
Noël au café des Oracles d’Aurélie Gerlach
Merci aux éditions Rageot pour l’envoi de ce roman.
Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour une romance de Noël sur un thème ésotérique : Noël au café des Oracles d’Aurélie Gerlach.
J’ai aimé cette romance toute cosy avec son héroïne bienveillante, et la façon dont elle s’en sort malgré des situations plutôt dramatiques. Si le côté Noël est finalement assez léger (en dehors d’un marché de Noël et de l’élément déclencheur de l’intrigue, je trouve que c’est plus une ambiance légère qu’un vrai élément), le roman n’en est pas moins une lecture idéale pour cet automne/hiver.
Si vous aimez le tarot, la divination, le bon thé et les found family alors je ne peux que vous encourager à vous plonger dans Noël au café des Oracles. En plus de la romance, on a le thème de l’ésotérisme qui, comme on le devine au titre, est très présent, mais aussi celui de l’écologie. Bref, une romance entraînante qui se lit parfaitement en cette saison.
Le résumé
Gaïa était encore enfant quand sa mère, une voyante renommée, l’a abandonnée à la veille de Noël. Un simple message de ses cartes d’oracle a suffi pour la persuader de disparaitre sans se retourner. Depuis, Gaïa déteste les fêtes de fin d’année – et la divination.
Contrainte d’accepter un job étudiant au Café des Oracles, repaire de passionnés d’ésotérisme, la jeune femme peine à masquer son exaspération. Pour ne rien arranger, Sacha, l’autre serveur – alias le seigneur des abysses – est exécrable. Entre eux, la seule magie qui opère, c’est celle du chaos.
Pas besoin de le lire dans les cartes : ce Noël promet d’être catastrophique.
~ Retour sur cette lecture ~
Une situation familiale compliquée
Le roman commence avec notre héroïne qui passe un moment peu sympathique : après avoir assisté à la décoration de sa maison par sa belle-mère fan de Noël, alors qu’elle-même abhorre cette période, voilà qu’on lui demande de céder sa chambre à sa future petite sœur pour s’installer dans le débarras (mais réaménagé tkt).
Bref, Gaïa ne se sent plus chez elle et fuit la maison de son père et de sa belle mère à peine plus âgée qu’elle, pour aller squatter chez sa meilleure amie. Sauf que voilà : après une période plus calme, le coloc de la meilleure amie et son chat auquel Gaïa est allergique reviennent, il lui faut donc trouver un autre logement. Et ce sans sous puisque ce que lui verse son père couvre à peine ses repas, alors un loyer parisien…
Bienvenue au café des Oracles
Le fameux Café des Oracles se présente alors en solution magique à Gaïa. Enfin magique… Disons qu’après avoir stalké le voisin de sa meilleure pote et l’avoir suivi jusqu’audit café, elle y trouve bien plus que ce qu’elle aurait cru.
En effet, l’endroit est accueillant, douillet et bien que sa propriétaire semble un peu fantasque, elle se montre adorable avec Gaïa. Quant aux habitués, ils sont bienveillants avec elle dès l’instant où elle en passe la porte pour échapper à une averse.
J’ai beaucoup aimé le côté safe place du Café des Oracles et la douceur qui se dégage du lieu, la bienveillance des clients. Pile le genre d’endroit où on adorerait aller boire un thé par un après-midi glacial !
Engagement étudiant et flirt
Par un heureux hasard, Gaïa tombe sur LE garçon BG de la fac, celui qui s’intéresse comme elle à l’environnement et dirige d’ailleurs l’association étudiante qui œuvre pour. Une rencontre géniale puisqu’elle accroche tout de suite avec Léo et il la fait rentrer dans l’asso, en plus de flirter allègrement avec elle et de soutenir un projet qu’elle propose.
Si sur le papier Léo est le gars idéal, on sent rapidement un décalage entre son comportement et ce qu’on pourrait attendre de lui. Et si Gaïa choisit de se voiler les yeux, en tant que lecteurice on voit rapidement venir les ennuis…
J’ai aimé que la romance ne tourne pas autour d’un seul love interest, et que Gaïa soit intéressée par quelqu’un d’autre au début. Il n’est pas pour autant question d’un triangle amoureux mais tout simplement de la vie sentimentale de notre héroïne qui évolue, et qui la rend d’autant plus crédible.
De jugement à ouverture d’esprit
Gaïa a un passif très personnel avec la voyance : sa mère était voyante, et les a abandonnés son père et elle parce que « les cartes lui avaient dit de le faire ». On entend dans ce cadre qu’elle ait eu du mal a le digérer, et qu’elle ait un rejet très personnel de tout ce qui touche à l’ésotérique.
Dans Noël au café des Oracles, on la voit aller peu à peu au-delà de ses jugements et de son esprit cartésien, soigner la blessure laissée par le départ de sa mère. D’abord très critique, elle apprend à apprécier les habitués du café et à lâcher prise, chercher l’intuition au fond d’elle-même.
En conclusion
Une jolie romance qui fait du bien à lire. A accompagner d’un plaid tout doux et d’un bon thé, laissez Gaïa vous tirer les cartes et allez passer Noël au café des Oracles !
Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?


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