Eternels tome 1 : Evermore
Par titre

Eternels tome 1 : Evermore

Hello ! Aujourd’hui j’avais envie de vous parler d’une autre de mes relectures récentes : le premier tome de la saga Eternels, Evermore d’Alyson Noël.

Il y a des romans qui sont merveilleux : bien écrits, bien construits, intéressants… et pourtant, malgré cela, pas de coup de cœur. Et puis il y en a d’autres dont on sait qu’ils ne sont pas si fabuleux sur le plan de l’intrigue ou de l’univers, qu’ils sont ultra clichés, et pourtant la mayonnaise prend. Et on les lit d’une seule traite, ignorant les coquilles ou les ratés parce que le feeling est là.

Je range Evermore (et la quasi intégralité des six tomes d’éternels d’ailleurs) dans la deuxième catégorie. En lisant le texte, je me dis souvent que ça ne tient pas debout/que la relation entre les personnages principaux est malsaine/insérez ici un reproche, et pourtant je suis incapable de lâcher ces romans.

C’est donc parti sur une chronique un peu bancale pour vous expliquer que même si ce roman n’est pas transcendant sur le point narratif, je l’ai dévoré…

Le résumé

Avant l’accident, Ever Boom était une adolescente populaire et joyeuse. Quand elle perd toute sa famille dans cet épisode tragique, elle reçoit soudain un terrible don : celui de lire dans les pensées des gens et de connaître leur vie simplement en les touchant. Elle se renferme alors sur elle-même et évite le contact des élèves du lycée qui la regardent comme une chose bizarre…

Jusqu’au jour où elle rencontre Damen Auguste.

Damen est mystérieux et d’une beauté inquiétante.

Toutes les filles du lycée se le disputent mais c’est à Ever qu’il s’intéresse. Or c’est le seul être dont elle ne peut pas découvrir les pensées. Et personne ne sait réellement qui il est ni d’où il vient. Damen n’est pas un simple mortel, Ever en est certaine. Elle sait aussi qu’elle est profondément et irrémédiablement attirée par lui…

~ Retour sur cette (re)lecture ~

Ever

Malgré son côté parfois un peu cruche (oops), on s’attache vite à l’héroïne d’Eternels. J’aime bien la différence de comportement et son évolution qu’elle constate elle-même entre son ancienne et sa nouvelle vie.

Elle est plutôt réaliste malgré l’aspect fantastique du roman puisqu’en dehors de ses pouvoirs, c’est une ado normale avec des hauts et des bas, ses petits soucis et sa forte tendance à être auto-centrée.

Le mystérieux Damen

Si l’histoire est racontée du point de vue d’Ever, ce n’est pas elle qui prend le plus de place mais plutôt le personnage principal masculin : Damen.

Avec un style à la Edward dans Twilight, mystérieux, sombre et stylé, Damen fascine notre héroïne (et nous aussi d’ailleurs) dès le début. Mais une fois l’instant de fascination passé, il est tout de même plutôt agaçant. Superficiel, crâneur, du genre à souffler le chaud et le froid… Etant donné qu’on l’observe du point de vue d’Ever et qu’elle ne lui fait pas de cadeau, le lecteur a le droit à toutes les phases d’hésitation de l’héroïne où elle le critique.

Mais du coup, j’avoue que malgré les moments plus sympathique entre ces deux-là, je n’ai pas du tout réussi à m’attacher au personnage

La relation Ever/Damen

Même si j’apprécie ce roman comme je le soulignais au début de cette chronique, il y a un point central qui me dérange tout particulièrement (et c’est le cas pour l’ensemble de la saga d’ailleurs) : la relation amoureuse entre Ever et Damen. Je ne pense pas spoiler en disant qu’il y a une relation qui naît entre eux puisque le résumé n’est pas des plus subtils à ce sujet 😅.

En effet, on peut tourner les choses de toutes les façons possibles, le constat reste pour moi le même : il s’agit d’une relation toxique. On en trouve dans pas mal de romances Young Adult, et je ne nie pas que ça puisse servir le récit mais par contre il n’est pas normal de présenter cela comme une belle relation.

Damen fait intentionnellement souffrir Ever lorsqu’il la teste. La laisse douter dès qu’il en a l’occasion. Lui ment. Alors non, ce n’est certainement pas une relation saine et je n’ai pas réussi à apprécier cette romance (remarquez, le contraire aurait été dérangeant…). En bref, pour un roman qui est tout de même majoritairement centré sur le sujet, c’est quand même dommage !

L’intrigue

Outre la romance, Eternels comporte toute une partie fantastique puisque comme l’annonce le résumé, Ever possède des pouvoirs surnaturels. Même si dans Evermore on a qu’un tout petit aperçu de la mythologie magique créée par Alyson Noël, c’est déjà intéressant. J’ai aimé qu’elle s’attaque au sujet de l’expérience de mort imminente avec un angle inédit, et l’histoire de l’été perpétuel.

Je placerai ce roman dans la veine Twilight/Wicca/Le journal d’un vampire, avec la romance au centre et du surnaturel en plus, impliquant évidemment un beau gosse ténébreux avec un long passé.

En conclusion

Malgré une histoire loin d’être parfaite et une relation amoureuse pas franchement enviable, un roman appréciable qui permet de passer un bon moment. Pour une lecture fantasy sans prise de tête avec une romance très présente, c’est un bon titre.

Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?

Si vous avez aimé cet article, vous pouvez l’enregistrer sur Pinterest :

Eternels tome 1 : Evermore
Signature

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.