The book of Ivy tome 2 : The revolution of Ivy
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The book of Ivy tome 2 : The revolution of Ivy

Hello ! Aujourd’hui je vous retrouve avec la chronique du second tome d’une courte duologie dystopique publiée aux éditions Lument : The revolution of Ivy d’Amy Engel.

Si le premier tome m’avait laissée sur un avis assez mitigé, ce deuxième m’a laissée nettement moins partagée : je n’ai pas aimé. Je tiens tout de même à souligner qu’il ne s’agit que d’un avis personnel et que ce livre a aussi reçu d’excellentes critiques (si ça n’avait pas été le cas, je n’aurais pas donné mon avis dessus). Donc même si je vais étayer cet avis avec des arguments et des exemples, gardez à l’esprit que le mieux reste encore de vous faire le vôtre !

ATTENTION : cette chronique contient des spoilers sur le roman dont il est question ainsi que sur le tome précédent

Le résumé

Ce serait si facile de capituler, de fermer les yeux et d’attendre que la faim et la soif aient raison de moi. Ou bien qu’une bête sauvage me trouve. Ou même un autre survivant… Mais je refuse d’abandonner. J’en ai terminé avec la lâcheté. Il est temps pour moi d’agir, enfin.

Bishop me l’avait bien dit, cet univers hostile ne pardonne pas la moindre erreur. Et au-delà de la barrière, c’est encore pire. L’hiver approche, et si je veux survivre, il va me falloir trouver de l’eau, des vivres, un abri. D’autres condamnés avec lesquels m’allier. Mais surtout, je vais devoir faire un choix : dois-je oublier ma vie d’avant, me venger de ceux qui m’ont trahie… ou mener, purement et simplement, la révolution ?

~ Retour sur cette lecture ~

Les nouveaux personnages (et les anciens)

Je vais commencer par un point qui m’avait déjà beaucoup faite grimacer avec le premier tome : les personnages. Je pense que c’est d’ailleurs l’un des principaux points qui m’ont empêchée d’apprécier cette histoire.

Il y a du positif et du négatif. Côté positif, les personnages d’Ash et Caleb m’ont vraiment fait bonne impression. Le portrait qu’a esquissé l’auteure me parlait. Mais… il ne s’agit que d’une rapide esquisse. Encore une fois, les personnages ne sont vraiment pas approfondis, manquent cruellement de personnalité et de traits propres. Caleb est du genre silencieux et à l’écoute, protecteur. Ashley et plus exubérante et aime aider les autres. Voilà. Autant dire que niveau complexité on repassera.

Ah et puis il y a Bishop et Ivy. Ivy s’est enfin trouvé une personnalité (ou du moins un petit bout), mais elle est tellement mélodramatique et elle passe tellement de temps à se répéter qu’elle ne se comprend pas elle-même que c’est plus insupportable que quoi que soit d’autre. Sinon je n’ai pas grand-chose à dire de plus sur eux que dans ma chronique du premier tome, donc je vais m’abstenir.

Une intrigue rapide et rythmée

Contrairement au précédent, The revolution of Ivy est déroulé avec un rythme plutôt soutenu… et condensé. Il faut dire que (dans la version poche de PKJ en tout cas), le roman fait moins de 300 pages, ce qui est tout de même plutôt court pour du Young Adult.

Si le rythme rapide et l’enchaînement d’actions en font une lecture rapide qui se dévore en quelques heures, il apporte malheureusement aussi son lot d’ellipses et d’imprécisions. C’est ce qui m’a en fait manqué durant toute cette lecture : un approfondissement. Des personnages, de la société, des actions… Tout aurait mérité plus de détails mais l’auteure se borne à survoler sa propre histoire.

L’histoire en elle-même

Et c’est ainsi que la vision manichéenne d’Ivy fit son grand retour… Certes, avec un méchant comme Mark, difficile de ne pas être manichéen. Mais je trouve ça vraiment dommage dans le sens où Ivy était vraiment en train d’évoluer à la fin du premier tome et que finalement on perd tout.

Bref, reprenons depuis le début. Seule dans la nature, Ivy survit tant bien que mal, croise la route de Mark, s’en sort (enfin à peu près) puis est secourue par deux personnes sympathiques (Caleb et Ashley). Après quelques chapitres et un peu de temps permettant d’introduire nos deux petits nouveaux, plot twist (qui n’en est pas un XD), Monsieur-je-suis-parfait-Bishop rejoint Ivy.

Jusqu’ici pourquoi pas (même si on en est déjà à la moitié du bouquin pour le prix). On a à ce stade-là le droit à quelques chapitres de je t’aime moi non plus par Ivy et Bishop histoire de meubler. Ensuite, mise au fait par d’autres personnes de la situation à Westfall, Ivy décide d’y retourner pour sauver sa sœur. Elle entre donc dans la ville avec Caleb, Ashley et Bishop, tue sa sœur qui une fois sauvée avait tenté de sauver Bishop puis assiste aux morts du président Lattimer et de son père. Rideau. Elle et Bishop prennent provisoirement le pouvoir puis le refilent à Victoria et décident d’aller voir la mer.

Pourquoi ce résumé pas franchement glorieux ? Pour souligner un fait assez embêtant : un roman qui s’appelle The revolution of Ivy et qui ne contient aucune révolution, ça fait quand même un peu mensonge sur la marchandise. Additionnez à ça des colonies pas si horribles hors de la barrière dans lesquelles les gens ne semblent pas malheureux et quelques incohérences ici et là et vous avez l’explication principale au fait que je n’aie pas accroché.

En conclusion

Même avec quelques points positifs, c’est malheureusement le négatif qui l’emporte dans cet avis sur The revolution of Ivy. Un roman qui ne parvient pas à briller malgré la présence de bonnes idées qui auraient pu être mieux exploitées.

Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?

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