Mille pertuis tome 1 : La sorcière sans nombril
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Mille pertuis tome 1 : La sorcière sans nombril

Merci aux éditions Gallimard Jeunesse pour l’envoi de ce roman.

Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour la chronique du premier tome d’une duologie jeunesse unique en son genre : Mille pertuis tome 1, La sorcière sans nombril, de Julia Thévenot.

Qui dit Julia Thévenot dit OVNI littéraire, c’est une constante. Alors, m’étant déjà laissée surprendre par Bordeterre et Lettre à toi qui m’aimes, j’anticipais déjà avec délice les bizarreries de Mille Pertuis, les étrangetés et la fantasy décalée qui le constitueraient.

Et on est servis ! Une petite sœur qui mange des pastilles de Javel comme des bonbons, une aînée « précoce » douée en hypnose et une héroïne là, au milieu, qui se démène avec ses problèmes et cherche où ça a pu déraper. Une fantasy moderne et improbable, une magie de sorcière étrange qui emprunte à la fois à du classique et appose sa marque, une aventure tellement sans dessus dessous qu’on aurait rien pu anticiper… Voilà ce que nous propose l’autrice avec le premier tome de sa nouvelle duologie, qui séduira sans efforts les lecteurs à la recherche d’originalité.

Le résumé

Quand, du haut de ses quinze ans, Ortie se retournait sur son enfance pour tenter de retracer le chemin à l’envers, c’était là qu’elle se retrouvait : sur le sofa de Tante Viv, entre ses deux sœurs. Épine, préadolescente aussi brillante que contradictoire, source infinie de portes claquées, qui remplissait 90% de l’attention de leur sorcière de mère. Et la petite Ronce, qui avait une façon bien personnelle d’occuper les 10% restants. C’est à cette époque- là que tout a vrillé. Là qu’Ortie a commis un impair de catégorie supérieur, qui lui a pavé la voie vers de très sérieux problèmes.

~ Retour sur cette lecture ~

Ortie, une petite sorcière qui grandit

Ortie est une sorcière, c’est-à-dire qu’elle peu ressusciter des animaux avec sa salive, s’éviscérer sans avoir mal et manger de la javel sur ses tartines du goûter. Mais la petite Ortie évolue également dans notre monde à nous, mortels (ou plutôt « communs ») et a beaucoup de mal à faire la part des choses entre l’univers des sorcières et l’univers des communs.

Donc, il y a des ratés. Des ratés plus ou moins gros, sur lesquels Ortie revient alors qu’elle se passe la cassette de ses propres souvenirs, à la recherche de l’endroit où le plus gros des ratés a eu lieu et a entrainé tout ce qui a suivi.

J’ai adoré le format de la première partie du roman où la Ortie de 15 ans reviens sur ses souvenirs, les parcourt et les commente pour nous.

Wandrille, le sorcier perdu

De son côté, Wandrille habite à Paris, dans le quartier du Marais, avec ses deux mamans. Wandrille est persuadé d’être un sorcier. Plus d’une fois, des évènements surnaturels se sont produits en sa présence et il a donc conclu qu’il ne pouvait être qu’un sorcier. Âgé de bientôt 11 ans, il attend donc tout naturellement sa lettre pour Poudlard pour la rentrée prochaine.

(A ce stade, je me sens obligée de souligner que Wandrille n’est pas si bien renseigné puisqu’étant Français, il irait plutôt à Beauxbâtons qui, contrairement à ce que laissent entendre les films Harry Potter, est mixte.)

Je ne veux pas trop vous en dévoiler sur ce personnage, qui après tout n’apparaît que dans la seconde des trois parties du récit, mais je l’ai trouvé des plus intéressants à suivre !

Un récit farfelu et confus

A l’image de Bordeterre, dans Mille Pertuis on ne saisit pas tout. C’est normal, puisque les personnages eux-mêmes ne saisissent pas toujours tout, mais ça contribue sans aucun doute à cet aspect un peu perché et étrange que peut avoir le récit.

Chaque fois qu’on pense avoir compris comment fonctionne la magie des sorcières, ou même le Consulat des sorcières, une nouvelle information vient nous surprendre et tout remettre en jeu. Julia Thévenot sait où elle veut aller, et ballade le lecteur de surprise en révélation avec une efficacité incomparable.

Il est question de Nord, de nombril (ça vous le saviez à cause du titre), de mains noires, de complots et de tours dans la machine à laver pour s’amuser. De Décap-four en tartines, de rituels d’invitations, d’invoquer des gens qui n’ont rien demandé et de bicyclettes. Bref, c’est indescriptible, drôle, original et si vous voulez comprendre il n’y a plus qu’une solution : vous procurer ce roman !

En conclusion

J’ai tout simplement adoré le premier tome de Mille Pertuis et une fois La sorcière sans nombril refermé, j’ai immédiatement songé que j’avais hâte de lire le tome 2. (Dommage car à l’heure où j’écris cette chronique, le lendemain dudit moment, le tome 1 en question n’est même pas encore disponible en librairie alors de là à parler du 2…). C’est original, drôle, étonnant et surtout, on sent qu’on n’est pas au bout de nos surprises !

Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?

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