Dis-moi que la vie est belle
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Dis-moi que la vie est belle

Merci aux éditions Flammarion pour l’envoi de ce roman.

Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour la chronique d’un roman contemporain déchirant sur les thèmes de la famille, de l’amitié et du divorce : Dis-moi que la vie est belle de Barry Jonsberg.

Le résumé restant assez vague, je ne savais pas trop à quoi m’attendre et je dois dire que j’ai été agréablement surprise. On voit toutes les réflexions de l’héroïne alors qu’elle traverse des moments difficiles, que le roman relate avec beaucoup de sensibilité. Il y est question de famille, de divorce, d’amitié, de changement, de deuil, de grandir et de plein d’autres sujets tous abordés avec émotion et justesse pour un cocktail réussi qui a su me tirer quelques larmes.

Si vous aimez les contemporains qui vous prennent aux tripes, les héroïnes un peu perchées et les intrigues autour des relations familiales (ici parents-enfant), il faut que vous lisiez Dis-moi que la vie est belle !

Le résumé

« Peut-être que nos vies ont besoin d’être bouleversées de temps en temps. Peut-être, ainsi, nous savons que nous sommes vivants. »

Entre le lycée, la semaine chez sa mère et le week-end avec son père, la vie de Cate s’écoule, douce et joyeuse. Alors pourquoi faut-il que tout s’effondre ? Lorsque sa mère décide de quitter Melbourne pour s’installer à Londres, Cate se retrouve face à un choix déchirant.

~ Retour sur cette lecture ~

Cate, l’écrivaine en herbe

Cate est une adolescente de 15 ans avec ses défauts (elle en a quelques-uns, ce qui ne la rend que plus réaliste) et ses qualités. Et l’une de ses qualités, c’est l’écriture. Elle écrit de belles nouvelles qui plaisent à tout son entourage, et elle a même rédigé un roman, que sous les encouragements de sa meilleure amie elle va soumettre à un éditeur.

A un moment j’ai eu peur que le roman parte dans le too much sur cet aspect (vous savez, l’intrigue absolument pas réaliste ou l’héroïne envoie son premier jet, signe avec une maison d’édition sous 2 jours et vend autant d’exemplaire que JK Rowling) mais heureusement ce n’est pas le cas, et c’est une ligne narrative qui est joliment traitée. Même si c’est un aspect très secondaire du récit qui se centre plutôt sur sa décision de partir ou non à Londres, j’aime le fait que l’auteur lui ait également donné cette petite histoire parallèle.

La relation de Cate avec ses parents

Cate aime sa mère et son père, et elle est consciente qu’ils l’aiment en retour. La relation qu’elle a avec chacun d’eux est unique et touchante. On sent qu’elle en a bavé à cause du divorce (même si on voit également que ses parents ont essayé de la protéger) mais qu’elle aime sa vie telle qu’elle est maintenant, les semaines avec sa mère et Sam et ses week-ends d’escapades avec son père.

J’aime le fait de voir une relation entre une héroïne de roman young adult et ses parents qui soit saine (du moins jusqu’à la fameuse annonce du déménagement), tout comme j’ai trouvé très beau de baser le roman sur comment vont évoluer les choses dans ce triangle familial.

Le père de Cat fait rêver avec ses beaux week-ends, son imagination et tout ce qu’il organise pour sa fille alors que sa mère, que l’on voit moins, montre aussi une belle relation avec elle pleine de complicité. J’ai aussi trouvé génial le fait qu’au début, elle laisse le choix à Cate : si sa fille ne veut pas déménager en Angleterre alors Sam et elle ne partiront pas.

Londres ou Melbourne ?

Cate est déchirée : si elle reste elle sait que sa mère et Sam en seront malheureux, mais si elle part c’est son père et sa meilleure amie qu’elle laissera derrière elle et qui seront tristes. On suit l’évolution de son dilemme alors que de nombreux évènements viennent bousculer ses réflexions, jusqu’à ce qu’elle fasse son choix…

On voit également Cate grandir tout au long du roman. Si au début elle n’ose pas penser à ce qu’elle-même veut, préférant se centrer sur ses proches comme le souligne sa meilleure amie Elise, elle va cheminer et arriver à écouter ses propres besoins.

Des évènements tragiques

C’est là que ça se corse pour vous parler du roman sans le spoiler (ce qui est dommage car Dis-moi que la vie est belle est typiquement le genre de roman où il faut se laisser porter et surprendre). Disons donc simplement que plusieurs évènements tragiques viennent nous surprendre pendant la lecture, apportant leur lot d’émotion brute que la plume de Barry Jonsberg transmet à merveille.

En conclusion

Un roman contemporain particulièrement émouvant qui a su me surprendre (et me faire pleurer). Je recommande sans hésiter Dis-moi que la vie est belle à tou.tes celleux qui chercheraient un beau roman sur une histoire familiale, le fait de grandir et sur l’amitié.

Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?

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