Legend de Marie Lu
Mini-chroniques

Legend de Marie Lu

Hello ! Aujourd’hui je vous retrouve pour une chronique d’un roman qui est longtemps resté dans ma PAL mais que, à l’occasion du confinement, j’ai décidé de lire. Il s’agit de Legend, le premier tome la trilogie du même nom de Marie Lu.

C’est un roman que j’ai vraiment apprécié pour plusieurs raisons et je pense lire la suite quand j’en aurai l’occasion. Il est bien construit, le système politique est réfléchi et même si on voit venir certains plots twists, la lecture reste très bonne dans l’ensemble.

J’étais vraiment curieuse de découvrir le style de Marie Lu dont j’entends souvent parler et c’est enfin chose faite ! Ayant apprécié ce roman, je pense que je lirai aussi Warcross (qui est d’ailleurs beaucoup plus plébiscité).

Le résumé

June est un prodige. À quinze ans, elle fait partie de l’élite de son pays. Brillante et patriote, son avenir est assuré dans les hauts rangs de l’armée.

Day est le criminel le plus recherché du territoire. Né dans les taudis qui enserrent la ville, il sévit depuis des années sans que les autorités parviennent à l’arrêter.

Issus de deux mondes que tout oppose, ils n’ont aucune raison de se rencontrer… jusqu’au jour où le frère de June est assassiné.

Persuadée que Day est responsable de ce crime, June se lance dans une traque sans merci… Mais est-elle prête à découvrir la vérité ?

~ Retour sur cette lecture ~

La construction de la société dystopique

J’adore les sociétés bien construites. Pas besoin qu’elles soient utopiques ou ultra-détaillées (même si c’est un bonus) tant qu’on sent une réflexion derrière l’univers. C’est ce que j’apprécie dans la plupart de mes dystopies favorites (La Déclaration, Red Rising, Uglies, Extincta).

Ici je trouve que c’est le cas. Marie Lu propose une République qui n’en est pas une dotée d’un gouvernement militaire et gangrenée par les inégalités. L’auteure n’utilise pas son univers comme prétexte pour une histoire mais base bien l’histoire sur sa construction. On ne l’explore pas autant que je l’aurai voulu mais il faut bien laisser des surprises pour les deux prochains tomes !

Politique et magouilles

Encore une chose que j’adore dans ce type de roman : que l’auteur à travers ses personnages explore les ficelles politiques de l’univers qu’il a créé. Ici j’ai été servie puisque c’est exactement ce que fait June, l’un des deux personnages principaux.

Si on sent dès le début la dictature couplée au lavage de cerveau, les magouilles ont le bon gout de ne pas se limiter à cela. On est donc servis en rebondissements et révélations (même si certains ne sont pas aussi surprenants qu’ils auraient pu).

Les personnages

Là, j’avoue que je suis sur un point un petit peu plus mitigé, peut-être que c’est d’ailleurs ce qui fait que malgré que j’aie apprécié ma lecture, ce ne soit pas un coup de cœur.

En dehors de Day et June, les deux personnages principaux dont les points de vue s’alternent, les personnages secondaires ne sont pas très développés. On connaît leurs caractéristiques principales, mais c’est à peu près tout.

Day est assez transparent. On arrive sans difficulté à l’imaginer après quelques chapitres, et il ne laisse aucun doute sur ses motivations ou ses objectifs. June par contre… C’est mon petit coup de cœur, celle que j’ai adoré suivre et voir évoluer dans ce récit. Elle s’émancipe peu à peu de ses supérieurs et découvre des choses qui font vaciller ses certitudes, mais elle continue de se battre et d’enquêter. Elle est tenace, badass, intelligente. Bref, un personnage principal comme on les aime !

En conclusion

Un premier tome sympa et plutôt prometteur, bien que très introductif, qui présente le début d’une dystopie bien construite. Au programme : intrigues politique, manipulations, révélations…

Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?

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