Les confidences d’Arsène Lupin de Maurice Leblanc
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Les confidences d’Arsène Lupin de Maurice Leblanc

Merci à Hachette romans pour l’envoi de ce roman.

Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour la chronique d’un roman issu d’une célèbre série de romans policiers : Les confidences d’Arsène Lupin de Maurice Leblanc.

En commençant ce roman, je me suis dit que le style de la narration me rappelait beaucoup celui de Maupassant dans Bel Ami ou La parure par exemple. Il s’avère que je n’étais pas complètement à côté de la plaque puisque la biographie de l’auteur indique qu’il était justement ami avec Maupassant.

Les confidences d’Arsène Lupin, c’est donc un recueil de neuf nouvelles relatant autant d’aventures du gentlemen Arsène Lupin. Je précise que je n’ai pas vu la série Lupin sur Netflix et que c’est la première fois que je me plongeais dans cette série de romans. Il semblerait néanmoins qu’on puisse attaquer ces romans par celui que l’on souhaite, et je suis très vite rentrée dans l’histoire donc vous devriez pouvoir commencer par celui-ci si vous le voulez.

Le résumé

Intuition, intelligence, Arsène Lupin ne manque ni de l’une ni de l’autre. Mais quand le gentleman-cambrioleur se laisse aller aux confidences, le moment est trop rare pour ne pas être savouré. Enlèvements, trésors enfouis, complots mystérieux… L’homme aux multiples facettes déjoue tous les pièges, dénoue toutes les intrigues et fascine ses alliés autant que ses adversaires.

~ Retour sur cette lecture ~

Le personnage d’Arsène Lupin

Le point central de toutes les nouvelles, c’est évidemment le héros de ces aventures, le fameux Arsène Lupin. Bien qu’appréciant ce type de personnages (j’adore notamment Sherlock et Hercule Poirot), je n’ai pas du tout accroché à Arsène.

La narration sous formes de nouvelles ne permet pas bien de cerner le personnage (au-delà de son côté volontairement mystérieux je veux dire), d’autant plus que les histoires sont systématiquement vue par un narrateur externe. L’ensemble est trop neutre, trop rapide pour qu’on comprenne Arsène.

« Nous étions arrivés sur les boulevards. Lupin entra dans un cabinet de lecture et consulta très longuement les journaux de la dernière quinzaine. De temps à autre, il marmottait :

– Oui…, oui. Évidemment ce n’est qu’une hypothèse, mais elle explique tout… Or une hypothèse qui répond à toutes les questions n’est pas loin d’être une vérité. »

Maurice Leblanc, Les confidences d’Arsène Lupin

On a donc du mal à s’attacher, d’autant plus que le « gentlemen » qui se veut bienveillant fait souffrir plus d’une personne au cours de ses aventures…

Une lecture rythmée…

Ce format court rythme la lecture et j’ai apprécié le fait que chaque nouveau décor renferme une énigme (même si certaines étaient particulièrement tordues). Il n’y a pas de liens entre les histoires, principalement car elles ont pour la plupart été rédigées séparément en vue d’être publiées dans des journaux.

Si le fait que ce soient des nouvelles rend le roman très facile et rapide à lire, dans un cadre d’intrigues policières comme ici c’est aussi un mauvais point puisque cela signifie que tout se passe très vite, quitte à y sacrifier la compréhension du lecteur…

…mais des intrigues bien vites résolues

Un point commun à tous les romans (et même nouvelles) policiers que j’ai adorés, c’est qu’ils laissent une chance au lecteur de deviner le coupable. L’auteur joue alors à disséminer ici et là des indices que le lecteur passionné essaiera de grappiller, parfois avec succès et d’autres fois non.

En lisant Les confidences d’Arsène Lupin, je me suis retrouvée dans le second cas qui a tendance à frustrer le lecteur, celui de la solution-parfaite-qui-sort-de-nulle-part. Je parie que vous voyez de quoi je parle parce qu’on l’a tous expérimentée à un moment ou à un autre, dans le cadre de la lecture d’un roman policier ou même simplement d’une fin étrange.

Sur les neuf nouvelles qui constituent ce recueil, il n’y en a qu’une qui ne m’ait pas laissé cette impression, et encore ce n’était qu’une vague intuition (« Mouais, je sens bien une réponse liée aus nombres sur les tableaux ») qui me fait dire ça.

Tel Sherlock Holmes divisant avec Watson à la fin d’une de ses aventures, Lupin nous raconte la résolution de l’énigme… Parfois même dès le début ! Et ne parlons même pas de l’aspect absolument improbable du début de certaines des enquêtes (du type Lupin qui intercepte un signal lumineux qui ne lui est pas dédié et en déduit une énigme). Un vrai frein lorsqu’on s’attend à se plonger dans une histoire un minimum réaliste.

Conclusion

Les confidences d’Arsène Lupin est un recueil que j’avais hâte de découvrir mais qui m’a totalement laissée de marbre. Entre des intrigues trop rapides et un style assez daté (on aime ou on n’aime pas évidemment) combiné à un personnage plus arrogant que charmeur, on est malheureusement très loin du coup de cœur ! Mais comme toujours, je vous invite à vous faire votre propre avis dessus 😉

Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?

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