La ville sans vent tome 2 : La fille de la forêt
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La ville sans vent tome 2 : La fille de la forêt

Merci à Hachette Romans et à Netgalley de m’avoir permis de lire ce titre.

Hello ! Aujourd’hui je reviens avec la chronique d’un second tome d’une duologie dont le premier avait été un coup de cœur en Mars dernier : La ville sans vent d’Eléonore Devillepoix.

Difficile de comparer le premier et le second tome de cette histoire à cause de leur articulation, points forts et points faibles qui sont très différent.

Dans ce second tome, le récit gagne en action, suspens et surprise ce qu’il perd en fluidité, mystère et magie. Le style évolue peu à peu et l’auteure offre un dénouement digne du début de l’histoire qu’elle a construit !

ATTENTION : cette chronique contient des spoilers sur le roman dont il est question ainsi que sur le tome précédent !

Pour retrouver ma chronique du tome 1 c’est par ici !

Le résumé

Alors que le froid s’abat sur Hyperborée, Lastyanax et Arka sont séparés. Le jeune mage a laissé derrière lui famille et amis pour se lancer à la recherche de sa disciple, partie retrouver ses racines loin du nord. Pendant ce temps, la conquête de la cité semble à portée de main pour le maître des lémures. Mais les projets mortifères de ses supérieurs vont faire vaciller ses plans… Parmi ces êtres aux destins entrelacés, qui prendra la tête de la ville sans vent ?

~ Retour sur cette lecture ~

Candrie dévoile son passé

Au début du récit, Eléonore Devillepoix nous confronte à un personnage dont on avait jusqu’ici jamais entendu parler : Candrie, une amazone de sept ans. Candrie qui se trouve être le diminutif d’Alcandre. Comme dans Alcandre, le maître des lémures.

Par un simple petit chapitre du passé, l’auteure établit le lien qu’il manquait entre Alcandre et les amazones, la raison même de la vengeance qu’il met en place et dont la conquête d’Hyperborée n’est qu’une étape. Elle livre enfin le fil directeur qu’il manquait au récit, donne au lecteur le vrai « comment tout a commencé » qui n’était pas la malédiction du Basileus mais l’histoire d’un ancien esclave échappé d’une mine et d’une amazone rebelle…

Pyrrha se la joue badass

Si j’avais déploré le rôle très (trop) secondaire que jouait Pyrrha dans le premier tome, j’ai été plus que ravie de découvrir qu’elle gagnait en importance dans La fille de la forêt ! Elle parvient à se retrouver au centre des évènements qui agitent Hyberborée et sauve autant Lastyanax que lui la sauve.

Un autre point fort de La ville sans vent que l’on retrouve dans La fille de la forêt est l’humanité et la justesse de ses personnages. Ils ne sont pas des héros, ils ont leurs défauts et on en prend d’autant plus conscience du fait des changements récurrents de points de vue : on les voit à travers leurs propres yeux mais aussi à travers ceux des autres.

Je n’avais pas remarqué (ou peut-être que je l’avais tout simplement oublié) combien Pyrrha n’avait pas conscience de ce qu’est la vie dans les plus bas niveaux. Certaines de ses réflexions m’ont fait grimace dans ce tome mais je ne l’en ai que plus aimée : elle apprend de ses erreurs et déconstruit ses préjugés !

Phréton en prison

Le meilleur ami de Lastyanax gagne aussi en importance (même si ce n’est pas de façon très glorieuse). La libération des mages de la prison se trouve au centre de l’énigme de ce tome et devient vite l’obsession de Lasty et Pyrrah.

J’ai trouvé le dénouement de cette ligne narrative fabuleux ! L’idée de Lastyanax de glisser le vif-azur dans un bloc d’orichalque, l’escapade avec l’amazone sur le dos d’un oiseau roch… et surtout le sacrifice de Feuval auquel je ne m’attendais pas et qui m’a touchée ! Cette escapade spectaculaire apporte un peu d’humour et beaucoup d’action au récit donc c’est un vrai plus !

Le destin d’Arka

Arka est celle qui m’a le plus surprise dans La fille de la forêt (titre qui d’ailleurs lui fait probablement référence… A moins que ce ne soit à Alcandre ?). Elle gagne énormément en maturité, se découvre des pouvoirs très intéressants et surtout parvient de tirer les vers du nez à Thémis et donc en apprendre plus sur le passé tumultueux des amazones. On comprend aussi mieux son attachement à la forêt et au peuple des amazones ainsi que son caractère difficile…

La complexité du récit

Eléonore Devillepoix emmêle les lignes narratives dans un imbroglio improbable qu’elle démêle ensuite peu à peu pour nous dans ce tome. Comme dans le premier, l’histoire et la politique sont complexes et c’est un livre qu’il faut lire avec un minimum de concentration pour ne pas rater des détails.

Le dénouement final n’en est que plus spectaculaire, alors que tout se rejoint pour former une intrigue claire et que l’avenir d’Hyperborée se joue. Par contre, si j’ai vraiment apprécié le combat que livrent Arka et Lastyanax face à Alcandre, la longueur de l’épilogue très « happy ending » m’a un peu moins convaincue…

En conclusion

Bien qu’ayant légèrement préféré le premier tome de La ville sans vent, j’ai été transportée par ce second et son intrigue toujours aussi complexe et maîtrisée. Une duologie française de fantasy, mythologie et politique à se procurer absolument !

Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?

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