Wonka, le roman du film
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Wonka, le roman du film

Merci aux éditions Gallimard jeunesse pour l’envoi de ce roman.

Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour la chronique du roman Wonka qui est tiré du film (et non l’inverse pour une foi !), inspiré par Charlie et la Chocolaterie de Roald Dahl et écrit par Sibéal Pounder à partir du scénario du film.

Dès que j’ai reçu le roman, c’est avec enthousiasme que je me suis lancée dans ce récit qui promettait d’être loufoque et joyeux. Mais j’avoue avoir été un poil déçue par le packaging que je trouve un peu mensonger.

Pour contextualiser un peu, Wonka s’adresse à un public dès 9 ans et a été imprimé dans un format identique à d’autres romans de l’éditeur destinés à cette tranche d’âge et que j’ai adorés comme La maison Chapelier ou Grondétoile. Seulement, si les autres romans ont une taille de police assez classique, Wonka est imprimé avec des caractères énormes (20 lignes par page contre 27 sur Grondétoile pour vous donner un ordre d’idée). Si je comprends l’un des motifs (certains mots, principalement des adjectifs, sont mis en valeur dans Wonka avec une police fantaisiste), j’en garde tout de même un petit arrière-goût de packaging mensonger dans le sens où j’aurai préféré un roman plus fin mais imprimé dans une taille plus proche de la norme.

Bref, passé cette petite déception marketing (zut, l’histoire va être courte !), j’ai bien évidemment dévoré le roman et il tenait ses promesses : c’est pétillant, plein de folie, d’humour et d’espoir et ça se lit tout seul !

Le résumé

Depuis sa plus tendre enfance, Willy Wonka rêve de créer des chocolats extraordinaires pour changer le monde, une friandise après l’autre. Son objectif : conquérir les célèbres Galeries Gourmet. Son talent et son excentricité semblent faire la joie de tous… mais pourraient bien lui attirer de graves ennuis. Entre un gang de chocolatiers jaloux et des blanchisseurs malhonnêtes, Willy va avoir besoin d’une pincée de chance, d’une dose de magie et d’une improbable bande d’amis s’il veut accomplir son destin.

~ Retour sur cette lecture ~

Wonka, ce personnage dont le lecteur rigole

Wonka est à l’image de celui dont tout le monde se souvient dans Charlie et la Chocolaterie : excentrique, loufoque et déterminé, avec dans cette nouvelle histoire une bienveillance et une candeur dues à sa jeunesse.

Alors évidemment, on rit de ses idées improbables (traire une girafe ???) et de ses mésaventures dont il se relève toujours avec le sourire, après être tombé dans des pièges dès plus grossiers par naïveté.

Wonka, c’est ce héros qui fait rêver le.a lecteurice mais qui fait aussi rire par sa maladresse et sa tendance à se mettre dans des situations improbables car il est gentil, naïf et pense que tout peut être réglé par du chocolat.

Thimothée Chalamet en Willy Wonka sur l'une des affiches promotionnelles du film

Le cartel du chocolat

Après une arrivée en fanfare en ville puis aux Galeries Gourmet pour vendre ses chocolats, Willy Wonka tombe rapidement sur un souci : les plus prestigieux chocolatiers des Galeries Gourmet, qui s’ils prétendent être en compétitions forment en réalité un cartel qui a la mainmise sur le chocolat et corrompt de nombreuses personnes à coup de praliné. Ces trois personnages qui mélangent ridicule et richesse n’ont de cesse de mettre des bâtons dans les roues de Wonka.

Déjà, ça donne une indication quant au niveau élevé d’absurdité du roman, mais on pose également les antagonistes de Willy Wonka, ceux qui ont constitué l’obstacle et l’élément déclencheur de la création de la fameuse Chocolaterie.

La bande de la laverie

Le naïf Wonka se retrouve dès le premier jour sans un sou en poche et se fait évidemment arnaquer (en même temps quel pigeon !) par de grossiers personnages qui par un contrat parviennent à le piéger et le forcer à travailler pour eux. Là-bas, il rencontre un groupe hétéroclite mais sympathique de gens piégés comme lui qui vont l’aider à s’imposer en tant que chocolatier, et à ouvrir sa boutique à condition d’être eux aussi rémunérés pour se libérer de leur contrat.

On adore ces personnages si différents dont la présence à la blanchisserie est improbable, et prend finalement tout son sens à la lecture du roman. Ensemble, ils échafaudent des plans saugrenus pour duper leurs geôliers et vendre des chocolats au nez et à la barbe du cartel du chocolat, le tout dans la joie et la bonne humeur. Chaque mésaventure est rapidement oubliée et c’est ce qui en fait un livre jeunesse si drôle et lumineux : cette résilience des personnages ajoutée à ce côté improbable.

En conclusion

Un chouette roman jeunesse qui pourrait décevoir les gros.ses lecteur.ices (puisque le texte est beaucoup plus court qu’il n’y paraît) mais saura tout de même faire rire et rêver tou.tes celleux qui l’ouvriront ! Nul doute que je verrai le film de mon côté, au cinéma si j’ai l’occasion ou plus tard sur petit écran sinon !

Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?

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