Les meilleures adaptations cinématographiques de Jane Austen
Hello ! L’article d’aujourd’hui ne porte pas sur un film mais sur plusieurs, et plus précisément sur une comparaison de différents films : les adaptations cinématographiques de Jane Austen. Après visionnage et re-visionnage de certains, voici mes favorites et mes déceptions en détail :
Note : vous pouvez aussi retrouver de nombreux avis sur le sujet sur ce forum
Orgueil et préjugés (Pride and Prejudice)
On commence bien évidemment par les adaptations du roman le plus connu de Jane Austen, j’ai nommé : Orgueil et Préjugés.
« Mr et Mrs Bennett ont cinq filles à marier. À l’arrivée d’un nouveau et riche voisin, la famille espère que l’une d’entre elles pourra lui plaire… Au-delà des aventures sentimentales des cinq filles Bennett, Jane Austen dépeint les rigidités de la société anglaise au tournant du XIXe siècle. Le comportement et les réflexions d’Elizabeth Bennett, son personnage principal, révèlent les problèmes auxquels sont confrontées les femmes de la gentry campagnarde pour s’assurer sécurité financière et statut social : la solution passe en effet par le mariage. »
Ici on ne va faire cas que des deux très bonnes adaptations du roman qui divisent la critique : la version de 2005 et celle de 1995. Les versions antécédentes ont trop vieilli et les pseudo-réécritures modernes sont bonnes à jeter.
Donc team 1995 ou team 2005 ? Il y a de très bons points des deux côtés. J’aime beaucoup Keira Knightley dans le rôle d’Elisabeth mais je dois reconnaître que le casting de 1995 comporte aussi de bons acteurs (dommage que Jane, la plus jolie des cinq filles Bennett, fasse pâle figure dans cette version). Pour ma part, j’ai tout de même une préférence pour la plus récente, notamment en termes de décors, costumes et scènes (la demande sous la pluie) mais je ne vous déconseille pas l’autre pour autant !
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Raisons et sentiments (Sense and sensibility)
« Injustement privées de leur héritage, Elinor et Marianne Dashwood sont contraintes de quitter le Sussex pour le Devonshire, où elles sont rapidement acceptées par la bourgoisie locale étriquée et à l’hypocrisie feutrée.
L’aînée, Elinor a dû renoncer à un amour qui semblait partagé, tandis que Marianne s’éprend bien vite du séduisant Willoughby. Si Elinor, qui représente la raison, dissimule ses peines de coeur, sa cadette étale son bonheur au grand jour, incapable de masquer ses sentiments. Jusqu’au jour où Willoughby disparaît… »
Ce roman est celui sur lequel il est le plus dur pour moi de me prononcer, tout simplement parce que je n’aime pas l’histoire (même le livre de Jane Austen). D’un point de vue cinématographique, on doit reconnaître que la version de 1995 se dote d’une brochette d’acteurs excellents (d’Alan Rickman à Emma Thompson en passant par quelques apparitions d’un Hugh Laurie toujours aussi mordant). Quant à celle de 2008, elle prend quelques libertés avec l’histoire et se laisse regarder pour les costumes et certains acteurs mais sans plus.
Northanger Abbey
« À 17 ans, Catherine Morland est invitée par ses voisins les Allen à passer quelques semaines à Bath. Entre bals, promenades et boutiques, elle se lie tout d’abord d’amitié avec Isabelle Thorpe, qui fréquente son frère, puis avec Eleanor Tilney, la soeur du charmant Henry Tilney. Lorsque les Tilney lui proposent de séjourner chez eux à Northanger Abbey, celle-ci est aux anges ! Cette somptueuse et antique demeure exerce un puissant pouvoir sur l’imagination de Catherine, férue de romans gothiques. Tandis qu’elle échafaude les hypothèses les plus folles, elle ne se doute pas du sort qui l’attend… »
A l’opposé de la précédente, cette histoire est l’une de mes favorites et l’adaptation de 2007 m’a immédiatement plu ! Felicity Jones campe une Cathy naïve et fraiche, JJ Field un Mr Tilney absolument fabuleux et on salue aussi la prestation de Carey Mulligan pour le rôle d’Isabelle Thorpe. C’est sans aucun doute la meilleure et si vous ne devez voir qu’une seule des adaptations de la liste, choisissez celle-ci !
Mansfield park
« Fanny Price souffre d’une disgrâce majeure : elle est pauvre. Elle n’est en outre ni jolie ni brillante, mais timide et effacée. Recueillie par charité à Mansfield Park, la splendide demeure de sir Thomas Bertram, Fanny y est négligée, voire maltraitée. Mais elle va effectuer une ascension inattendue. Et cette évolution semble reposer sur ses seuls mérites, sa rigueur, son jugement infaillible, son indépendance d’esprit. »
Deux versions se disputent la première place pour ce roman : celle de 1999 et celle de 2007.
Je vous conseille sans hésiter celle de 1999 que j’ai clairement préférée, déjà parce que Fanny à l’air moins tarte. Seulement, dans cette adaptation, il y a eu un parti pris qui était de faire de Fanny Price une sorte de double de Jane Austen. Si j’ai bien aimé cette dimension supplémentaire apportée à l’histoire, je peux comprendre qu’elle en dérange certains. A noter que cette version (contrairement à celle de 2007) est disponible sur Netflix 😉
Persuasion
« Voyant leur fortune baisser peu à peu, la famille Elliot, dirigée par le baronnet Sir Walter et sa fille aînée, Elizabeth, est obligée de louer leur résidence principale, ne pouvant plus assurer leur train de vie là-bas. La famille décide donc de partir à Bath, où ils trouveront une résidence de leur rang avec un train de vie plus modeste.
Tenue à l’écart du déménagement, Anne, se réfugie chez sa sœur Mary, mariée depuis peu et déjà mère de deux garçons. Là-bas, la jeune femme rencontre Frederick Wentworth, son amour de jeunesse repoussé froidement par son père. Devenu capitaine dans la marine anglaise, celui-ci l’évite et l’ignore totalement. Acceptant le fait de n’être plus aimée, Anne se demande alors sur quelles filles des Musgroves va se porter le choix du capitaine. Mais elle risque d’être surprise, car les apparences sont trompeuses… »
Difficile pour la mini-série de 1971 de ne pas avoir l’air d’une relique à côté de celle de 2007… D’autant que cette dernière est plutôt bien réussie, avec un chouette casting et de jolies scènes (bien que l’on déplore l’absence de celle de la lettre, très importante dans l’histoire). On a de jolis passages et d’autres particulièrement amusants.
Quant à la version de 1995, elle ne comporte pas tant que ça de défaut mais ne m’a pas non plus particulièrement emballée, je trouve que celle de 2007 est plus douce et sentimentale.
Emma
« Le destin n’y est pour rien. Si les couples se font et se défont, dans le petit bourg de Highbury, c’est qu’Emma s’est improvisée entremetteuse. Il est bien plus distrayant, pour une jeune femme accomplie, de s’immiscer dans les affaires matrimoniales des autres plutôt que de chercher un mari. À moins de se retrouver prise malgré soi à son propre jeu… »
Même s’il y en a eu d’autres (dont une impliquant une Gwyneth Paltrow peu convaincante et une assez moyenne de 1996), la version en mini-série de 2009 est ma favorite et fait d’ailleurs plutôt l’unanimité. On y retrouve une Emma intelligente qui s’épanouit et intrigue sous l’œil perspicace d’un Mr Knightley bien mordu.
Les costumes et décors sont sympathique et les acteurs à fond dans leurs personnages (le couple Elton est juste épique !). Une adaptation à voir sans faute !
Et vous, avez-vous vu certaines de ces adaptations ? Quelles sont vos favorites ?
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3 commentaires
Camille
Coucou lisly
Je te suis depuis peu de temps mais j’aime trop tous tes articles 👍
Mes films préférés de jane à ustensiles sont la mamie séries de orgueil et préjugés et également raison et sentiments
Tu fais du beau travail aussi pour ton bullet journal 👍
Je t’aime trop vraiment !❤👍😘
Bon courage pour la suite 😉
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