l’histoire d’une héroïne ultra badass avec Bad girls de Jennifer Mathieu.

Après Moxie (que j’avai adoré !) et Les menteurs de Mariposa (que j’avais nettement moins adoré), j’ai donc dévoré Bad girls, la nouvelle fiction de l’auteure qui se déroule en 1964 au Texas. Il y est question d’amitié, d’accidents, de personnages forts et j’ai beaucoup aimé !

Il y a un côté Thelma et Louise dans l’histoire, qui s’accompagne d’une ambiance unique qui nous projette dans les années 60 à Houston avec une grande efficacité. C’est entraînant, émouvant, ça se lit tout seul !

Le résumé

1964, Houston, Texas.

Evie Barnes est une « bad girl », une rebelle qui se moque bien du regard des autres tant que ses amies sont avec elle. Envers et contre tous, Evie et son groupe affrontent le monde et plus particulièrement les bourges du lycée, qui prennent un malin plaisir à faire circuler les pires rumeurs à leur sujet, à juger leurs origines et leurs lèvres trop rouges… Evie s’est toujours tenue loin des jeunes des beaux quartiers… jusqu’au jour où elle rencontre Diane. Diane, qui représente tout ce qu’Evie n’est pas. Diane, la jeune fille de bonne famille aux manières et au brushing impeccables. Diane, qui tue un homme pour sauver Evie. Unies par cet évènement dramatique, Evie et Diane, que tout oppose, doivent prendre une décision. Fuir ? Dire la vérité ?

Une course contre la montre commence alors pour les adolescentes

~ Retour sur cette lecture ~

En immersion dans les années 60

Les coiffures, le maquillage, les vêtements… On se croirait dans Grease en lisant les descriptions de l’auteure. Et ce n’est pas tout ! Il y a aussi les habitudes des héroïnes : aller au drive-in avec leurs amis, fumer même au lycée, écouter des vinyles… Jennifer Mathieu démontre avec brio sa capcité à immerger le lecteur dans une autre époque. On lit quelques lignes et ça y est, nous voilà plongés dans les années 60 à échanger des secrets avec Connie, Sunny, Juanita et Evie.

Je suis d’ailleurs d’avis que si Thelma et Louise ont pu inspirer les personnages de Diane et Evie, c’est John Travolta que l’auteure avait en tête en décrivant Johnny

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Les bad girls

Evie et ses amies sont bruyantes, rebelles, bref, pas des filles sages et bonnes à marier comme il faudrait qu’elles le soient aux yeux de la société. Et c’est ce cran, cette façon d’être qui les a rapprochées et qui en fait une bande soudée.

Cependant, j’avoue que je m’attendais à des rebellions un peu plus marquées. Bien sûr, j’ai adoré les personnages mais en dehors du fait qu’elles sèchent les cours et ont la main lourde sur l’eye liner, elle ne sont pas non plus terribles. Leurs comportements vient généralement de situations familiales tendues et à part y aller un peu fort sur l’alcool en soirée, elle n’ont franchement rien de si bad…. Même si remis dans le contexte de l’époque ça devait effectivement être beaucoup !

Dans la peau d’Evie

Je trouve très intéressant que l’histoire se déroule du point de vue d’Evie car ça permet de vraiment appréhender ce qu’elle vit, pendant la fameuse soirée mais aussi les mois qui vont suivre. Et puis il y a sa position dans son groupe d’amie : elle est la plus jeune, la mascotte, et ça la met parfois mal à l’aise.

D’un autre point de vue, l’amitié qui se noue entre Diane et Evie aurait été tout simplement invraisemblable mais à travers les yeux d’Evie, on comprend ce qui les lie et on voit cette loyauté indicible se forger au rythme des confidences.

Par contre, j’ai eu beaucoup plus de mal à comprendre Evie en ce qui concerne sa famille. On voit tout de suite que sa mère et sa grand-mère, avec qui elle vit, se soucient d’elle, mais Evie est décidée à se rebeller au lieu de discuter. Si je peux comprendre qu’elle se soit retrouvée incapable de parler à sa mère de ce qui s’est passé au drive-in, j’ai été attristée par la façon sèche dont elle la rejette et se ferme à toute tentative de celle-ci de l’aider.

Evie est devenue une bad girl à cause de sa sœur, ou plutôt de la vie qui l’attend si elle suit son chemin. Cheryl, son aînée, s’est mariée avec un militaire après être accidentellement tombée enceinte au lycée et s’ennuie comme un rat mort sur la base sur laquelle celui-ci est en poste, et Evie est prête à tout pour s’éviter le même destin de femme mariée sans aucune vie.

En conclusion

Bad girls est un roman entraînant et très émouvant (surtout sur la fin) à propos d’amitié et de choix de vie, avec une intrigue sympathique. Si vous aimez les fictions historiques et les héroïnes badass, je vous le recommande sans hésiter !

Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?

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