Profils de Donna Cooner
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Profils de Donna Cooner

Merci à Hachette Romans pour l’envoi de ce roman.

Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour la chronique du roman Profils de Donna Cooner, à l’occasion de sa récente sortie en poche.

Je m’attendais à un roman entraînant, original avec un côté comédie lycéenne Netflix et si le roman a effectivement beaucoup d’une comédie Netflix, il n’a pas vraiment su me convaincre…

Comme toujours, je vous invite évidemment à garder en tête que cet avis n’est que le mien et à vous faire le vôtre si jamais vous en avez envie !

Le résumé

Comme pour beaucoup d’adolescents, pour Maisie, le lycée c’est l’enfer. Chaque élève prend soin de lui rappeler tout ce qu’ils détestent chez elle, surtout son poids. Tout le monde y va de son commentaire. Tous les jours. Alors elle se réfugie dans le dessin, et sa passion pour les comics devient comme une bouée de sauvetage.

Lorsque son prof de chimie l’installe à côté de Jesse, le garçon le plus populaire de lycée, et au passage le plus tocard des tocards, elle décide qu’il est enfin temps pour elle de se venger. Elle se crée un profil sur le réseau social le plus fréquenté des élèves de son lycée. Un faux profil, avec les photos d’une de ses connaissances, qui habite loin, très loin. Aucune raison de se faire démasquer, n’est-ce pas ?  En quelques clics, la Maisie 2.0, alias Sienna, apparaît. Elle parle à Jesse, reprend contact avec son ancienne meilleure amie, mais son désir initial de vengeance est bientôt atténué par ces deux jeunes gens qui, elle s’en rend compte, ne sont peut-être pas aussi horribles qu’ils aiment le laisser croire. Et c’est au moment où Maisie reprend confiance en elle et arrive à se lier d’amitié avec eux, que tout est sur le point d’exploser : Sienna, la vraie, arrive en ville.

~ Retour sur cette lecture ~

Le thème de la grossophobie

Comme vous l’aurez compris, Profils traite de Maisie et de son rapport à elle-même, ainsi que de la grossophobie qu’elle subit au quotidien. J’avoue que je ne suis pas très à l’aise avec la vision qu’en donne le roman, même si comme toute perception elle est légitime. En tout cas, si c’est ce thème qui vous intéresse je vous renvoie plutôt vers Ce sera moi et Leah à contretemps que pour le coup j’ai adorés !

Une héroïne qui s’enlise dans ses mensonges

Cette lecture est un peu frustrante car à la manière d’un film pour ados de Netflix (non que j’ai quelque chose contre ces films, j’en regarde même souvent), on sait dès le résumé ce qu’il va se passer. Et on voit tout venir de très loin. Maisie crée un faux profil ? Évidemment que ça va se savoir, et que toutes ses victimes vont lui en vouloir. Elle le fait pour se venger d’un gars ? Évidemment, elle va découvrir des trucs sur lui (il est gentil et cultivé mais il le cache bien derrière un profil de bad boy) et même en venir à l’apprécier.

En bref, on s’attend à tout et du coup le roman paraît parfois long, le temps d’arriver aux actions qu’on avait anticipées déjà plusieurs chapitres plus tôt.

Finalement, tout le monde est gentil (sauf Maisie)

Amateurs de personnages moralement gris, faites demi-tour…Un point intéressant du roman pourrait être qu’il montre combien le harcèlement est perçu différemment par le harceleur et le harcelé. Je m’explique : ici si Dezirea et Jesse font subir l’enfer à Maisie, la première a juste l’impression de l’ignorer et le second a presque oublié ce qui n’était pour lui qu’une blague et qui s’est révélé pour sa victime un évènement traumatisant.

Par contre, j’avoue avoir un peu du mal avec le fait que ceux présentés comme les méchants de l’histoire soient finalement vus comme des anges à la fin. De même, la jalousie et la possessivité de Maisie envers son meilleur ami m’ont beaucoup gênée, on n’est pas vraiment dans une relation amicale saine…

Quelques expressions désuètes

C’est peut-être un détail mais je n’ai pas pu m’empêcher de le relever : à plusieurs reprises dans Profils, Maisie (qui est la narratrice du récit) emploie des expressions un peu désuètes qui ne cadrent pas avec le cadre moderne et connecté du roman. Par exemple, elle appelle ses professeurs « le père » Machin ou « la mère » Bidule, ce qui était effectivement employé… Plus par nos parents ! Même si je n’ai pas tout relevé, c’est une remarque que je me suis faite à plusieurs reprises, sans que je puisse dire si cela vient du roman ou de sa traduction. En tout cas, ça casse un peu la dynamique moderne du récit…

En conclusion

Je n’ai malheureusement pas accroché à Profils pour toutes les raisons évoquées juste au-dessus. Je vous invite cependant à vous faire votre propre avis dessus, comme toujours !

Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?

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