The love hypothesis d’Ali Hazelwood
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The love hypothesis d’Ali Hazelwood

Merci à Netgalley et Audiolib de m’avoir permis de lire ce roman sous forme de livre audio.

Hello ! La semaine passée, je me suis enfin attaquée à la lecture (ou plutôt à l’écoute puisque je l’ai lu en audiobook) du fameux « phénomène Tiktok » The love hypothesis d’Ali Hazelwood.

Que dire de cette lecture ? Tout d’abord que c’est un coup de cœur, qui aurait même été un énorme coup de cœur sans une scène qui m’a nettement moins plu et qui casse selon moi la dynamique du récit (mais je reviendrais là-dessus dans cette chronique, promis !).

C’est une comédie romantique bien feel-good, bien drôle, bien agréable à lire (ou à écouter !) qui vous donnera sans aucun doute le sourire. On s’attache à la maladresse d’Olive, à ses pensées en pagailles, à ces scènes hilarantes où son statut de fausse « petite amie » la met dans des situations délicates.

Le résumé

Olive Smith, étudiante en troisième année de thèse, ne croit pas aux relations durables ; Anh, sa meilleure amie si, raison pour laquelle Olive se trouve dans le pétrin. Afin de convaincre Anh qu’elle est heureuse en amour, Olive ne peut se contenter d’un simple mensonge : les scientifiques ont besoin de preuves. Comme tout biologiste qui se respecte, Olive panique et embrasse le premier homme qu’elle voit. Or cet homme n’est autre qu’Adam Carlsen, jeune professeur sexy et tyrannique à Stanford. Contre toute attente, Adam accepte de prétendre être son petit ami. Plus surprenant encore : il est parfait en tout point. Soudain, leur expérience est proche de la combustion, et Olive découvre que tester ses hypothèses sur l’amour peut s’avérer dangereux quand c’est son propre cœur qu’on met sous un microscope…

~ Retour sur cette lecture ~

Le fake dating à son maximum

Comme le révèle le résumé, Olive se retrouve pour des raisons plus ou moins douteuses à simuler une relation amoureuse avec un prof de sa fac : Adam Carlsen, LE prof méchant et insensible qui fait pleurer les étudiants et que tout le monde déteste.

Même si les raisons qu’avance Adam à faire semblant paraissent un peu bancales et moins concrètes que celle d’Olive, ils se mettent rapidement d’accord et commencent à passer du temps ensemble, tous les mercredis au Starbucks du campus pour être vus de tous et toutes.

Anh étant rapidement persuadée qu’Olive sort bel et bien avec Carlsen, elle la met involontairement dans des situations hilarantes (enfin, de notre point de vue) impliquant de la crème solaire, des moments gênants lors d’une conférence et autres idées farfelues.

Ali Hazelwood exécute à merveille la trope du fake dating, se jouant sans cesse des personnages et amenant petit à petit la vraie romance avec brio.

Dès les en-têtes de chapitres, qui teasent efficacement ce qui va suivre, on sait que le roman sera tout en humour, mignonnerie et situation gênantes. Exemple :

« HYPOTHÈSE : Toute rumeur concernant ma vie amoureuse se répandra à une vitesse directement proportionnelle à mon désir de garder ladite rumeur secrète. »

Ali Hazelwood, The love hypothesis
The love hypothesis d’Ali Hazelwood

Fanart par @dalooch_

Une romance en milieu scientifique universitaire

Je dois dire que l’une des raisons qui m’a autant fait apprécier The love hypothesis, en dehors de l’humour et de la qualité de la romance, c’est son cadre original. Parce que des romances en milieu universitaire, il y en a plein (souvent très Gossip Girl avec des étudiants friqués, secrètement héritiers de fortune ou autres) mais une histoire comme celle-ci centrée sur un univers scientifique avec ses codes (le doctorat, la thèse, le système universitaire, les opportunités de post-doc ou de devenir enseignant chercheur, le manque de reconnaissance…), il y en a nettement moins.

Bien sûr, le fait que l’autrice soit passée par là aide au réalisme du récit ! J’avoue avoir apprécié toutes les blagues que faisaient par moments Olive ou Adam autour des statistiques (pour ma défense, c’est mon domaine, ok ?).

Un pied de nez au one bed trope

On voit venir de loin le moment où il y aura une véritable proximité forcée (après tout, ça fait partie des codes de ce genre de romance) mais encore une fois, Ali Hazelwood le fait avec légèreté et humour en se moquant volontairement du one bed trope :

« – Adam, dit-elle en se massant le front. Il n’y aura qu’un seul lit.

Il fronça les sourcils.

– Non, comme je vous l’ai dit, c’est une chambre double…

– Non. Ça ne sera pas le cas. Il n’y aura qu’un seul lit, c’est certain.

Il lui jeta un regard perplexe.

– J’ai reçu la confirmation de réservation l’autre jour. Je peux vous la transférer si vous voulez ; elle dit que…

– Peu importe ce qu’elle dit. C’est toujours un seul lit.

Il la dévisagea, l’air confus, et elle soupira. De toute évidence, il n’avait jamais regardé de comédie romantique ou lu de romance de toute sa vie.  »

Ali Hazelwood, The love hypothesis

La scène explicite

Bon, maintenant que j’ai déballé tout le positif que je pense de The love hypothesis (vous l’aurez compris, j’ai passé un super moment avec cette lecture !), il est temps de vous parler du truc qui pose problème.

Au début de ma lecture, j’étais étonnée de voir combien c’était mignon et léger parce que je sais que sur les réseaux sociaux, il est souvent vendu comme « spicy » (comprenez contenant des scènes de sexe bien détaillées). Et puis j’en suis arrivée au fameux looooong chapitre contenant la looooongue scène de sexe du roman et j’ai compris.

Je dois dire que je me serais bien passée de cette scène. Si, vraiment, j’insiste. Une petite ellipse et on passe à la suite, ça aurait été parfait, on n’avait pas besoin de connaître le détail. Parce que si les scènes explicites ne me dérangent généralement pas dans les romances quand elles servent le récit, là elle le dessert carrément.

Adam change complètement de comportement (fuck le consentement, hein), il y a toutes ces lignes gênante (il est « bien monté » ??? Sérieux ?) et autant vous dire que y’a rien qui va, si je n’avais pas prévu de chroniquer le roman j’aurais simplement sauté ces sections de l’audio.

En conclusion

The love hypothesis est une super comédie romantique à condition de sauter un certain chapitre (qui tire clairement le niveau du roman vers le bas). A lire sans hésité pour un public averti à la recherche d’un récit mignon et plein d’humour (mais conscient qu’il y a un chapitre une nouvelle fois bien explicite).

Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?

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