Orgueil et préjugés de Jane Austen
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Orgueil et préjugés de Jane Austen

Merci aux éditions Gallimard jeunesse pour l’envoi de leur nouvelle traduction du roman.

Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour la chronique d’un chef d’œuvre classique que je n’avais pas encore proposé ici : Orgueil et préjugés de Jane Austen.

J’ai vu toutes les adaptations cinématographique (même si la mini série de la BBC et encore plus le film de 2005 restent mes chouchoutes), lu une version BD sortie il y a peu et dévoré la VO mais c’est la toute première fois que je lis une adaptation VF d’Orgueil et préjugés.

Ça m’a frappée quand j’ai découvert le programme de juin des éditions Gallimard jeunesse : leur nouvelle traduction était donc l’occasion idéale d’y remédier. Si cette chronique se centra évidemment sur l’œuvre, vous trouverez un paragraphe à la fin sur cette traduction spécifique et ce que j’en ai pensé !

Le résumé

Nouveau venu dans le comté, M. Bingley, jeune célibataire fortuné, est un cœur à prendre. Son ami, M. Darcy, est loin de recueillir les mêmes suffrages. Hautain, suffisant… les commérages vont bon train. Nulle jeune fille ne serait digne de lui ! Qu’à cela ne tienne, la pétillante Elizabeth Bennet se tourne vers Wickham, un officier aussi séduisant que charmeur…

~ Retour sur cette lecture ~

Le style classique

Même si le propos est très moderne et n’a rien à envier à des succès comme Bridgerton qu’il a d’ailleurs inspiré, notons que le style de Jane Austen a un côté classique : un vocabulaire soutenu, des tournures de phrases qui montrent le style de l’époque et une narration au passé simple qu’on ne voit plus beaucoup dans les romans récents.

Pourtant, ce style « classique » est beaucoup plus léger que les classiques français qu’on est souvent amenés à lire au lycée, sûrement car c’est un roman qui se veut humoristique et critique sans pour autant se prendre la tête.

La romance

Je suis tellement fan du couple Elizabeth/Darcy ! J’adore l’évolution de leur romance, les moments terriblement romantiques qui les réunissent dans le récit et encore plus la façon dont ils ressortent par rapport à ce cher Monsieur Collins XD.

Orgueil et Préjugés n’a rien à envier aux dramas récents en termes de rebondissements, de personnages qui changent d’avis et de révélations (ahhh Whickam…). Après un début difficile, Elizabeth et Darcy vont découvrir sans cesse de nouvelles choses qui vont les pousser l’un vers l’autre, même si leurs orgueils respectifs les rendent longs à l’admettre…

L’humour et les ragots

La bonne société d’Orgueil et Préjugés n’a qu’une obsession : se divertir, si possible aux dépens des autres familles dont elle est composée. Et en termes de divertissement, les Bennet font un excellent travail ! Entre l’attente liée à la relation entre Jane et Mr Bingley, les frasques des plus jeunes qui prennent des proportions inconsidérées, la mère qui est incapable de se tenir en société…

Jane Austen se moque ouvertement de ces familles de la bonne société, et tout autant des nombes à travers Catherine de Bourgh et sa famille. Cette satire est d’autant plus agréable à lire que les personnages se lancent des piques et n’hésitent pas à lancer des rumeurs ou créer du drama pour se divertir, aux dépends les uns des autres.

J’aime beaucoup l’ironie dont fait régulièrement preuve Lizzie et sa façon de se moquer des gens, sans réaliser qu’elle fait souvent ce qu’elle-même reproche à Dary à savoir mépriser ses pairs.

La traduction de Gallimard Jeunesse

Déjà, commençons par parler de la délicieuse préface de Marie-Aude Murail et Constance Robert-Murail qui est un véritable hommage à l’univers d’Orgueil et Préjugés et à son fandom (on peut parler de fandom pour un classique comme ça ?).

Ensuite, je me souviens d’avoir assisté à un live de Clémentine Beauvais qui expliquait comment c’était de traduire un classique, comme un Jane Austen. Elle disait qu’un mot ayant de nombreux synonymes, il revenait au traducteur de donner l’esprit souhaité au texte en maniant les subtilités de la langue, et en choisissant un chemin plutôt qu’un autre.

Ici, dans la traduction de Pierre Goubert pour Gallimard jeunesse, je trouve qu’on sent grandement l’influence du film de 2005 de Joe Wright puisque cette traduction reprend souvent les mêmes mots que la VF du film, pour mon plus grand plaisir de fan. Ayant un exemplaire VO sous la main, je me suis amusée à comparer quelques chapitres et je dois dire que cette édition rend tout à fait justice à l’œuvre à mes yeux !

En conclusion

Une œuvre emblématique qui a bien vieilli, et qui est toujours aussi agréable à lire. Orgueil et préjugés est une histoire que j’adore et je ne peux que vous recommander de la découvrir, que ce soit via le roman ou ses diverses adaptations !

Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?

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